Boxe au Colisée: Sébastien Bouchard a mérité son 10e triomphe en carrière

La victoire était moins spectaculaire qu’en décembre, mais tout aussi efficace. Sébastien Bouchard a mérité son 10e triomphe en carrière en défaisant par décision unanime le Français Denis Farias.

Le boxeur de Baie-Saint-Paul (10-1, 3 K.-O.) vivait un deuxième rendez-vous de huit rounds et parlait d’une «victoire d’expérience» après le dévoilement des cartes des juges (78-74 x 2, 79-73). Même si son intention était de passer le knock-out à son rival, Bouchard a dû se résigner en cours de route.

«Je pensais être capable d’en venir à bout plus tôt dans le combat avec mon uppercut parce qu’il tombait aussitôt dans son jab, mais il était bon dans ce qu’il faisait. Toutes les fois que je voulais porter mon uppercut, il me donnait des coups de tête au menton. J’ai été obligé d’être vigilant pour ne pas me faire couper. Je suis devenu craintif par moments», a commenté le représentant du club Empire.

Machine réchauffée

Après un deuxième assaut plus ardu, Bouchard s’est mis en marche au round suivant en atteignant solidement Farias (19-7-2, 1 K.-O.) au visage à quelques reprises. Il a répété ce manège jusqu’au son de la dernière cloche. L’Européen s’est même permis de narguer Bouchard pendant le combat.

«J’ai toujours été un gars à commencer mes combats lentement. Il faut que la machine se réchauffe et, au troisième round, la machine était réchauffée», a juré le Québécois.

«J’ai vu qu’il était ébranlé à plusieurs reprises. Je l’ai pincé avec de bons coups. On se regardait et je voyais qu’il était «buzzé». Quand il me narguait, je voyais dans ses yeux qu’il n’avait pas aimé ça (mes coups).»

Bouchard pourrait se battre en juin à Toronto, selon l’un de ses entraîneurs, Maxime Simard.