Les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Quand ils commencent leur prière, ils se marquent du signe de la croix sur le front, le cœur et les épaules en invoquant Dieu : Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit : c’est la Trinité.
L’homme n’est pas capable d’imaginer un Dieu unique qui existe en trois personnes. C’est Dieu qui nous a révélé ce mystère de son amour par l’envoi de son Fils et du Saint-Esprit. Jésus nous a révélé que Dieu est « Père », en nous montrant d’une façon unique et originale, que Lui-même n’existe que par son Père. Jésus est un seul Dieu avec le Père. Jésus a promis à ses apôtres – les douze hommes qu’Il a choisis et envoyés – le don de l’Esprit Saint. Il sera avec eux et en eux pour les instruire et les conduire « vers la vérité tout entière » (Jean 16, 13). Ainsi, Jésus nous le fait connaître comme une autre personne divine.
La Trinité est Une : nous ne croyons pas en trois dieux, mais en un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Chacune des trois personnes est Dieu tout entier. Chacune des trois personnes n’existe qu’en union avec les deux autres dans une parfaite relation d’amour. Ainsi toute l’œuvre de Dieu est l’œuvre commune des trois personnes et toute notre vie de chrétiens est une communion avec chacune des trois personnes.
Source : Petit guide de la foi, Mgr Vingt-Trois, éd. le Sénevé.
Guy GILBERT "Le prêtres des loubards"
Souvent les gens me demandent si je récite le chapelet. Ils croient que, curé moderne, je laisse ça à celles qu'on appelle "les bigotes". Je récite le chapelet tous les jours et je le médite. J'aime immensément mon chapelet. Je prie sur un dizainier. C'est plus discret et plus pratique.
Le chapelet c'est la prière du pauvre!
Oui et c'est pour cela qu'on n'en veut plus. Les objections pour ne pas le réciter? "C'est un truc de vieilles", peut-être mais je connais de plus en plus de jeunes qui le récitent. "C'est marmonner la même prière. C'est lassant et je pense à autre chose". Là, t'as tout faux! Répéter "Je vous salue Marie" à plein coeur, même si tu t'évades de temps en temps de ta prière, tu te projettes dans un souffle d'amour qui te porte et te dynamise. Le rosaire te met dans un climat d'élévation. En effet, la prière, ce n'est pas tirer le ciel vers la terre pour que Dieu, par sa mère, exauce automatiquement tout ce que tu demandes. C'est s'élever vers Dieu qui sait, mieux que toi, ce dont tu as besoin. C'est le sens de la parole du Christ: "'Tout ce que vous demanderez sera exaucé"...Accroche-toi à ton chapelet. Tu verras combien ces "Ave Maria" t'apporteront une joie immense. Ils toucheront le coeur de Marie. Elle intercédera auprès de Dieu. Et Dieu faiblira. Et te donnera, grâce à Elle, tout ce que tu demanderas.
J'appelle cela les "sourires de Marie". Attends-toi à ce qu'elle te comble de grâces.
Qu'est-ce-que la Pentecôte ?
La fête de la Pentecôte célèbre la venue de l'Esprit Saint sur les apôtres le cinquantième jour après Pâques (en grec, pentêkostê signifie "cinquantième").
Avant l'Ascension, le Christ avait annoncé aux apôtres: «Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre».
La venue de l'Esprit saint est raconté dans le livre des actes des Apôtres :
Le Livre des Actes des apôtres (2,1-13) rapporte l’évènement qui s’est passé au Cénacle à Jérusalem, en l’an 30 ou 33 de notre ère, le jour de la fête juive de la Pentecôte, 50 jours après la résurrection du Christ. "Quand le jour de la Pentecôte fut arrivé, ils (les apôtres) se trouvèrent tous ensemble. Tout à coup survint du ciel un bruit comme celui d’un violent coup de vent. La maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues".
Ainsi, la Pentecôte chrétienne est la fête du don de l’Esprit Saint.
Si le feu symbolise la présence divine, les langues de feu qui se divisent au-dessus des têtes des apôtres signifie la descente sur eux de l’Esprit de Dieu. Elles symbolisent le don fait à chacun d’eux pour le rendre apte à annoncer, avec une langue de feu, l’Évangile à tous les hommes.
Du latin, "ascendere" monter, s'élever,"l’Ascension du Seigneur", célèbre l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, c'est-à-dire la fin de sa présence visible sur terre ; elle préfigure notre vie dans l’Eternité. Son départ symbolise un nouveau mode de présence, à la fois tout intérieure, universelle et hors du temps, car le Christ reste présent dans les sacrements et tout particulièrement celui de l’Eucharistie. Croire que le Christ ressuscité est entré dans la pré
gloire est un acte de foi.
Selon les Actes des Apôtres(Act 1/3,8-11) Jésus s'est montré vivant après sa passion pendant 40 jours (Act 1/3) puis il leur dit "Vous allez recevoir une force celle de l'Esprit saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins jusqu'aux confins de la terre". Quand il eu dit cela, ils le virent s'élever, puis une nuée vient le soustraire à leur regard. Et comme ils étaient là les yeux fixés au ciel pendant qu'il s'en allait, voici que leur apparurent deux hommes vêtus de blanc qui leur dirent "Hommes de Galilée, pourquoi restez vous ainsi à regarder le ciel ? Celui qui vous a été enlevé viendra de la même manière dont vous l'avez vu partir vers le ciel". Alors du mont des oliviers ils s'en retournèrent à Jérusalem. (Act 1/8-12)
La fête de l’Ascension, célébrant l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, est une des principales fêtes chrétiennes, qui s’inscrit dans le prolongement de Pâques et annonce la Pentecôte, dix jours plus tard. Le jour de l’Ascension, la couleur des vêtements liturgiques (que porte le prêtre) est le blanc, couleur de la fête, de la lumière et de la joie.
L’Ascension est relatée par l’évangile de Marc (chapitre 16, verset 19), l’évangile de Luc (chapitre 24, verset 51) et le livre des Actes des Apôtres (chapitre 1, versets 6-11). Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, quarante jours après Pâques, Jésus apparaît une dernière fois à ses disciples et leur annonce : « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins (…) jusqu’aux extrémités de la terre ». Après ces paroles, ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. L’évangile de Luc précise quant à lui que les apôtres « retournèrent à Jérusalem, remplis de joie ».
Ainsi s’achève le temps des rencontres du Ressuscité avec ses disciples. Cependant, selon sa promesse, Il sera toujours avec eux, mais d’une présence intérieure : ils ne le verront plus de leurs yeux. Le Christ n’est plus visible, mais il n’abandonne pas ses disciples. Il leur promet la venue de l’Esprit à la Pentecôte.
Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi. L’Ascension est source de liberté : loin de s’imposer aux hommes, Jésus les laisse libres de croire, et donc d’aimer véritablement. Jésus ne cesse d’inviter les hommes à le suivre : dans la foi, ils doivent apprendre à lire les signes de sa présence et de son action, en particulier dans la célébration des sacrements, notamment l’Eucharistie, mais aussi dans sa Parole, son Peuple, ses ministres (évêques, prêtres, diacres)…
« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? » (Ac 1, 11) s’entendent dire les apôtres : l’Ascension du Christ est aussi un appel à un plus grand engagement dans le monde pour porter la Bonne Nouvelle.
L’Ascension de Jésus n’est pas un voyage dans l’espace, vers les astres les plus lointains, car les astres sont eux aussi faits d’éléments physiques comme la terre. Pour les croyants, monter aux cieux c’est rejoindre Dieu et vivre en son amour. Ici, nulle question de magie ou d’action spectaculaire. À propos du Ciel, le Catéchisme de l’Eglise catholique parle de « l’état de bonheur suprême et définitif ». Jésus ne s’est pas éloigné des hommes mais maintenant, grâce à sa présence auprès du Père, il est proche de chacun, pour toujours.
Le mois de mai est consacré à une dévotion particulière envers la Vierge Marie, selon une tradition catholique, on l’appelle le « mois de Marie », et il se termine, le 31, par la fête de la Visitation de Marie à Elisabeth.
Marie n'est pas une déesse. Quand on prie Marie, on s'adresse à elle afin qu'elle porte nos prières à Dieu. Ainsi lit-on parfois dans les églises "Ad Deum per Mariam", ce qui signifie "A Dieu par Marie".
Marie est le modèle de la sainteté, c'est à dire le modèle dans notre relation à Jésus et donc à Dieu, et notre modèle pour vivre selon les plans de Dieu.
Rien d'extraordinaire dans sa vie, tout paraît normal... Mais non ! L'ordinaire devient extraordinaire. Sa vie simple est un lieu de contemplation du Dieu avec nous. Marie devient un pont, un canal entre Dieu et les hommes. Elle prie avec nous et pour nous.
La vie de Marie est simple, mais difficile aussi : Marie connaît la douleur, la souffrance...
Elle connaît la vie et ses moments difficiles ; elle peut donc comprendre nos épreuves et nous donner la force de nous tenir debout, d'être fidèles, de poursuivre le chemin.
Marie, personne n'a peur de l'approcher, elle est si accessible à tous les humains. Son amour est comme une tour de garde. Elle nous avertit, elle vient au devant des dangers. Elle est la première en chemin et son amour nous entraîne, comme dit un très beau chant. C'est par Marie que nous allons et que nous revenons à Jésus.
Une coutume très répandue est de faire un pèlerinage lors du mois de mai dans un sanctuaire de la Vierge ou dans une église en allant prier le rosaire. Un bon moment pour repartir d'un bon pied dans la vie spirituelle en se tournant vers Notre-Dame.
Le chant ci-dessous est traditionnellement entonné en mai.
Ô Saint Joseph, Patron de l’Eglise, vous qui, près du Verbe incarné, avez travaillé chaque jour pour gagner le pain, tirant de lui la force de vivre et de peiner; vous qui avez éprouvé l'angoisse des lendemains, l'amertume de la pauvreté, la précarité du travail, vous qui faites briller l'exemple de votre personne, humble devant les hommes, mais très grande devant Dieu, regardez l'immense famille qui vous est confiée. Bénissez l'Eglise. Soutenez-la toujours davantage sur la voie de la fidélité évangélique.
Une prière du bienheureux Paul VI (1897-1978)
Peut-on communier à deux messes dans la même journée ?
C’est une question que se posent un certain nombre de catholiques pratiquants, à qui il arrive d’assister à deux messes dans la même journée.
Le code de droit canonique de 1983 leur répond par l’affirmative : « Qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie peut la recevoir à nouveau le même jour mais seulement lors d’une célébration eucharistique à laquelle il participe ».
Notons toutefois que le Canon 919 précise:« Qui va recevoir la très sainte Eucharistie s’abstiendra, au moins une heure avant la sainte communion, de prendre tout aliment ou boisson, à l’exception seulement de l’eau et des médicaments ».
Cette règle très officielle nous rappelle qu’à la messe nous mangeons du pain et buvant à une coupe. S’agissant du corps et du sang du Christ, n’est-il pas bon que notre être physique, au lieu d’être repu, soit en désir comme l’est en désir l’être spirituel ?
Source : Père Michel WACKENHEIM – PRIONS EN EGLISE
Lien : http://www.prionseneglise.fr/