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LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!!

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LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Empty Re: LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!!

Message  ndonzwau 25/4/2015, 11:45 pm

Écoutez le bilan que fait Lutundula de nos 25 ans de démocratisation, de pluripartisme, 25 avril 1990 – 25 avril 2015 et qu'en pensez-vous ?

Pour ma part, si je le trouve juste et lucide il n'en est pas moins incomplet surtout dans la mesure où il n'interpelle pas précisément la gestion expresse du régime auquel il appartient et qui a été l'ajout institutionnel et politique majeur de ces deux dernières décennies : qu'a réalisé ou pas la fumeuse libération de l'AFDL kabiliste dont il est l'un des héritiers en sa qualité de membre de la MP conduite par "JK" ?


"25 ANS APRES LE DISCOURS DU 24 AVRIL 1990
CHRISTOPHE LUTUNDULA : " IL EST DIFFICILE DE FAIRE ACCEPTER AUX CONGOLAIS L’IDÉE D’UN POUVOIR FORT

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4023
Acteur politique congolais bien coté, le député Christophe Lutundula estime que le 24 avril est une date importante dans l’histoire de la RD Congo. C’était un déclic important. En termes d’acquis, les Congolais ont fait, 25 ans plus tard, des avancées en termes de prise de conscience, en termes de consolidation des aspirations de notre peuple à la liberté. Nous avons fait des avancées aussi du point de vue de l’organisation des institutions de la République. Il regrette tout de même que la mentalité n’ait pas beaucoup évolué chez ses compatriotes. Notamment la classe dirigeante qui n’a pas beaucoup brillé.
Pour parler de cette date historique du 24 avril 1990, la rédaction de Forum des As a recueilli les avis du président de l’ADP/MSDD. Lire ci-dessous l’intégralité de l’interview.

Forum des As : Vingt cinq ans se sont écoulés depuis que le président Mobutu avait prononcé le 24 avril 1990 son discours de démocratisation du pays. Quel bilan faites-vous, vingt cinq ans plus tard ?

Christophe Lutundula : Le 24 avril a été certainement une date importante dans l’histoire de notre pays. Une étape si importante. C’était l’amorce de la fin d’un système qu’on a appelé communément la II ème République, Mobutisme, ou celui du MPR Parti-Etat. Certainement que nous aurions souhaité aller vite et en douceur. C’est-à-dire éviter qu’on fasse 24 ans, qu’il y ait des morts. On parle même de millions de morts, directs ou indirects de toutes les turbulences que nous avons connues. Mais on ne peut pas contester, c’était un déclic important. Nous avons fait des avancées en termes de prise de conscience, en termes de consolidation des aspirations de notre peuple pour la liberté. Nous avons fait des avancées aussi du point de vue de l’organisation des institutions de la République. De ce point de vue, je ne dirai pas une réussite mais c’était une étape importante.
Les ratés il y en a eu, peut-être qu’il y en aura encore. Parce que jusqu’aujourd’hui j’ai eu à le dire, nous avons fait deux transitions pour ne pas dire trois. Transition avec le président Mobutu, un tout petit peu avec le président Laurent-Désiré Kabila, et puis la transition 1+4, la transition institutionnelle.
Au niveau de la forme du pouvoir, ça a évolué. Nous sommes aujourd’hui dans un régime de type parlementaire qui fonctionne tant bien que mal mais qui fonctionne.
Mais la transition de mentalité, la culture politique, le vécu du phénomène pouvoir, la pratique du pouvoir, la perception du pouvoir, des éléments comme la tendance à la personnalisation du pouvoir, des éléments comme la tendance à l’adoration du chef à tous les niveaux, je crois que là il y a encore un long chemin à parcourir. Peut-être va-t-il falloir un moment donné faire une véritable révolution culturelle, mais en tout cas, le changement de mentalité est extrêmement important pour que nous puissions achever ce mouvement qui a été déclenché le 24 avril.

Pouvez-vous nous épingler les acquis de ce processus ?
Le pluralisme politique. Je crois qu’aujourd’hui il n’y a personne qui peut remettre en cause le pluralisme. C’est un élément important pour nous. Un autre élément, c’est qu’aujourd’hui il est difficile de faire accepter aux Congolais l’idée d’un pouvoir fort, l’idée d’un pouvoir de dictature. Ca c’est extrêmement important. C’est dépassé. Et celui qui ne comprend pas ça, où qu’il soit à quel que niveau qu’il soit d’exercice du pouvoir d’Etat, il fait une fausse route. Avoir un chef d’Etat, des membres du Gouvernement, un Gouvernement qui ne rend pas compte, qui croit que c’est décidé, il n’y a personne qui peut élever sa voix, ça c’est révolu. Et ça me parait être dans l’évolution du peuple, c’est très important. Et on l’a vu dernièrement au niveau du vote de la loi électorale, il y a eu protestation.
Vous êtes de la presse, personne n’a pu réussir, s’il le voulait, remettre en cause par exemple le pluralisme au niveau des médias. Nous sommes en Afrique aujourd’hui parmi les rares pays où vous trouvez des centaines de chaînes de radios et de télévisions, et autant des journaux. Ce sont des acquis qui me paraissent assez importants dans ce sens là.
Il faut dire aussi que tout ce temps a prouvé, et là c’est à l’actif du président Mobutu, qu’il n’y a aucun Congolais qui accepte qu’on remette en cause l’unité nationale. On a connu des guerres civiles, mais sur cet acquis là, personne, je n’ai jamais vu ni entendu quelqu’un dire qu’il voudra faire éclater l’unité nationale.

Les faiblesses ?
J’ai parlé de l’évolution de mentalité. On n’a pas changé. Regardez chez nous des choses très simples, la vie des partis politiques par exemple. En dehors des cas exceptionnels comme l’UDPS et le PALU jusqu’à un moment donné (même le Palu a tendance à l’adoration), les gens sont restés avec l’idée que le président d’un parti c’est le papa fondateur. On ne comprend pas qu’un parti c’est une association, une sorte de société anonyme où chacun a une part de responsabilité. Non. Vous pouvez demander une cotisation même de 1 FC, le premier jour peut-être oui, et peu après on ne cotise plus. Vous êtes président d’un parti, on vous pose des questions, l’enfant est malade, l’école, parfois on vous demande de quoi s’habiller, de quoi manger. On est pendant la période électorale, on fait la liste électorale et on veut que le président paye tout. Pis encore, un candidat veut se rendre dans sa circonscription, il demande au président " qu’est-ce que je vais manger ?". Là c’est la mentalité IIème République. Cette faiblesse là va nous talonner pendant longtemps et va annihiler parfois beaucoup d’efforts vers l’amélioration de la gouvernance et de conditions de vie de la population.
Une autre faiblesse, au niveau de la classe dirigeante, ça n’a pas brillé, en termes de maturité. L’espace politique devenait un moment donné comme un milieu d’aventures. Je ne suis pas partisan du fétichisme du diplôme, mais je considère que quand on a passé un petit temps sur l’école, on a un avantage par rapport aux autres. Ca veut dire qu’on a eu des connaissances, on peut comprendre facilement et on a la capacité d’inventer aussi, d’améliorer. A partir du moment où ceux qui ont ce privilège-là fuient le champ du politique, et se bornent à ériger des murs de lamentations, se plaindre, alors que le champ du politique c’est le champ qu’il faut envahir pour faire bouger les lignes…

Si vous aviez été le conseiller du président Mobutu, quel conseil auriez-vous donner tout de suite après le discours du 24 avril ?
Moi j’allais dire au président Mobutu de préparer l’alternance. J’ai l’impression qu’on n’a pas réalisé à quel point la situation s’est dégradée, à quel point le président Mobutu était rejeté par la population. J’ai l’impression que même le président Mobutu pensait qu’il allait rebondir. Le seul rebondissement à mon avis qui était possible, c’est de préparer l’alternance et de dire oui, nous avions une histoire et l’histoire a ses contraintes. J’ai fait ce que j’ai pu faire, croyez-moi je voudrais que les choses aillent bien je ne me porterai plus candidat. Organiser son parti, se porter garant de l’instauration d’une vraie démocratie. Là, les applaudissements de la Nsele allaient prendre toute leur importance, toute leur profondeur. Et le président resterait jusqu’à aujourd’hui comme celui certes qui a fait je ne sais pas quoi de mauvais, mais qui a façonné l’unité nationale, une idée du Congolais, le culte de notre drapeau et qui a initié la démocratie au Congo… On serait entré dans le processus Nyerere en Tanzanie, comme Sam Nujoma et tous ces chefs d’Etat charismatiques qui ont compris vite que pour perpétuer mon œuvre, il faudrait que je prépare la relève et que je sois une référence historique. J’ai l’impression que le président Mobutu a refusé cela. "



"UN DISCOURS FONDATEUR MALGRÉ TOUT !
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4015
Un quart de siècle déjà ! Toute une génération ! Un enfant né en 1990 est supposé avoir fini ses études universitaires et même amorcé sa carrière professionnelle. C’est dire que la date du 24 avril 1990 n’a rien d’évident pour une bonne frange de la jeunesse congolaise. Pourtant, cette date est fondatrice d’un nouvel ordre. Pas nécessairement d’un ordre nouveau. C’est l’éternel débat entre saut qualitatif et bond quantitatif.
Il n’empêche. Ce jour-là, le Maréchal Mobutu tournait une page de l’histoire du pays. Il liquidait, pas de gaité de cœur, le monopartisme incarné par le MPR, Parti-Etat, l’œuvre politique de sa vie. Une dictature comme il y en avait dans cette Afrique très " guerre froide ".
Depuis, le Zaïre redevenu Congo a fait du chemin. Non sans moult difficultés. Tant la voie est escarpée. Tant il nous est arrivé et nous arrive encore de faire du sur place. Ou, pour puiser dans l’imagination fertile des artistes congolais, tourner autour du rond point. Du monopartisme au pluralisme politique. Avec tout ce que cela implique de conséquences en terme des libertés publiques.
La RDC est donc irréversiblement sur la voie de la démocratisation. Avec ses hauts et ses bas. Le grand bémol, c’est que la reconquête des libertés n’a toujours pas donné lieu à des dividendes socio-économiques. Autrement dit, le peuple, le même qu’invoquait Mobutu il y a un quart de siècle, attend les retombées de la démocratisation.
Pour les Congolais d’en bas, en effet, le 24 avril 1990 était synonyme des perspectives heureuses sur le front social. Comme l’indépendance. Comme d’autres dates importantes qui ont jalonné ce dernier quart de siècle."



"MOBUTU : " SANS MON PROCESSUS DE DÉMOCRATISATION, VOUS AURIEZ CONNU BEAUCOUP DE PROBLÈMES ""
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° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4025

"MARÉCHAL MOBUTU : « C’EST REGRETTABLE QUE LES CONGOLAIS M’AIENT OUBLIÉ EN SI PEU DE TEMPS »"
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° http://www.forumdesas.org/spip.php?article2737






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Message  ndonzwau 11/6/2015, 1:50 am

"Alternance 2016 :
"Jeune Afrique" à la rescousse de "Kabila"

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9987

 LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Sassou%20JK%20JA 
"Joseph Kabila" et Denis Sassou N’guesso sur la couverture de J.A. n°2839 du 7 au 13 juin 2015

L’hebdomadaire parisien "Jeune Afrique" ou plutôt son directeur de la rédaction François Soudan vient de sceller sa "réconciliation" avec "Joseph Kabila". On oublie tout y compris l’article au vitriol "Joseph Kabila = Mobutu light", publié en 2011 à quelques mois de l’élection présidentielle, sous la plume du même journaliste. A quelques dix-sept mois du second et dernier mandat de "Joseph Kabila", Soudan paraît décidé à défendre le "bilan" du "raïs". Quel est son intérêt? Rappelons qu’à la veille de l’élection présidentielle de 2006, le même journaliste avait publié un "dossier" à la limite d’un "publi-reportage" intitulé "Le vrai Kabila" comportant une litanie de justifications sur le parcours du successeur de Mzee. Un parcours parsemé de zones d’ombre depuis le lieu de naissance, la filiation, le patronyme et le parcours professionnel. François Soudan est donc de retour dans le giron kabiliste.


Sur la couverture, François Soudan note que "pour Denis Sassou Nguesso et Joseph Kabila, l’année 2016 ce sera l’année de tous les défis".
François Soudan écrit en liminaire que les deux chefs d’Etat "s’apprêtent à faire face en 2016 à une échéance présidentielle cruciale, laquelle leur est à priori fermée par leurs Constitutions respectives".
S’agissant particulièrement de "Joseph Kabila", le seul mérite de Soudan est d’avoir pu arracher à celui-ci un début de réponse sur son avenir en 2016. "Joseph Kabila doit dire aux Congolais qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2016", écrivions-nous récemment en relayant une certaine opinion congolaise. Celle-ci estime que le mutisme présidentiel ne fait que crisper le climat socio-politique.

Rendre le pays "ingouvernable"

A en croire notre confrère parisien, "Joseph Kabila" appréhendrerait les conséquences d’une telle prise de position. "Pour l’instant, écrit Soudan, la candidature ou non de Joseph Kabila à la présidentielle de novembre 2016 n’est pas, ou plus, au coeur du débat.Pour le pouvoir, la question est inopportune et inactuelle". Il semble que le "raïs" est "convaincu" que s’il s’exprimait "dans un sens ou dans l’autre, le pays deviendra vite ingouvernable". Qui provoquerait cette "ingouvernabilité"? Mystère.
La lecture de l’article de François Soudan laisse par ailleurs apparaîtra la résolution du"clan kabiliste" à maintenir le fameux "calendrier électoral et global" dans sa configuration actuelle. Autrement dit, le processus électoral devrait commencer par les élections locales. Se confiant à Soudan, le ministre de l’Intérieur Evariste Boshab d’argumenter : "(...), il faut terminer le cycle électoral de 2011 et organiser, au minimum, les provinciales d’où sont issus les gouverneurs et les sénateurs." Et d’ajouter : "Pour les populations, l’élu local est plus important que le président de la République, surtout quand on vit à mille kilomètres de Kinshasa". Question : dans cette logique, ne faudrait-il "terminer" également le cycle électoral de 2006? 

"Glissement"

On le sait, l’opposition congolaise est d’un avis contraire. Elle redoute que la préséance accordée aux consultations politiques au niveau local entraîne un "glissement" du calendrier électoral. Aussi, tient-elle au "strict respect" de la Constitution en ce qui concerne le délai de la tenue de l’élection présidentielle et des législatives. Sans omettre, les provinciales. Les élections locales, municipales et urbaines devraient être reportées après 2016.
François Soudan présente l’opposition congolaise sous son plus mauvais jour. Selon lui, celle-ci est "minée" par "ses querelles de leadership et l’incapacité de certains leaders de passer la main". Suivez son regard. Il parle d’autres opposants qu’il présente en "francs tireurs". C’est le cas de l"emblématique" Moïse Katumbi qui - contrairement aux chefs de l’opposition qui, tous, "tirent la langue" - "dispose d’une "force de frappe financière considérable".

Du côté du pouvoir, il n’ y a que des éloges. Ainsi, Henri Mova est présenté comme "un universitaire reconnu". Aubin Minaku, lui, passe pour un "brillant magistrat". Pour boucler la boucle, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo se voit gratifier du titre de "gestionnaire compétent". A en croire Soudan, Matata "n’est pas pour rien dans le fait que le régime KabilaII soit le plus efficient en termes de reconstruction et de résultats macroéconomiques que le Congo ait connu en près de quarante ans". Soudan se souvient néanmoins que "les inégalités sociales, le niveau des salaires réels, l’accès au marché du travail et le taux de corruption demeurent précoccupants (...)". Pas un mot sur l’incapacité du pouvoir kabiliste à fournir à la population non seulement de l’eau courante mais aussi de l’électricité, des soins de santé et une éducation de qualité. 

Après Obama 

Depuis la semaine dernière, "Joseph Kabila" mène des "consultations préliminaires" en vue d’un "dialogue". Il a reçu et continue à recevoir les "forces vives". "Joseph kabila se contente d’écouter ses invités sur l’idée qu’ils ont d’un dialogue, confie un observateur du microcosme politique kinois. Personne n’ose lui demander jusqu’ici l’objectif qu’il entend atteindre à travers ces pourparlers". Un confrère kinois d’enchaîner : "Joseph Kabila cherche à gagner du temps. Il a les yeux braqués sur la situation au Burundi. Si Nkuzinza parvenait à gagner son pari d’un troisième mandat, Kabila va faire trainer les choses jusqu’à la fin du mandat de Barack Obama. Il espère que le prochain Président américain le laissera tranquille durant au moins les six premiers mois de l’année 2017".

Concluant son article, Soudan donne la parole à Séraphin Ngwej, conseiller diplomatique de "Kabila" : La communauté internationale ne dit rien à Kagamé ou à Dos Santos, rien aux pays du Golfe ou à la Chine, main elle se complait dans le Congo Bashing". Soudan de prévenir qu’il s’agit d’"’un "deux poids, deux mesures qui n’est pas pour rassurer un Joseph Kabila dont on oublie un peu vite que, puisqu’il contrôle l’usage légitime de la force et l’appareil sécuritaire, rien ne pourra se faire sans lui ni contre lui". Question finale : la légitimité étant une conquête de chaque jour et non un acquis, un pouvoir illégitime peut-il jouir d’un "usage légitime" de la force? 

Francois Soudan est de retour. Loin est désormais l’article au vitriol intitulé "Kabila = Mobutu light". Un bel exemple du journalisme de connivence!"



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Message  ndonzwau 13/6/2015, 3:36 pm

"12 06 15 C-News - Kabila Son ancien Dircab, Beya Siku, refusé comme Ambassadeur à Bruxelles
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=201951&Actualiteit=selected
La communauté internationale commence à mettre peu à peu en exécution ses menaces, plusieurs fois proférées, contre le régime de Kabila. Le premier a en avoir fait le frais est Gustave Beya Siku, il y encore peu ancien Directeur de cabinet de Joseph Kabila, nommé récemment Ambassadeur de la RD-Congo près le royaume de Belgique. Sauf que sa nomination pour être effective devrait être acceptée par l’Etat-accréditant. Sa petite retraite dorée aux pays de wallons et des flamands n’aura pas lieu car la lettre d’accréditation de Joseph Kabila le nommant ambassadeur a été refusée selon des sources diplomatiques.
Les autorités belges n’en veulent pas, de l’ancien vice-ministre aux hydrocarbures Et ancien chef de cabinet de Kabila qui traîne une sulfureuse réputation. Les raisons de ce refus n’ont pas été révélées. Cela relève de la souveraineté des Etats laissent entendre une source diplomatique. « Les Etats sont libres d’accréditer qui ils veulent . C’est à leur discrétion. Et ne sont pas tenus de motiver leur refus ». S'est contenté de lâcher le diplomate que C-NEWS a contacté.

Mais vraisemblablement, en refusant d’accréditer un proche de Kabila, le royaume de Belgique a voulu faire passer un message : le temps de sanctions est arrivé. Très en pointe dans le dossier du charnier de Maluku, la Belgique n’avait pas du tout apprécié ni le ton ni la méthode employés par le gouvernement pour rejeter sa proposition de financer les enquêtes. Le refus d’accréditer Beya Siku apparaît me un signal fort que la communauté internationale envoie en direction du régime pour lui dire que l’heure des cajoleries est révolue. Sachant très bien que le gouvernement est dans une mauvaise passe politique (contestation interne d’où le dialogue politique) et économique (baisse des cours des matières premières avec meconséquence moins des ressources budgétaires et donc déficit).

La Communauté internationale semble prendre sa revanche face à l’arrogance d’un gouvernement qui s’était ouvertement moqué des millions que la Belgique avait disponibilisé pour faire avancer l’enquête du charnier de Maluku. Mais sur les raisons apparentes de cette éviction de la candidature de Beya Siku au poste de plénipotentiaire de la RD-Congo en Belgique, certaines sources évoquent sa nationalité cachée qui serait belge.
Les autorités belges trouveraient donc absurde d’accréditer un belge, c’est-à-dire leur propre citoyen, pour représenter un Etat étranger, la RD-Congo, dans leur pays. Mais selon les proches de l’ancien directeur de cabinet du président, seuls sa femmes et ses enfants ont la nationalité belge, pas lui. Difficile de démêler le vrai du faux car la RD-Congo est empêtré depuis des lustres dans le flou de la binationalité, qu’elle tolère en feignant de la condamner. Toujours des sources diplomatiques ont laisse entendre que c’est le début de l’application du décret de Barack Obama qui vise à punir tous ceux des dirigeants rd-congolais qui feront obstacle aux principes démocratiques et se rendront coupables des violations massives des droits humains.

Après Beya Siku, le regard de la communauté internationale se tourne contre le vice-premier ministre chargé de la sécurité et de l’intérieur, Evariste Boshab.
Voilà des mois qu’il rechigne à rendre public le rapport sur les dérapages de l’Opération Likofi, pourtant déjà disponible. Malgré les demandes répétées de la communauté internationale et nationale à le rendre public, Boshab l’a rangé dans ses tiroirs en espérant que la mémoire puisse jouer des tours à ceux qui le réclament. Chantre de la révision, l’ancien Secrétaire général du PPRD est dans le collimateur de la communauté internationale qui s’impatiente de plus en plus. Et qui veut que le Rapport soit rendu public afin que les officiers de la police nationale congolaise (PNC) qui se seraient rendus coupables des violations graves des droits humains dans la répression de la délinquance juvénile, notamment le Général Célestin Kanyama, répondent de leurs forfaits devant la Justice.

Beya éconduit en Belgique, Boshab dans le viseur dans la communauté internationale, ce qui explique aussi le dialogue politique dont Kabila veut se servir comme bouclier face à une communauté internationale et internationale de plus en plus menaçante."



"Navigation à vue au sommet de l’état, Beya Siku, belge nommé ambassadeur de la RD Congo en Belgique !"
° http://www.cheikfitanews.net/2015/06/navigation-a-vue-au-sommet-de-l-etat-beya-siku-belge-nomme-ambassadeur-de-la-rd-congo-en-belgique.html


"Congo-Kin/Belgique : Dominique Kilufya, futur ambassadeur à Bruxelles ?


LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Kilufya%20Kamfwa
Dominique Kilufya Kamfwa, actuel ambassadeur du Congo à Ottawa (Canada)

Dès le lendemain du changement intervenu à la tête du cabinet présidentiel à Kinshasa, le directeur sortant, Gustave Beya Siku, a été présenté comme étant le futur ambassadeur du Congo démocratique auprès du Royaume de Belgique. C’était mi-mai dernier. Depuis quelques jour, des médias kinois annoncent le plus sérieusement du monde que le gouvernement belge "a refusé" la candidature de Beya. Plus surprenant, les autorités belges, disent ces confrères, auraient même motivé leur refus. Ce qui est inhabituel en diplomatie. Les Etats étant souverains, ils n’ont pas à justifier leur décision. Et pourtant. Vendredi 12 juin, les sources contactées à Kinshasa et à Bruxelles étaient catégoriques : l’Etat congolais n’a jamais introduit une demande d’agrément en faveur de l’ancien « dircab » Beya. Certains analystes parlent de rumeurs qui dissimulent en réalité un «règlement des comptes» entre «katangais».


Près d’un mois après la désignation de l’ambassadeur Henry Mova Sakanyi au poste de secrétaire général du parti présidentiel, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), chacun essaie de pronostiquer le nom du prochain locataire de l’imposant immeuble sis au numéro 30, rue Marie de Bourgogne à Bruxelles.
En attendant que Mova quitte définitivement le poste à l’issue de l’audience d’adieu auprès du souverain belge, l’ancien directeur du cabinet présidentiel Gustave Beya Siku a été annoncé précipitamment comme étant le futur représentant du Congo démocratique en Belgique. Et ce, avant même la transmission d’une demande d’agrément. Un geste considéré dans le monde diplomatique comme «inamical». Une manière de forcer la main en mettant le pays d’accueil devant le fait accompli.

Selon des sources bien informées à Kinshasa et dans la capitale belge, « la République démocratique du Congo n’a jamais introduit une demande d’agrément en faveur de Gustave Beya Siku auprès des autorités belges ». Les mêmes sources avancent, par contre, les noms de deux prétendants à la succession de Mova. Il y a d’une part, Dominique Kilufya Kamfwa, l’actuel ambassadeur congolais à Ottawa, au Canada. Et de l’autre, Thomas Nkoko. Proche, semble-t-il, du ministre de la Justice Alexis Thambwe, ce dernier diplomate assumerait les fonctions de chargé d’affaires à La Haye, aux Pays-Bas.
On ne sait pas grand-chose sur l’ambassadeur Kilufya. Sauf qu’avant de prendre la direction de la Mission diplomatique congolaise à Ottawa, il a assumé les fonctions de directeur du Protocole d’Etat au ministère des Affaires étrangères. La procédure diplomatique serait, en ce qui le concerne, en mouvement. « Dominique Kilufia est un vrai administratif, confie un ancien diplomate. Il fait partie des fonctionnaires du département qui ont été élevés au rang de directeur par l’Etat-AFDL. Il est l’auteur d’un ouvrage sur le Protocole.»

A Kinshasa, des analystes allèguent que Beya, proche d’Evariste Boshab, serait victime de «règlements des comptes» entre «katangais». « Les rumeurs annonçant la nomination de Beya à Bruxelles étaient sans doute destinées à le nuire en le faisant passer pour un bavard...»

Un poste à problèmes

Kilufia ou Nkoko, le futur ambassadeur congolais va hériter d’un poste à problèmes. On pourrait citer notamment : personnel pléthorique; insuffisant de moyens financiers; endettement important.
Depuis le 17 mai 1997, les «libérateurs» ne cessent d’envoyer des diplomates en poste. Les fonctionnaires « fin terme » sont rarement rapatriés. Ils sont « assignés à domicile» et livrés à eux-mêmes dans l’ancien pays d’accueil. Sans le sou ni titre de séjour. «A l’époque du ministre Alexis Thambwe, commente un fonctionnaire, dès que vous étiez fin terme, vous n’aviez plus de droits. Plus de salaires. Plus de paiement de votre loyer. Vous êtes rayé de la liste diplomatique... ».

Il faut bien reconnaitre que la «rotation» des diplomates (Ndlr : quatre ans à l’étranger et deux ans à la Centrale) a commencé à « poser problème » à partir de 1992. En cause, le transfert irrégulier de frais de fonctionnement. La situation s’est empirée après les bouleversements institutionnels de 1997. Les nouveaux maîtres du pays se sont évertués à fouler aux pieds tous les règlements d’administration qui régissent le déroulement de la carrière diplomatique. De "nouveaux diplomates" sont envoyés. Les "anciens" sont jetés dans la rue. La situation perdure depuis dix-huit ans.
Autres problèmes : les relations de méfiance existant entre l’ambassade et les membres de la communauté congolaise. Il est vrai que la Belgique est loin d’être une exception. Les Zaïro-Congolais ont l’habitude d’entretenir des rapports heurtés avec leur ambassade.

"Traitement de choc"

Pour les observateurs avertis, la diplomatie congolaise est malade du «népotisme». Elle est également malade de l’indéfinition d’une politique étrangère. Après la fin de la Guerre froide, tous les Etats dignes de ce nom ont réajusté leurs relations extérieures par rapports à leurs intérêts. Le Congo-Kin navigue à vue.
Impécunieux, les diplomates congolais ne peuvent assumer les missions qui leur incombent : représenter, observer, informer, négocier. Sans oublier défendre les intérêts des ressortissants du pays d’envoi.

Lors de sa nomination en qualité de ministre des Affaires étrangères, fin avril 2012, Raymond Tshibanda avait promis un « traitement de choc » pour revigorer la diplomatie congolaise. Deux années après, l’homme est toujours entre deux avions. «Tshibanda avait promis un traitement de choc avant même de diagnostiquer les maux dont souffre la diplomatie de notre pays tant à la Centrale que dans les missions diplomatiques », peste un fonctionnaire.

Sauf changement de dernière minute, c’est bien Dominique Kilufya qui devrait succéder à Mova Sakanyi."



"RDC – Dismas Kitenge : « Guerre de six jours entre Rwandais et Ougandais, un crime oublié »
° http://www.jeuneafrique.com/233909/politique/rdc-dismas-kitenge-guerre-de-six-jours-entre-rwandais-et-ougandais-un-crime-oubli/
Deux armées étrangères - celles du Rwanda et de l'Ouganda - s'étaient affrontées durant six jours à Kisangani, dans le nord-est de la RDC. Quinze ans plus tard, Dismas Kitenge, vice-président de la FIDH, dénonce un "crime de guerre rangé dans les oubliettes". Interview.

Ce lundi matin du 5 juin 2000, les enfants étaient partis à l’école, certains parents au marché ou au travail. Vers 9 heures, la guerre éclate à Kisangani, dans le nord-est de la RDC. D’un côté, les Forces de défense rwandaises (RDF), et de l’autre, les forces armées ougandaises (UPDF), soutenant chacune un groupe rebelle congolais.
Durant six jours, ces deux armées régulières se sont affrontées à l’arme lourde dans un territoire étranger. Poussant les Nations unies à reconnaître, pour la première fois, « la [violation] de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC ».

Le diplomate congolais Christian Atoki Ileka, ambassadeur de la RDC en France, s’en souvient. À l’époque il était conseiller à la mission diplomatique de la RDC à New-York. « Il y avait des images des combats de ces deux armées étrangères sur le territoire congolais : l’Onu n’avait pas d’autres choix que de condamner le massacre de Kisangani », confie-t-il à Jeune Afrique, soulignant qu’il avait participé à l’élaboration de la résolution 1304 du Conseil de sécurité, adoptée le 16 juin 2000, laquelle avait exigé le retrait des forces rwandaises et ougandaises du territoire congolais.
Quinze années plus tard, seule l’Association des victimes de la « guerre de six jours » se remémore encore cet événement tragique. Dismas Kitenge, président de l’ONG Groupe Lotus, basé à Kisangani, et vice-président de la Fédération des ligues des droits de l’homme (FIDH) s’insurge contre le silence de l’État congolais, du Rwanda, de l’Ouganda et de l’Ouganda.

Jeune Afrique : Que reste-t-il de la « guerre de six jours » à Kisangani ?


"Les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis à Kisangani sont classés dans les oubliettes."

Dismas Kitenge : La « guerre de six jours » à Kisangani, c’est plus de 1000 morts, au moins 500 blessés et quelques 800 bâtiments détruits. Quinze ans plus tard, la population locale attend toujours des autorités congolaises et de la communauté internationale la vérité sur les circonstances qui avaient conduit à ces affrontements entre deux armées étrangères sur le territoire congolais.
Les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis à Kisangani sont classés dans les oubliettes : les victimes réclament toujours justice.
Que répondent les autorités congolaises ?

"Les victimes ne comprennent pas pourquoi le 5 juin n’est pas considéré comme une journée de commémoration nationale."

La « guerre de six jours » a été commémorée aujourd’hui à Kisangani dans l’indifférence des autorités congolaises. Au regard de l’ampleur des dégâts humains et matériels que ces affrontements ont causés, les victimes ne comprennent pas pourquoi le 5 juin n’est pas considéré comme une journée de commémoration nationale. La journée n’est même pas fériée à Kisangani. Les médias nationaux, le gouvernement, les institutions publiques n’en parlent. Seule l’Association des victimes a pris l’initiative de rappeler ces événements tragiques qui ont endeuillé la ville de Kisangani.

La Cour internationale de justice (CIJ) avait pourtant rendu un arrêt en 2005, demandant à l’Ouganda de réparer le préjudice causé sur le territoire congolais…
La CIJ a reconnu que l’Ouganda a violé le territoire congolais et l’a demandé à réparer. Malheureusement, les négociations entre Kinshasa et Kampala destinées à trouver les modalités de cette réparation n’ont jamais abouti. Puis, plusieurs événements ont poussé le gouvernement congolais à privilégier les relations diplomatiques au détriment des questions de justice. L’arrêt n’a toujours pas été mis en application.
Quinze ans plus tard, que demandent aujourd’hui les familles des victimes ?
Elles demandent avant tout la vérité et la justice. Des personnes soupçonnées d’avoir été à la base de ces affrontements doivent être poursuivies tant au niveau national qu’international. Parce que les deux armées étrangères se sont battues aux côtés des rebelles congolais. Ces derniers doivent aussi répondre de leurs actes.

Alors que les victimes attendaient des sanctions à l’encontre de certains présumés auteurs de ces crimes, beaucoup se retrouvent aujourd’hui dans les institutions de la République. C’est le cas du général Gabriel Amisi qui est aujourd’hui promu commandant de la première zone de défense de l’armée congolaise. L’officier avait participé à la « guerre de six jours » aux côtés de l’armée rwandaise. Il était même l’un des commandants de la rébellion. Il en est de même du général déchu Laurent Nkunda et du général Bosco Ntaganda, aujourd’hui détenu à La Haye. Côté politique, l’on peut citer entre autres Moïse Nyarungabo, cadre du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, jadis groupe rebelle), qui est aujourd’hui sénateur."




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Message  ndonzwau 21/6/2015, 7:31 pm

"Document d’Histoire:
Lettre ouverte adressée à "Joseph Kabila" en février 2006 par un "Congolais rwandophone"
silent  silent  bom  bom  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 293360  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 293360  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 331854  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 331854  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 231272  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 231272  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 231272
 
LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Kabila%20Sifa
"Joseph Kabila" et sa "mère" Sifa Mahanya lors du mariage avec "Marie-Olive" en juin 2006.

Concerne : L’exclusion comme menace mortelle qui pèse sur la cohésion nationale.

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Excellence Monsieur le Président de la République,

Dans un récent mémo adressé « A qui de droit », les représentants de la communauté rwandophone du Nord-Kivu avaient déploré, avec beaucoup d’amertume, votre propension à sélectionner avec un soin particulier vos collaborateurs immédiats parmi nos concitoyens les plus connus pour leurs propos haineux et exclusivistes à l’endroit de la communauté congolaise rwandophone. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  

Ceux qui avaient été cités avaient, pour deux d’entre eux, la particularité d’être, comme vous, originaires du Katanga et pour deux autres de provenir de la même Province – le Maniema – que Maman Sifa Mahanya, votre mère putative. Laughing  Laughing Ils auraient dû ajouter que la virulence raciste et xénophobe observée chez certains autres, aussi bien dans votre entourage que dans d’autres institutions publiques, procède en fait d’un complexe œdipien provoqué par un conflit identitaire auquel ils sont personnellement confrontés de par leur métissage. Rolling Eyes Nés d’une mère ou d’un père rwandais ou carrément issus de familles rwandaises phagocytées par des ethnies voisines, ils affichent une hostilité anti-rwandaise aussi vile que puérile, en se drapant dans un manteau hérissé du nationalisme congolais le plus exacerbé, mais aussi le plus éculé pour, d’une certaine manière, « tuer » le père rwandais ou la mère rwandaise qui leur donna la vie. Rolling Eyes  Laughing C’est le cas de Kudura Kasongo, votre porte-parole, de Kisonga Mazakala, ex-ambassadeur à Bruxelles et votre supporter inconditionnel, de Damase Kabulo, votre ex-chef d’état-major particulier, de Jean Mbuyu, votre ministre de l’Industrie et des PME. Quant à Vital Kamerhe, Prosper Nabiola, Gervais Nkunzumwami Cirha, Jean-Baptiste Birhumana et Cie nous les connaissons suffisamment et depuis si longtemps pour savoir qu’il s’agit de véritables rwandais de la Province de Cyangungu dont les familles se sont fondues dans l’ethnie Shi, voici seulement une ou deux générations. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question

Ces « parricides » vivent le camouflage agressif de leur vraie identité comme une libération. Pourtant, du point de vue strictement logique, plus que les autres Congolais, ces « métis noirs » devraient être les premiers à faire preuve de tolérance et d’acceptation d’autrui, étant eux-mêmes le produit d’une rencontre amoureuse entre identités différentes. Or, il semble que tout ce beau monde s’évertue constamment à faire valoir auprès de vous le fait que « celui qui est venu à bout de tout un bœuf ne saurait craindre de pouvoir en avaler aussi la queue ». En feignant d’oublier que celle-ci peut bien lui rester en travers de la gorge. Ou que, comme le disaient les Romains, « cave, in cauda venenum » (attention, le poison est dans la queue). 

En réalité, je crois avoir perçu les ressorts cachés de ce penchant qui, chez vous traduit, un complexe similaire à celui des personnes précitées. Comme elles, vous refusez que les Congolais connaissent la vérité sur vos propres origines et, comme elles, vous souhaitez secrètement trancher le cordon ombilical qui vous relie à Mama Mukambuguje, la mère Tutsi qui vous mit au monde en même temps que Jeannette, votre sœur jumelle, et plus tard Selemani, votre petit frère. Aujourd’hui, ce dernier poursuit ou achève ses études au collège Royal de Dar-es- Salam, en Tanzanie. Twisted Evil  Rolling Eyes  Question  Laughing  

Petit retour sur le passé : l’an de grâces 1997, le 17ème jour du mois de mai. Commandées par James Kabarebe, aujourd’hui général d’armée et chef d’état-major général des Forces rwandaises de défense (RDF), les troupes de l’AFDL entrent victorieusement dans Kinshasa d’où Mobutu s’était enfui deux jours plus tôt et où, sous peu, elles vont installer Laurent-Désiré Kabila, votre prédécesseur et auteur de vos jours. Car, vous êtes réellement un fils Kabila, contrairement aux élucubrations jalouses de votre demi-frère Etienne. Evil or Very Mad  Rolling Eyes Mzee Laurent -Désiré Kabila arrive à Kinshasa le 22 mai 1997 en provenance de Lubumbashi. Le Président auto-proclamé de la nouvelle République Démocratique du Congo/ ex-Zaïre s’installe au quartier de la Raquette, à la Gombe, dans la Résidence officielle des Premiers Ministres, que vous connaissez bien, puisque vous en êtes, aujourd’hui, l’occupant. Mama Mukambuguje l’y rejoint incognito, 1 mois et demi plus tard, le soir du 30 juin 1997. 

Dès le mois de mai 1997, Selemani, votre petit frère démobilisé de l’AFDL rentre en Tanzanie pour raison d’études. Il reviendra en novembre rendre une courte visite d’une semaine à votre mère. Janvier 1998, la réhabilitation du Palais de Marbre est achevée et Mzee Laurent -Désiré Kabila décide d’y emménager, mais sans votre maman. Car s’y opposent farouchement Gaétan Kakudji et Mwenze Kongolo, les deux faucons du régime dont les sentiments antirwandais s’aiguisent de plus en plus. L’épouse du chef de l’Etat doit se contenter de la villa n° 42 de la Cité de l’OUA dédiée à la Tanzanie. Elle y vit sous la protection rapprochée d’une section de la Garde présidentielle. Au Palais de Marbre, Julienne, votre demi-sœur tient le rôle d’intendante domestique du Président, pendant que Chantal Umari-Nyota, une jeune femme Tutsi originaire du Nord-Kivu, est Intendante officielle de la Présidence de la République. Julienne est la sœur aînée d’Etienne et d’Elise Kabila. Toutes trois sont nés d’une épouse mulubakat décédée depuis bien longtemps. Quant à vous, vous êtes alors l’un des responsables de la Sécurité Militaire (G2) sous les ordres de Masasu Nindaga, l’un des 4 fondateurs de l’AFDL, assassiné à Pweto sur ordre de Laurent-Désiré Kabila.  Twisted Evil  Rolling Eyes  Question  Laughing


Mai 1998, vous voici parti en Chine pour une formation militaire en compagnie de Jean–Claude Kifwa, alias Tango Tango, qui quitte la vie civile et le protocole domestique du chef de l’Etat, pour revêtir l’uniforme. Vous n’y resterez que trois mois, car vous serez rappelé dès le 03 août, lorsque le RCD déclenche les hostilités dans les deux Kivu. Votre destin bascule, lorsqu’arrivent au secours de votre père les troupes Zimbabwéennes. Le Général qui les commande s’aperçoit que le général Kifwa, le père de Jean-Claude et remplaçant de James Kabarebe à l’état-major de l’AFDL, ne sait pas lire une carte d’état-major. Aussitôt, il réclame son limogeage et vous êtes propulsé à sa place à titre intérimaire. Rolling Eyes  Question  Laughing  

En même temps que le RCD ouvre les hostilités, son allié rwandais James Kabarebe revient au Congo et conduit sur Kitona une opération aéroportée exceptionnellement audacieuse. Le Colonel Kajuba, votre grand copain qui commande les opérations dans le Bas-Congo et que vous aviez imposé contre l’avis de votre père va payer le prix fort pour n’avoir pas su contenir les assaillants venus du Kivu. Le 15 août 1998, alors que la garde rapprochée du Président transperce le corps de cet officier d’un coup de baïonnette, Mzee Kabila en personne l’achève d’un coup de pistolet. Il part, ensuite, s’installer à Lubumbashi, en attendant la chute probable de Kinshasa. 

Au cours d’un meeting dans la capitale du cuivre, le Président de la République lance son premier appel à l’extermination des Tutsi. Horrifié à bon droit, mais pas pour longtemps, vous décidez d’exfiltrer votre mère qui prend la route de l’exil par un régulier de Swissair. Quelques jours plus tard, survient un autre départ en exil, celui de Maman Furaha Odilia, alias Mama Céline, épouse Tutsi de She Okitundu, ministre des Droits Humains, dont elle aurait 8 enfants, Céline étant la 7ème. 

Aujourd’hui, Mama Mukambuguje, alias Mama Jeannette, vit tranquillement retirée à Union Elisabeth après un passage à Trenton, dans l’Etat du Kentucky,USA. Nous espérons que Mama Sifa Mahanya ne l’a pas tout à fait remplacée dans votre cœur. Mama Sifa : elle apparaît pour la 1ère fois à Kinshasa entre avril et mai 2000. Elle réclame, sans retenue, une pension alimentaire pour elle-même et pour son fils qu’il prétend avoir eu de Mzee Laurent -Désiré Kabila. Celui-ci l’expédie illico et sans ménagement croupir à la prison de Makala, via l’ANR. Elle y occupera une cellule du Pavillon n°9, en compagnie de Mama Catherine Nzuzi wa Mbombo, la Présidente du MPR alors embastillée pour activisme politique non autorisé. Mama Sifa Mahanya y restera jusqu’au soir du 17 janvier 2001. Avec la complicité du directeur de l’établissement, Kitungwa Killy alias Dido, elle sera extraite de Makala par le duo Mwenze Kongolo-Gaétan Kakudji pour être présentée le lendemain au deuil de Laurent–Désiré Kabila comme la veuve du Président assassiné. Et voici comment elle devint votre mère, alors que vous en avez une véritable que son appartenance ethnique condamne au silence, à la clandestinité et à l’exil. Vous arrive-t-il, Excellence Monsieur le Président, d’imaginer son chagrin, le chagrin d’une femme que la raison d’Etat maintient dans l’anonymat, alors qu’elle est mère de Chef d’Etat ?  Laughing  Laughing  Laughing

Ma communauté a adhéré sans réserve à l’Accord Global et Inclusif issu du Dialogue Intercongolais. Mais, c’était avec l’espoir que chacun des signataires, le peuple congolais dans son ensemble et bien entendu le Président de la République honoreraient sans faille des engagements majeurs pris avec la caution de la communauté internationale. Or, aujourd’hui, ces engagements sont malmenés et triturés au point que certains ne sont pas loin de les tenir pour du chiffon de papier. C’est pourquoi, la balle est dans votre camp, Monsieur le Président. En somme, nous vous prions de prendre toutes les dispositions appropriées, au sein de l’espace présidentiel et au gouvernement de transition pour faire respecter ces engagements et, en particulier, rassurer la nation congolaise quant à la poursuite irréversible du processus de paix, mais aussi notre communauté quant à sa place et à son avenir au sein de la nation congolaise réconciliée et pacifiée. Car, à notre avis, il ne servirait à rien de se voiler la face devant une évidente réalité : en effet, qu’on le veuille ou non, la fin de l’exclusion envers les congolais rwandophones se trouve au cœur même des problèmes de notre peuple. Tant qu’elle ne sera pas radicalement extirpée selon un schéma conforme au droit des gens, cette épine au pied de la nation congolaise restera un handicap majeur pour le pays, ce qui voudra dire que la RDC est vouée à faire du sur place indéfiniment, alors que nous ne le souhaitons nullement.  Twisted Evil  Question  Question  Question

Pour n’avoir pas su régler cette question au mieux des intérêts nationaux et avoir laissé les politiciens congolais la traiter à leur guise, c’est-à-dire avec légèreté et irresponsabilité, vos prédécesseurs n’échapperont pas au jugement du tribunal de l’Histoire : Joseph Kasa-Vubu a candidement longtemps cru qu’en évitant de s’impliquer dans la résolution des conflits politiques et interethniques du Kivu, il faisait œuvre utile en s’abstenant, disait-il, de se mêler « des affaires intérieures d’un autre Etat ». 

Ainsi, en 1965, au retour d’une mission à Bujumbura, le Premier Ministre Moise Tshombe, qui faisait partie de sa délégation, n’avait pas réussi à le convaincre d’atterrir à Bukavu pour y régler des problèmes urgents requis par la situation. Parce que, pour le chef de l’Etat originaire du Mayombe, Bukavu et Goma étaient censées être des villes « étrangères ». Au point que, durant tout son mandat de 5 ans à la tête du pays, il a soigneusement évité de poser ses pieds au Kivu. Résultat, nous avons eu droit à la contestation des « provincettes », puis aux premiers conflits interethniques post-coloniaux qui ont culminé dans le «mulelisme » et la guerre dite de « Kanyarwanda », en 1964.

Joseph-Désiré Mobutu, alias Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga a fait exactement l’inverse. Il s’est bâti une résidence de rêve à Goma et une tente bédouine à la Rwindi, en plein Parc national des Virunga. Pendant plus de 30 ans, il a tissé dans les deux Kivu la toile d’une manipulation interethnique tous azimuts, attisant la haine des uns, flattant l’ego des autres et, pour finir, les opposant tous dans des conflits armés meurtriers dont, aujourd’hui encore, nous vivons des séquelles indélébiles. 

Quant à Laurent-Désiré Kabila, seul le respect que nous vous devons, au titre de vos fonctions actuelles, nous retient de fustiger son comportement à l’égard de notre communauté. Mais vous n’en ignorez rien, ni de sa gravité, ni de ses conséquences sur la vie de notre nation. Qu’il vous suffise simplement de savoir que nous n’avons rien oublié et que seuls les impératifs de réconciliation nationale pourraient nous conduire à pardonner. 

Récemment, certains pêcheurs en eau trouble, au service d’on ne sait quels intérêts sordides, se sont mis en tête de dresser des listes destinées à provoquer des perquisitions intempestives et unilatérales dans des propriétés privées, sous prétexte de rechercher des caches d’armes imaginaires. Comme par hasard, ces propriétés ont la particularité d’appartenir exclusivement à des congolais rwandophones. La liste qui en a été dressée est manifestement le résultat de la pure délation et ne procède pas du renseignement, si l’on s’en tient au caractère bredouille des résultats obtenus. Ceci n’est pas sans rappeler la période sombre qui a entouré le crépuscule du régime Mobutu, à l’époque des opérations « Kimya » et « Mbata» au cours desquelles nous étions visés en tant que communauté. Certains parmi nous, soupçonnés à tort de tenir des caches d’armes ont été l’objet de rafles mouvementées et gardent encore dans leur chair des stigmates consécutifs aux coups de ceinturon de la tristement célèbre Division Spéciale Présidentielle (DSP). 

En ces temps-là, l’Etat avait fait de nous le bouc-émissaire de ses échecs et de sa faillite et n’hésitait pas à nous désigner à la vindicte populaire. Or, actuellement le même scénario semble refaire surface. Il serait malheureux, voire dangereux que la montée en puissance des forces de la haine et de l’exclusion soit associée à votre nom ou à votre mandat. Cela n’a jamais porté chance. Refusez, Excellence Monsieur le Président de la République, que votre entourage vous « cochonne le Congo», pour paraphraser un soudard célèbre dont beaucoup de nos compatriotes se souviennent bien et pour cause. Car, il faut bien que les choses soient claires : nous demeurerons fidèles et loyaux envers la République, la démocratie et les institutions. Mais, nous tiendrons, désormais, pour ennemi du processus de paix et traiterons en tant que tel tout celui qui, pour des intérêts inavoués, tentera de semer la discorde au Nord Kivu, de polluer le climat serein qui caractérise aujourd’hui ses habitants. Comme on dit du côté de Malemba-Nkulu, « Yo tufuila ino intanda bashile bankambu ». « Pour la paix de cette terre que nous ont léguée nos ancêtres, nous sommes prêts à mourir ». 

C’est le serment qui lie désormais entre eux les habitants de notre Province, toutes ethnies confondues, réconciliées et conscientes de posséder en commun ce patrimoine inaliénable qu’est la terre congolaise du Nord-Kivu. Je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, les seuls sentiments de respect qu’un citoyen libre doit à son chef d’Etat.

Albert Mbanza Gukeba"






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Message  ndonzwau 27/6/2015, 3:30 pm

ndonzwau a écrit:
"Document d’Histoire:
Lettre ouverte adressée à "Joseph Kabila" en février 2006 par un "Congolais rwandophone"
silent  silent  bom  bom  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 293360  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 293360  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 331854  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 331854  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 231272  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 231272  LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 231272
 
LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Kabila%20Sifa
"Joseph Kabila" et sa "mère" Sifa Mahanya lors du mariage avec "Marie-Olive" en juin 2006.

Concerne : L’exclusion comme menace mortelle qui pèse sur la cohésion nationale.

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Excellence Monsieur le Président de la République,

Dans un récent mémo adressé « A qui de droit », les représentants de la communauté rwandophone du Nord-Kivu avaient déploré, avec beaucoup d’amertume, votre propension à sélectionner avec un soin particulier vos collaborateurs immédiats parmi nos concitoyens les plus connus pour leurs propos haineux et exclusivistes à l’endroit de la communauté congolaise rwandophone. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
[...] 

Albert Mbanza Gukeba"


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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

Document d'histoire, cette lettre n'en reste pas moins actuelle, elle pose des questions jamais résolues, encore fatales pour notre cher pays ! Que nous apprend-elle concrètement ?

1° Quoi que puisse nous enseigner l'historiographie coloniale attitrée qui à raison ne fait pas du kinyarwanda et des rwandophones (qu'on les appelle banyarwanda ou plus opportunément banyamulenge) une langue et une ethnie Congolaises (EIC, Congo belge), une expertise plus fouillée et moins orientée tempère cette affirmation ! Il existait bien avant la colonisation çàd avant la création d'un État moderne nommé Congo, quelques populations étrangères d'origine rwandaise (eu regard d'un royaume du Rwanda identifié et organisé aux frontières orientales des limites de cet Etat) installées donc immigrées au Congo pour des raisons politiques et socio-économiques...

L'explication est logique : la proximité d'espaces peu peuplés mais fertiles ou propices à l’élevage ainsi que des mini-royaumes morcelés avec leurs divers "bami" autant hospitaliers de nature ou par opportunité que relativement faibles, à l'Ouest à côté d'un "Rwanda", royaume centralisé avec des périphéries qui avaient des raisons de fuir l'étau central aussi bien que de quitter des collines exiguës peu fertiles et pauvres ; les conflits "socio-politiques et ethniques" et des périodes de disette ne manquèrent pas et ne manquent pas et expliquaient et expliquent encore cette émigration-soupape vers un Ouest plus large et donc plus prometteur...

La nuance de taille à souligner utilement ici est que non seulement ces populations "rwandophones" se savaient et se voulaient "étrangères" mais aussi les nande, hunde, shi... devenus sujets de Léopold II puis du Congo belge sur le bord occidental les considéraient légitimement comme étrangères, immigrées sur leurs terres mais aussi qu'eux-mêmes se savaient et se voulaient "étrangeres", venus du Rwanda voisin ! Le fait s'intensifiera avec les implantations systématisées d'autres "rwandophones" par le colonisateur sur ces mêmes terres (Rutshuru, Masisi, Walikale...) !  


2° Aussi que n'en déplaise notre auteur, les "rwandophones Congolais" continuent à poser problème non pas tant parce que les autres ethnies leur dénient une implantation ancienne ou ne disputeraient que leur dynamisme mais d'abord parce que ces derniers portent une loyauté douteuse ou opportuniste à géométrie variable envers leur pays d'adoption, comme quelque part incapables de couper le cordon ombilical politique avec le Rwanda de leur origine et de leur famille au moment où le Congo est confronté à une guerre de déstabilisation, de pillage et de balkanisation de la part de ce même Rwanda...
Les propos comminatoires, menaces et chantages de notre Compatriote rwandophone ne rendront hélas pas moins victimes ces congénères ethniques en même temps que les autres tribus du Kivu et par ricochet tout le Congo aussi longtemps que cette question de loyauté de leur part ne sera pas tranchée !

Ils représentent une infime population par rapport à celle des autres tribus au Kivu et encore pire par rapport à tout le reste du Congo qui compte des centaines de tributs.
Mieux ou pis, ils ne seront  pas toujours en position de force comme ils le sont aujourd'hui avec l'appui du Rwanda, de l'Ouganda et de l'Occident ! Le fonds de commerce tissé autour du génocide rwandais de 1994 auquel ne participa aucun Congolais mais qui vit s'entre-tuer des Rwandais entre eux finira un jour par moins payer et les Congolais dans leur large majorité tiennent à l'intégrité de leur État actuel...


3° La généalogie biologique de JK et son passé de vie comme politique rwando-tanzanien sont les autres révélations de cette lettre ! Si la fiabilité de tous les détails que nous conte notre auteur ne peut être complètement attestée, l'authenticité de l'essentiel, les origines maternelles tutsi et son vécu rwando-tanzanien y compris dans l'APR est plutôt plausible !
Alors le plus préoccupant n'est pas tant le silence et la manipulation organisées par les puissants du moment autour de Cette supercherie ni même la contravention à notre Constitution, ne peut être PR qu'un Congolais de père et de mère, c'est d'abord notre défaillance générale à nous être laissés abuser à ce point jusqu'aujourd'hui sur ce mensonge et surtout que celui-ci fait le lit d'une occupation étrangère inacceptable dont notre pays peine à sortir !

Ainsi si celui qui nous sert aujourd'hui de Magistrat Suprême a des origines et un passé rwandais cela nous enserre plus lourdement dans le nœud jamais tranché de l'occupation (ougando)rwandaise actuelle qui explique la longue et meurtrière guerre de l'Est, un écueil majeur pour notre Congo...
Elle  obère oh combien toutes nos possibilités d'un développement (socio-économique et démocratique) ! La gouvernance par défi, inefficiente et mortifère qui règne à Léo au sommet de l’État en est l'explication visible, un pouvoir traître à son pays parce quelque part complice avec l'occupant !

C'est là notre grand malheur; le reste du discours de notre auteur rwandophone n'est d'abord qu'instrumentalisation opportuniste d'un problème mal posé, hélas, hélas !
A bon entendeur...



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ndonzwau


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Message  Admin 2/7/2015, 8:24 pm

Il partira nous assure un envoyé des dieux



http://www.direct.cd/actu/2015/07/02/exclusif-joseph-kabila-ne-brguera-pas-un-troisieme-mandat-diplomate.html

http://www.aa.com.tr/en/world/547930--drcs-kabila-will-not-stand-for-third-term-diplomat
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Message  ndonzwau 15/12/2015, 12:42 am

"RDC : Kabila affirme que l’étranger n’a pas « les solutions » aux problèmes du pays"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/14/rdc-kabila-affirme-que-l-etranger-n-a-pas-les-solutions-aux-problemes-du-pays_4831970_3212.html
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-kabila-affirme-que-letranger-na-pas-les-solutions-aux-problemes-du-pays

"Arrêt sur image : "J’y suis, j’y reste!" "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10449

"RDC: discours offensif du président Kabila devant le Congrès"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151214-rdc-discours-offensif-president-kabila-congres-dynamique-g7

"RDC: Joseph Kabila appelle à l’unité nationale au sortir du dialogue national"

° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13747:rdc-joseph-kabila-appelle-a-l-unite-nationale-au-sortir-du-dialogue-national&catid=90:online-depeches

"Discours sur l’état de la nation : la majorité applaudit, l’opposition boude"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/14/actualite/politique/discours-sur-letat-de-la-nation-la-majorite-applaudit-lopposition

"Jean Lucien Busa : « Le président Kabila place la RDC dans une perspective du chaos »"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/14/actualite/politique/jean-lucien-busa-le-president-kabila-place-la-rdc-dans-une

"Joseph Kabila: «Désormais, la RDC n’inspire plus la frayeur au personnel navigant»"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/14/actualite/economie/joseph-kabila-desormais-la-rdc-ninspire-plus-la-frayeur-au-personnel

"RDC: Joseph Kabila veut un processus électoral «fruit d’un consensus librement dégagé»"

° http://www.radiookapi.net/2015/12/14/actualite/politique/rdc-joseph-kabila-veut-un-processus-electoral-fruit-dun-consensus

° http://www.rfi.fr/afrique/20151214-rdc-president-kabila-attendu-congres-opposition-udps
° http://www.radiookapi.net/2015/12/14/actualite/politique/discours-sur-letat-de-la-nation-les-deputes-de-lopposition-annoncent
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13731:conformement-a-une-exigence-constitutionnelle-kabila-devant-le-congres-l-heure-de-verite&catid=85:a-la-une&Itemid=472

"Discours sur l’état de la nation : «Kabila» va parler. Pour dire quoi ? "

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10448




Compatriotiquement!

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Message  ndonzwau 16/12/2015, 4:53 pm

"Message sur l'Etat de la Nation
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=41&newsid=203361&Actualiteit=selected
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat!
Honorables Députés et Sénateurs,


Je suis devant vous ce jour, une fois de plus, afin de rendre compte de l’état de la Nation.
A ce sujet, comment ne pas évoquer, au seuil de mon propos, la catastrophe naturelle que viennent de connaitre plusieurs villes et localités de notre pays, du fait des inondations causées par des pluies diluviennes, et qui ont entraîné la perte de plusieurs dizaines de vies humaines.
Au-delà des mesures déjà prises, et de celles en cours pour prévenir et faire efficacement face à ces genres de situations à l’avenir, je tiens à exprimer, au nom de la Nation attristée et en mon nom personnel, nos sincères condoléances à toutes les familles éprouvées.
En mémoire des victimes de ces inondations, comme de ceux de nos compatriotes qui, au cours de l’année 2015, sont tombés sur les différents théâtres des opérations militaires ou nous ont quittés, dans l’exercice de leurs charges publiques ou non, je vous prie mesdames et messieurs de vous lever et de garder une minute de silence.
(...)
Honorables Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Honorables Députés et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs,

Au regard de ce tour d’horizon, les perspectives pour notre pays sont en définitive plus qu’encourageantes.
A chacun de nous de contribuer à amplifier la tendance au cours des annees à venir.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.
Mesdames et messieurs, je vous remercie. "



"Discours sur l’état de la nation : La "Dynamique de l’Opposition" contre-attaque
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10453
Dans son discours sur l’état de la Nation, lundi 14 décembre, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, le président sortant "Joseph Kabila" s’en est pris en termes à peine voilés aux ténors du "G7" ainsi qu’à ceux de la "Dynamique de l’Opposition". Il les a littéralement livrés en pâture. Selon lui, ces acteurs politiques font preuve "de mauvaise foi" en choisissant "de manière délibérée" de s’enfermer dans des "postures négativistes" en "refusant le dialogue au profit des complots contre la République et promettant sang et sueur au peuple congolais". Dans leur communiqué, les membres de la "Dynamique" clament haut et fort leur attachement à l’alternance autant que leur ferme résolution à ne céder en aucun cas aux chantages, aux menaces et aux intimidations. Ils persistent et signent : "le Dialogue demeure, dans le contexte actuel, inopportun". Ambiance!

Dans un communiqué publié, mardi 15 décembre, à Kinshasa, sous la signature du sénateur Raymond Ramazani Baya en qualité de modérateur ad intérim, les membres de la "Dynamique" notent en liminaire avoir suivi "avec intérêt" le discours de "Joseph Kabila" sur l’état de la nation. Ils relèvent, au passage, que cette allocution est l’un de derniers "messages solennels à la Nation" de l’actuel chef de l’Etat.

Après cette entrée en matière, ils passent à la contre-attaque en observant "avec consternation" que "Monsieur Kabila a raté-là l’occasion de rencontrer les attentes du peuple congolais notamment en ce qui concerne le respect de la Constitution de la République, préférant adopter une attitude belliciste contre ceux qui se conforment et soutiennent l’ordre constitutionnel".
Et de poursuivre : "Pourtant : l’insécurité généralisée bat son plein sur toute l’étendue du territoire et particulièrement à l’Est (...) où des compatriotes sont massacrés chaque jour dans l’indifférence totale du régime Kabila; la corruption et l’impunité sont érigées en mode de gouvernance; la population congolaise, abandonnée à son triste sort, croupit dans la misère".

On rappelle que dans son message, "Joseph Kabila" s’était félicité "des performances réalisées en termes de stabilisation du cadre macroéconomique". Sur le plan sécuritaire, il avait déclaré que "l’ensemble du territoire national est aujourd’hui sous le contrôle du gouvernement de la République. Comme à l’accoutumée, il a mis un petit bémol en parlant "de quelques poches de résistance résiduelles des forces négatives en voie d’éradication par les forces armées et la police". Du déjà entendu.
En guise de réponse aux menaces proférées à leur encontre par le président sortant "Joseph Kabila", les membres de la "Dynamique" réaffirment "leur attachement sans équivoque à l’alternance démocratique du pouvoir en décembre 2016" ainsi que "leur conviction inébranlable que le Dialogue, dans le contexte actuel, demeure inopportun". Et de conclure qu’ils "ne céderont ni aux chantages, ni aux menaces et encore moins aux intimidations".

"Joseph Kabila" a, pour sa part, indiqué que "le dialogue national va démarrer, après la mise en place, en cours, du comité préparatoire et celle prochaine de la facilitation internationale". Selon lui, ces assises ont pour objectif de "trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral, ouvrant ainsi la voie à des élections crédibles et apaisées"."


"Congrès en RDC: l’opposition dénonce les menaces de Kabila"
° http://www.rfi.fr/afrique/20151215-congres-rdc-opposition-menaces-kabila-constitution-election-presidentielle


"Kyungu wa Kumwanza: «Nous aurions voulu entendre le président faire allusion à son départ»"
° http://www.radiookapi.net/2015/12/16/actualite/politique/kyungu-wa-kumwanza-nous-aurions-voulu-entendre-le-president-faire


° http://www.radiookapi.net/2015/12/15/actualite/politique/alphonse-maindo-le-dialogue-nest-pas-justifie
° http://www.radiookapi.net/2015/12/15/actualite/en-bref/kinshasa-embouteillage-la-suite-du-discours-de-le-congres
° http://www.rfi.fr/emission/20150814-rdc-mandat-kabila-bazaiba-masudi-mlc-oppose



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Message  Imperium 16/12/2015, 10:11 pm

DES SHEGES EN CRAVATES...
Imperium
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Message  ndonzwau 16/2/2016, 4:50 am

"RDC : L’armée et la Garde Républicaine sur le point de se mutiner ? – JJ Wondo
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-larmee-et-la-garde-republicaine-sur-le-point-de-se-mutiner-jj-wondo/

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 FARDC

Kabila dirige une armée frustrée, qui ne cesse d’accumuler des humiliations ?


Malgré des mesures préventives et dissuasives de sécurité, consistant particulièrement à acheter massivement le matériel militaire, il nous revient de plusieurs sources militaires que le moral des troupes ne cesse de baisser du fait de la détérioration croissante des conditions de vie et de travail des militaires. Les troupes déployées au front alignent des mois sans être payées et la grogne gagne du terrain même au sein de la Garde républicaine (GR) où le Général Kampete, le commandant de la GR, a pu désamorcer une insurrection armée en novembre dernier.
Les FARDC[1], particulièrement la Garde républicaine, sont actuellement structurées à dessein par la stratégie de survie politique de Kabila. La hiérarchie militaire semble déconnectée progressivement de la base. A l’instar du reste de la société, les FARDC sont également rongées par la crise socio-économique et le népotisme qui y règne au détriment des subalternes, laissés-pour-compte. Une rupture s’installe graduellement entre une frange des troupes d’élite, majoritairement recensée dans la Garde républicaine, et le reste de l’armée et des hommes de troupes, en majorité mécontents de leur vécu quotidien, dont plusieurs ne cessent de nous contacter en privé pour nous faire état de leur condition d’abandon. La dernière datait de décembre 2015 lorsqu’une unité de l’armée a été abandonnée sans assistance sociale pendant plus d’un mois à l’aéroport de Luano, à Lubumbashi, par l’équipage militaire qui a préféré transporter des civils vers Kinshasa, moyennant de l’argent.

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Gen-Olenga
Le Gen d’armée François Olenga, le chef d’état-major particulier et chef de la maison militaire du Présiden

Des généraux et une partie des éléments de la GR gratifiés pendant que les troupes des FARDC broient du noir

L’entourage sécuritaire du président Kabila entretient une politique des deux poids deux mesures au sein des FARDC afin de constituer une minorité de troupes loyales à Kabila. C’est ainsi qu’à la suite de la défection des éléments GR du camp Kimbembe au Katanga, le général Ilunga Kampete a séjourné pendant plusieurs semaines à Lubumbashi en novembre 2015 pour soudoyer et choyer financièrement les autres éléments restants de la GR. « Le président Kabila a mis à sa disposition tous les moyens nécessaires (des sacs de billets de 100 USD et de 20.000 FC)…»[sup][2][/sup] alors que les autres éléments de la GR et des FARDC déployés dans le reste du territoire reçoivent un salaire de misère et broient du noir.
Dans une récente publication, nous avons fait état de la distribution des jeeps 4X4 de marque Toyota aux généraux retraités et en fonction de l’armée en plus de grosses sommes d’argent reçus en vue d’obtenir leur soutien dans un plan visant à maintenir Kabila illégalement à la tête d’une transition politique de trois ans[3].

Grogne et mécontentements discrets à la GR

Selon plusieurs informations recoupées des différentes sources de la Garde républicaine, Kabila a décidé de ne pas payer les primes de 100.000 FC (environ 100 $) à aux éléments de la GR pour le mois de décembre 2015. Les soldats de la GR n’ont reçu que leur salaire FARDC et les vivres comme tous les autres militaires FARDC. La prime de motivation de la Présidence de la république (mois de décembre 2015) n’a donc pas été payée sur instruction personnelle de Kabila.

Il semble que Kabila ne veut plus d’une armée à deux vitesses en cette période cruciale. Il craint la mutinerie des autres militaires qui ne reçoivent pas ces primes. En effet, si les éléments de la GR reçoivent les primes de motivation, les autres soldats commandos des Forces de réactions rapides (FRR) déployés dans les 3 Zones de défense dont la 11ème brigade commando/FRR stationnée à Maluku (à l’Est de Kinshasa au-delà de l’aéroport international de NDjili) et qui sont aussi très fidèles au régime risquent également de réclamer les primes de motivation. Alors, c’est pour éviter une réaction négative et des divisions au sein de l’armée, que le Président a décidé de suspendre les primes de motivation des militaires de la GR pour le mois de décembre 2015, tout en augmentant la rations alimentaire afin d’éviter un grand mécontentement. Il a demandé à Oscar (Gén. Olenga) de préparer les primes de motivation du mois de janvier 2016 qui doivent inclure les 3 brigades commandos/FRR : 31ème, 11ème, 32ème. Ce qui fait que la Maison militaire du Président sera en dépassement de crédit. Mais, il semble que Kabila tient à ce que les autres unités qui lui sont aussi fidèles, comme les FRR, soient payées car il ne veut pas mécontenter les FRR qui sont, selon lui, de braves soldats et efficaces au combat.
Ainsi, la maison militaire a décidé de réduire les primes des soldats de la GR de 100.000 FC (Francs congolais) à 50.000 FC car les moyens financiers disponibles sont insuffisants et en contrepartie, ils ont reçu la promesse d’augmentation de leurs rations alimentaires
Selon nos différentes sources au sein de la GR, cette mesure est très mal acceptée par les troupes de la GR : « Les soldats boudent car leurs primes de motivation seront réduites de moitié car élargie aux autres militaires. Mais pour le moment, ils sont à leurs postes et travaillent normalement, mais ils grognent en privé. »

DESC : Ils réagissent comment concrètement ?
Ils boudent, murmurent et c’est tout pour le moment ; mais depuis la distribution des Toyota à leurs chefs, le risque d’une mutinerie est de plus en plus élevé dans certaines casernes du pays. Les soldats ont l’impression d’être floués par leurs chefs et ne croient plus que Joseph Kabila pourra un jour leur apporter la solution à leur situation miséreuse.

Des signes de nervosité de la GR recensés ces derniers temps

L’entourage militaire de Kabila semble oublier les autres unités des FARDC, clochardisées et laissées-pour-compte. Il s’agit notamment des troupes déployées dans les opérations militaires Sukola 1 contre les présumés rebelles ougandais ADF à Beni et Sukola 2 contre les rebelles rwandais des FDLR à l’Est du pays, qui alignent des arriérés de paiements de leurs soldes militaires et manifestent leurs démotivations au combat contre un ennemi mal identifié. A ceux-là, il faut ajouter également les éléments de la police nationale congolaise, parmi lesquelles les unités de la LENI (Légion nationale d’intervention) et les GMI (Groupes mobiles d’intervention) qui viennent d’être récemment équipées en matériels de maintien de l’ordre et de communication avec un lot de 7500 radios Motorola portatif DP4801[sup][4][/sup] équipées de Bluetooth et GPS intégrés fournis par la société Motorola Israël[5], sans pouvoir bénéficier des primes spéciales accordées aux GR. Ces fonds spéciaux décaissés par leurs chefs ont été distribués entre quelques généraux et leurs collaborateurs directs.

Il sied de rappeler qu’en juillet 2014, le président Kabila a fait l’objet des menaces sérieuses de coup d’état de la part d’un groupe d’officiers de la GR, proches du général John Numbi[6]. Cette menace a été prise très au sérieux par l’entourage militaire de Kabila qui a proposé d’éloigner les militaires récalcitrants, en les envoyant principalement en formation en Alexandrie en Égypte[7]. Depuis, le général Olenga, le Chef d’état-major particulier du président Kabila, se méfiant personnellement de la GR, essaye de diluer l’influence de celle-ci en renforçant la protection de Kabila et de son régime par des éléments des forces de réaction rapide. Une situation qui provoque depuis une vive dissension entre le général Olenga et son ancien poulain, le général Gaston-Hughes Ilunga Kampete, le Commandant de la Garde républicaine. Nos sources nous informent que les relations entre les deux hommes sont très tendues.
Par ailleurs, il faut aussi rappeler l’attaque manquée du convoi de Kabila en juillet 2015, après sa participation au défilé du 30 Juin 2015 à Matadi. Cette attaque s’est déroulée pendant que des personnes non identifiées ont jeté des tracts dans différentes casernes militaires de la capitale: au camp Kokolo (Siège de la Force terrestre), au camp Ndolo (siège de la Force aérienne), à la base navale à Kingabwa (à Kinshasa) et au camp Badiadingi à Mont-Ngafula. Ces tracts, répandaient la « rumeur » selon laquelle : le président Kabila a donné une prime de 100$ américains, des sacs de riz, des cartons de poulets à chaque soldat pour la fête de l’indépendance du 30 juin 2015, comme il le fait en principe chaque année. Mais que tous ces produits ont été détournés par les Généraux Dieudonné Banze Lubunji (Chef d’état-major de la force terrestre et ancien commandant de la GR) et Gabriel Amisi Kumba Tango Four (Commandant de la 1ère Zone de Défense)[8].

Dans la vague de la vulnérabilité de l’armée, nous noterons enfin la défection d’une compagnie d’environ 200 militaires du camp Kimbembe à Lubumbashi en septembre 2015, emmenant avec eux quatre missiles portatifs Manpads[9]. La disparition de ces soldats d’élite des FARDC a poussé Kabila à considérer le Katanga comme une zone opérationnelle de guerre. Nous y reviendrons prochainement sur cette situation qui risque d’exploser à tout moment et dont nous avons déjà livré l’état des lieux sécuritaire[10] préliminaire.
Dans notre analyse intitulée : « Ma lecture 2 – RDC 2016 : Equations, les hommes en vue et mes craintes », nous avons relevé le risque de l’immixtion de l’armée dans le jeu politique, à l’instar du Burkina Faso. Sur base des informations crédibles, nous avons particulièrement attiré l’attention sur la Garde républicaine qui peut opérer un coup d’état à la fois en faveur ou contre Kabila[11]. Cette éventualité a également été confirmée par l’ancien secrétaire d’État américain aux Affaires africaines, Herman Cohen, qui a déclaré sur Al Jazeera que la Garde Républicaine était divisée et qu’une grande partie de ses troupes ne défendrait plus Kabila si ce dernier s’obstinait à se maintenir au pouvoir ou à « glisser »[12].

La guerre des clans au sein de l’entourage sécuritaire présidentiel

Il nous revient de plusieurs sources recoupées que le pouvoir de Kabila, même son pré-carré sécuritaire, est de plus en plus divisé entre d’une part les faucons qui ne veulent pas faire de concession à l’opposition et veulent écraser par la force et de manière dure les manifestants, et d’autre part les colombes (les modérés) ou du moins les personnes qui prônent une approche modérée et légale dans l’intervention de l’armée et des forces de sécurité. « Il y a de sérieuses dissensions dans le pré-carré et des suspicions mutuelles que le boss s’efforce à gérer », nous a confié une source présidentielle.
D’ailleurs, nous avons mentionné des dissensions sérieuses entre le Général François Olenga et son poulain le Général Gaston-Hughes Ilunga Kampete. Le premier est le chef d’état-major particulier de Kabila et le chef de la Maison militaire du président de la République. Olenga a sous son commandement fonctionnel direct la Garde républicaine qui est dirigée par le Général Gaston Ilunga Kampete, un ancien de la DSP et abandonné avec ses troupes par Joseph Kabila en 2000 à Pweto (Nord Katanga) lors de la Guerre contre le RCD-Goma appuyé par le Rwanda). Ilunga Kampete était un homme de confiance du général Olenga qui est en quelque sorte son père spirituel[13]. Mais nos sources nous disent qu’il prend ses distances vis-à-vis d’Olenga depuis que Kabila l’a nommé commandant de la GR. « Le courant ne passe plus entre Olenga et Ilunga Kampete ». Les deux hommes ne partagent plus la même vision de l’armée, particulièrement en ce qui concerne le rôle de la GR.

Aujourd’hui en RDC, la GR est une armée dans l’armée et est capable – avec ses plus de 18.000 hommes – de neutraliser Kabila et le reste de l’armée. Mais nous ne savons pas quelle est l’influence de Kampete sur les troupes de la GR ni l’influence d’Olenga sur ces troupes qui sont très divisées et devenues mutuellement méfiantes.
Il y a aussi le Général Jean-Claude Yav (Chef des renseignements militaires et adjoint d’Olenga à la Maison militaire du Président) et ses frères Philémon Yav (commandant de la 22ème région militaire) et Klein Yav Kabej (actuellement commandant de la base stratégique GR de Kibomango, près de Kinshasa où est entreposé l’armement acheté pour la GR). Selon notre source, Jean-Claude Yav est aussi en conflit ouvert avec Olengaalors que son frère Philémon au Katanga reste très loyal à Olenga. Il faut aussi rappeler que les frères Yav sont des anciens gendarmes katangais exilés en Angola et ont maintenu des contacts avec l’Angola. Je dirais même qu’ils sont soutenus par l’Angola. Or, plusieurs informations reçues des sources nationales et internationales font état du rapprochement entre Katumbi – G7 et l’Angola, par l’entremise de Sindika Dokolo[14], le gendre de Dos Santos, le mari de la milliardaire Isabel Dos Santos[15].
Par ailleurs, cette guerre des clans autour de Kabila fait déjà ses premières victimes. C’est le cas de Georges Monga, le directeur des opérations de l’ANR qui se trouve actuellement en soins à New-York à la suite d’une tentative d’empoisonnement suspect attribué à ses collaborateurs, selon notre source.

Joseph Kabila en passe d’être trahi par son « pré-carré » sécuritaire comme Mobutu en 1997 ?

Ce qui est intriguant dans l’analyse sécuritaire de la RDC est que depuis octobre 2015, le président Kabila a déployé au Katanga un armement lourd et surtout envoyé plusieurs de ses loyaux collaborateurs pour tenter de localiser les déserteurs mais aussi d’endiguer le risque de la menace. Il y a envoyé, sans succès, en missions extraordinaires de longue durée les généraux Ilunga Kampete, Jean-Claude Yav Kabej, Jean-Claude Kifwa Kambili (Tango Tango), Mustapha Mukiza[16], Kalev Mutond, Didier Kazadi Nyembwe (le conseiller privé en sécurité de Kabila, de plus en plus visible ces derniers temps à la présidence) le professeur Jules Katumbwe bin Mutindi, Conseiller principal à la présidence de la république chargé de la sécurité intérieure[17], le directeur des opérations de l’ANR Georges Monga dit Estimé ainsi que le directeur de la branche intérieure des renseignements militaires (ex-Démiap/Intérieur), le colonel Augustin Mamba.
Il y a aussi le général en disgrâce John Numbi que plusieurs sources ont aperçu ces derniers temps en Zambie, plus précisément dans sa ferme de Kitwe près de Ndola. Kabila lui a confié la mission délicate de rechercher les déserteurs GR de Kimbembe. C’est-à-dire, les localiser éventuellement en Zambie, les retrouver et les persuader de regagner les rangs ou à la rigueur les neutraliser en cas de leur refus. Sa mission est d’attirer et infiltrer le réseau de ces déserteurs soupçonnés de se réfugier en Zambie qui pour certains lui feront confiance, après l’échec des missions effectuées par Jean-Claude Yav et Kalev Mutond qui ont séjourné en Zambie les mois écoulés. John Numbi se trouve à cheval entre Kitwe et son autre ferme de Mukeno en RDC, sur la route de Kasenga (à 122 Km au nord de Lubumbashi). Il aurait accepté cette mission car Kabila l’a convaincu qu’il sera arrêté et traduit devant la justice internationale en cas de changement de régime suite à l’affaire du double assassinat des activistes des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidel Bazana et que son seul rempart et protection c’est le régime de Kabila qui lui confère une impunité totale. Mais nous doutons fort que Numbi agisse encore en faveur de Kabila sur base des autres informations à notre disposition et surtout de sa proximité avec l’Angola.

A ce jour, cette armada de sécurocrates déployés au Katanga n’est pas parvenue à retrouver la moindre trace des fugitifs. Deux constats très importants doivent se dégager. Soit que ces collaborateurs de Kabila, cités ci-hauts,sont vraiment incompétents ou alors ils savent où se trouvent exactement ces déserteurs mais établissent de faux rapports à leur chef car ils sont dans la même disposition que les généraux traitres de Mobutu en 1997, c’est-à-dire celui du sabotage de leur chef. Plusieurs indices probants à notre disposition nous obligent de privilégier la seconde hypothèse et l’avenir proche nous en dira plus… Car l’histoire de la RDC risque d’être un éternel recommencement ! Le récent cas d’arrestation arbitraire, illégale du député Martin Fayulu par les agents de la Garde républicaine illustre la thèse du sabotage.
L’arrestation de Fayulu a été une opération de la Démiap/Intérieur planifiée par le colonel Vincent Tambwe (Directeur des Opérations de la Démiap/Intérieur). Vincent Tambwe dépend directement du général tutsi Delphin Kahimbi[1] qui est le chef d’état-major chargé des renseignements militaires (à la Démiap). Pour rappel, l’ancien kadogo Kahimbi était chef de l’équipe militaire du Gouvernement lors de négociations de Kampala avec les rebelles du M23 qu’il a côtoyés comme frère d’armes dans le FPR et l’AFDL. Tous ces officiers cités sont placés sous le monitoring pénal de DESC et des organisations de défense des droits de l’homme.

Cette arrestation montre en outre que ce n’est pas le gouvernement congolais qui dirige et contrôle le pays mais bien le cercle militaire et sécuritaire restreint de Kabila qui décide unilatéralement de mener certaines opérations, sans consulter ni le Parlement ni le Gouvernement (Ministres de la Défense, de la Justice ou de l’Intérieur). La manière dont cette arrestation a été menée dénote un amateurisme puéril car le député Fayulu est protégé par l’immunité parlementaire et ne peut faire l’objet d’arrestation dans les conditions  rapportées par la presse. Il s’agit d’une grave violation des dispositions constitutionnelles (article 107)[sup][18][/sup] et légales. Par ailleurs, l’armée, encore moins la GR, n’est pas légalement habilitée à procéder à une arrestation judiciaire de n’importe quel citoyen. Même Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale, a déclaré que quels que soient les faits reprochés à Fayulu, il ne devrait pas être détenu. Outre le caractère arbitraire et l’amateurisme de cette arrestation ridicule, je me pose la question si l’entourage de Kabila ne l’induit pas sciemment en erreur.L’hypothèse de sabotage de Kabila par ses proches collaborateurs militaires me semble plausible et ne doit pas être exclue.

Conclusion

Le népotisme et le clientélisme au sein de l’armée (FARDC) ne cessent de créer une fracture sociale entre une frange de l’élite, majoritairement recensée dans la GR, et les militaires des autres composantes des FARDC. A cela, il faudrait ajouter la diminution des primes des soldats de la GR qui manifestent déjà leurs mécontentement. Tout cela augmente le risque d’impacter le moral et la discipline des troupes dont il faudrait probablement s’attendre à des mutineries. Plusieurs militaires sont de plus en plus convaincus que le régime de Kabila ne leur apportera plus aucune amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ce qui n’est pas faux. Ils seront de plus tentés soit à se mutiner, et on en a même évité dans les mois passés à Kinshasa (GR), soit à laisser faire. L’affaiblissement à dessein du reste de l’armée sur le plan intérieur pourrait jouer contre le régime de Kabila.
Selon notre analyse, l’entourage sécuritaire et même politique de Kabila manifeste plutôt une loyauté opportuniste ou d’intérêt envers son chef. Il ne s’agit pas d’une loyauté idéologique. Donc, malgré les divisions, la loyauté envers Kabila reste très fragile. D’autant que certains de ces officiers ont été dans les FAZ (Forces armées zaïroises) sous Mobutu et l’avaient trahi en 1997. D’autres ont été proches de Laurent-Désiré Kabila et étaient au courant (et ont même participé activement ou passivement) à son assassinat. A la suite de la gratification des généraux avec des Toyota et des milliers de dollars[19], certains soldats mécontents, s’exprimant sous anonymat, ont déclaré : « Ba généraux basalaka na ba bureaux mais tala mbongo ebele bazo zwa, soki eyindi bazwa mpe madonki babunda » (Les généraux se cantonnent dans leurs bureaux mais sont grassement gratifiés, mais en cas de troubles, qu’ils prennent aussi les armes pour se battre)[20].

Toutefois, nos sources (Renseignements militaires ; contacts GR à Kinshasa ; Contacts militaires à Lubumbashi ; État-major des FARDC à Kinshasa) nous parlent d’une nette cassure entre les troupes y compris ceux de la GR (qui veulent d’un changement qui signifie pour eux une nette amélioration de leurs conditions de vie et de travail) et les officiers généraux et supérieurs, isolés et coupés de la base, qui croient encore au régime de peur de perdre leurs avantages, positions et statuts sociaux et professionnels. Toutes ces sources admettent que l’armée, dans une grande majorité, est favorable à une alternance démocratique à la fin du mandat constitutionnel du président Kabila qui a atteint ses limites en matière de sécurité et de réforme inefficace des services de sécurité. Tous, comme en 1996 et 1997 sous Mobutu, espèrent un changement avec le prochain président censé être élu « démocratiquement » !
Il me revient de rappeler que les armées oisives et détournées de leur mission principale de défense du territoire pour s’intravertir vers des missions de police politique intérieure finissent souvent par se mutiner.

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC"

Références

[1] FARDC : Forces armées de la RDC.
[2] See more at: http://desc-wondo.org/fr/rdc-une-situation-politique-et-securitaire-pre-explosive-dans-lex-katanga-jj-wondo/#sthash.qL69Qo7G.dpuf.
[3] http://desc-wondo.org/fr/kabila-gratifie-les-generaux-fardc-en-contrepartie-de-leur-soutien-pour-une-transition-de-36-mois-flash-desc/.
[4] The fully-featured DP4800 / DP4801 portable delivers unrivaled voice and data communications with optional integrated GPS plus Bluetooth audio and data, text messaging full-colour display with day/night mode to make reading text messages easier, and best-in-class audio that includes Intelligent Audio and customisable voice announcement feature. Available in UHF and VHF frequency bands, the DP4800 / DP4801 features a 5-line display, full keypad, up to 1,000 channel capacity, five programmable buttons, emergency button, IP57 specifications for submersibility and FM intrinsically safe option.
https://www.google.be/search?q=motorola++dp+4801&biw=1680&bih=884&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwjTv-qaiMfKAhUG8Q4KHV2IB8kQsAQIPA&dpr=1.

[5] afin de remplacer le système de radio-néozélandais choisi par l’Union européenne pour la PNC en 2006 mais qui se révèle aujourd’hui obsolète, inadapté et inefficace.
[6] http://desc-wondo.org/fr/alerte-desc-la-garde-republicaine-a-menace-de-renverser-joseph-kabila/.
[7] http://desc-wondo.org/fr/kabila-neutralise-subtilement-les-officiers-frondeurs-de-la-gr-en-les-envoyant-en-egypte-jj-wondo/.
[8] http://desc-wondo.org/fr/desc-confidentiel-kinshasa-a-frole-une-mutinerie-generalisee-le-cortege-de-kabila-mitraille/.

[9] http://desc-wondo.org/fr/une-nouvelle-rebellion-des-elements-de-la-gr-en-gestation-au-katanga-jean-jacques-wondo/.
[10] Jean-Jacques Wondo, RDC : Une situation politique et sécuritaire pré-explosive dans l’ex-Katanga ?, 08/12/2015 – http://desc-wondo.org/fr/rdc-une-situation-politique-et-securitaire-pre-explosive-dans-lex-katanga-jj-wondo/.
[11] http://desc-wondo.org/ma-lecture-2-rdc-2016-equations-et-les-hommes-en-vue-jean-jacques-wondo/#sthash.cWFKW9qK.dpuf.
[12] https://www.youtube.com/watch?v=qwJRIXFkpco&feature=youtu.be.
[13] JJ WONDO, 19 Nov 2014, “Portrait : Qui est Ilunga Kampete, le nouveau commandant de la Garde républicaine ?” in http://desc-wondo.org/fr/portrait-qui-est-ilunga-kampete-le-nouveau-commandant-de-la-garde-republicaine/.

[14] Sindika Dokolo est né en 1972 à Kinshasa, d’une mère d’origine danoise et d’un père congolais self-made man qui ouvrit en 1970 la Banque de Kinshasa (première banque créée par un Africain sur le continent) et qui collectionnait l’art premier, que Sindika Dokolo préfère appeler « classique ». Il a grandi entre la Belgique et la France avant de rejoindre son père en 1995 pour travailler à ses côtés. Fuyant les premières années du régime Kabila, il débarque en 1999 à Luanda où il monte rapidement plusieurs sociétés. Il est aujourd’hui actif dans différents secteurs (ciment, mines, pétrole, télécoms), et marié depuis 2003 à Isabel dos Santos, femme d’affaires et fille aînée du président angolais José Eduardo dos Santos. En savoir plus surhttp://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/20/sindika-dokolo-nous-africains-allons-integrer-lemonde-de-l-art-sans-baisser-notre-pantalon_4598180_3212.html#2XxausoXWa2CsEw8.99. Installé à Luanda depuis 1999, il rejoint les fonctions d’homme d’affaires, d’opérateur culturel et de président de la Fondation Sindika Dokolo. Sindika Dokolo possède plusieurs entreprises en Angola. Il siège au conseil d’administration de l’entreprise de ciment Nova Cimangola; il est un membre du conseil d’administration d’Amorim Energia, entreprise qui possède un tiers de la compagnie pétrolière Galp Energia via la Esperanza Holding BV17.
[15] Isabel Dos Santos, fille du président angolais Edouaudo Dos Santos, est née le 20 Avril 1973 à Bakou, Azerbaïdjan, à l’époque de l’URSS. Elle est une investisseuse angolaise. Selon le magazine Forbes, sa fortune s’élève à plus de trois milliards de dollars américains. Ce qui fait d’elle la première femme africaine milliardaire en dollars, aussi la plus riche et la plus puissante de l’Afrique.
[16] Le Général Mukiza est tutsi « munyamulenge » du Sud-Kivu et ancien commandant militaire du MLC de JP Bemba, devenu loyal à J. Kabila.
[17] Professeur Jules Katumbwe Bin Mutindi est l’actuel Conseiller principal à la présidence de la République en charge de la sécurité. Il occupait auparavant le poste de directeur général de l’ANR/Intérieur. Jules Katumbwe a été remplacé à ce dernier poste de l’ANR/intérieur par Roger Kibelisa, originaire de la Province-Orientale, jugé très proche de Daruwezi, l’ancien directeur général de l’ANR.

[18] Article 107 : Aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions.
Aucun parlementaire ne peut, en cours de sessions, être poursuivi ou arrêté, sauf en cas de flagrant délit, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale ou du Sénat, selon le cas.
En dehors de sessions, aucun parlementaire ne peut être arrêté qu’avec l’autorisation du Bureau de l’Assemblée nationale ou du Bureau du Sénat, sauf en cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive.
La détention ou la poursuite d’un parlementaire est suspendue si la Chambre dont il est membre le requiert. La suspension ne peut excéder la durée de la session en cours.
[19] On avance la somme de 50.000.000 FC soit 53.000$ par personne pour les généraux retraités et sans fonction et d’un montant de 100.000.000 FC soit 107.000$ par personne pour les généraux en fonction.
[20] See more at: http://desc-wondo.org/fr/kabila-gratifie-les-generaux-fardc-en-contrepartie-de-leur-soutien-pour-une-transition-de-36-mois-flash-desc/#sthash.ZfbsEyq1.dpuf.


"Ambiance de terreur et de fin de règne à Kinshasa!
Le général Kanyama aux arrêts. Lâché et traqué de toutes parts, «Joseph Kabila» multiplie les signes de panique et d'énervement"

Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2642-ambiance-de-terreur-et-de-fin-de-regne-a-kinshasa-le-general-kanyama-aux-arrets-lache-et-traque-de-toutes-parts-joseph-kabila-multiplie-les-signes-de-panique-et-d-enervement.html


Compatriotiquement!


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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  djino 16/3/2016, 8:26 pm

La VILLA de KABILA EN TANZANIE Filmé par Des Combattants en Tanzanie !


djino


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Message  ndonzwau 17/5/2016, 10:10 pm

"17 mai1997-17 mai 2016 :
Le « Congo libéré » commémore 19 ans d’occupation


LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Ldkabilanet
Laurent-Désiré Kabila passe en revue les "combattants de l’AFDL", en fait, des soldats de l’armée rwandaise, en janvier 1997 à Goma

Ce mardi 17 mai 2016 marque le 19ème anniversaire de la prise du pouvoir à Kinshasa par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) avec « à sa tête » Laurent-Désiré Kabila. Abattre la dictature, établir l’Etat de droit et restaurer la démocratie. Que sont devenus ces objectifs claironnés jadis par ceux qu’on appelait les « libérateurs » ? Les Congolais n’ont pas tardé à réaliser que la «libération» n’était qu’une imposture. Un leurre. Mobutu n’a pas été renversé par des Zaïro-Congolais mais par des « mercenaires » venus de l’Ouganda et du Rwanda. Depuis le 17 mai 1997 à ce jour, l’ex-Zaïre, rebaptisé République démocratique du Congo, est un pays occupé. Un pays administré par un « fondé de pouvoir » qui ne détient que l’apparence de l’imperium. Dix-neuf ans après la prétendue libération, la « dictature mobutiste » a été remplacée par la « dictature kabiliste ». Pire, le Congo-Kinshasa « peine » à rétablir son autorité dans les provinces du Nord Kivu, du Sud Kivu et dans l’ancienne Province Orientale, frontalières respectivement au Rwanda de Paul Kagame et à l’Ouganda de Yoweri Kaguta Museveni.(...)"



"Le 17 mai 1997, l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila prenait le pouvoir à Kinshasa
° http://www.radiookapi.net/2016/05/17/actualite/politique/le-17-mai-1997-lafdl-de-laurent-desire-kabila-prenait-le-pouvoir

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Kabila%252520laurent
Laurent Désiré Kabila, ancien président de la RDC assassiné en 2001

Dix-neuf ans sont passés depuis que l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) prenait le pouvoir à Kinshasa. Laurent-Désiré Kabila qui en était le porte-parole prenait les rênes du pouvoir depuis Lubumbashi, ville qui était tombée entre les mains de la rébellion plusieurs mois plus tôt.  Le 17 mai 1997, les soldats de l’AFDL entraient triomphalement dans la capitale du Zaïre qui sera rapidement rebaptisée République démocratique du Congo.

 
L’entrée de l’AFDL à Kinshasa mettait fin à 32 ans d’un régime dictatorial. Les soldats de l’Alliance sont entrés à Kinshasa à pied dans sa partie Est. L’affrontement tant redouté dans la capitale entre les rebelles et les forces loyales à l’ancien régime n’eut pas lieu. Samedi 17 mai 1997 au matin, les habitants des communes de Masina et Kimbanseke s’étaient massés le long du Boulevard pour voir de plus près ces petits soldats chaussés des bottes en caoutchouc qui avaient réussi à chasser du pouvoir le président Mobutu.(...)"


"RDC: LE CHIRURGIEN QUI "RÉPARE LES FEMMES" APPELLE À UN "CHANGEMENT RADICAL"
° http://www.izf.net/afp/rdc-chirurgien-qui-repare-les-femmes-appelle-un-changement-radical#sthash.lg2pQ2kQ.dpuf
Le célèbre chirurgien congolais Denis Mukwege a appelé mardi à "un changement radical" en République démocratique du Congo le jour de la célébration de la prise de pouvoir par Laurent Désiré Kabila, le père de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila, en référence aux massacres à répétition dans l’est du pays.
Pour le chirurgien, il faut "un changement radical de l'actuel système" parce que "les crimes et barbaries qui sévissent dans l'est de la RDC depuis 20 ans renaissent avec une nouvelle intensité. Les populations ont le sentiment d'être "abandonnées et livrées à elle-mêmes", écrit le médecin dans un message transmis à l’AFP.(...)"


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Message  ndonzwau 18/5/2016, 5:15 pm

PS

"AFDL :19 ans après, quel bilan ?
° http://www.latempete.info/afdl-19-ans-apres-bilan/
Dix-neuf ans sont passés depuis que l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) prenait le pouvoir à Kinshasa.
Laurent-Désiré Kabila qui en était le porte-parole prenait les rênes du pouvoir depuis Lubumbashi, ville qui était tombée entre les mains de la rébellion plusieurs mois plus tôt. Le 17 mai 1997, les soldats de l’AFDL entraient triomphalement dans la capitale du Zaïre qui sera rapidement rebaptisée République démocratique du Congo.(...)"



17 mai 1997-17 mai 2016. Libération du Congo : quel bilan 19 ans après ?
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=10014
17 mai 1997-17 mai 2016, il y a 19 ans, depuis que la RDC, autrefois Zaïre, a été libérée par le Président Laurent-Désiré Kabila et sa troupe (l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo ‘’AFDL’’). Face à une résistance qui s’est effondrée par l’inefficacité de son Chef, Joseph Mobutu, Laurent-Désiré Kabila avait pris le pouvoir officiellement le 20 mai 1997, changeant ainsi la dénomination de Zaïre en République Démocratique du Congo.
La libération a-t-elle été au bénéfice du peuple ? Telle est la question qui a présidée à la rédaction de cet article, soutenue par des sous questions, dont le bilan de la libération 19 ans après, la conservation de la démocratie ainsi que la situation politique actuelle du pays.(...)"



"RDC : bilan de la révolution du 17 mai
° http://www.radiookapi.net/2016/05/17/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-bilan-de-la-revolution-du-17-mai
17 mai 1997 – 17 mai 2016 : 19 ans depuis que l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo accédait au pouvoir en RDC, renversant le régime du Maréchal Mobutu qui avait dirigé le Congo pendant trente-deux ans. 
-19 ans après, quel bilan dresser de cette révolution ?

 
Participent au débat de ce soir :
-Mwenze Kongolo, Président du parti politique Les Patriotes Kabilistes. Il est Ministre honoraire de la justice ainsi que de l’intérieur et sécurité sous Mzee Laurent-Désiré Kabila.
-Me Prince Bushiri, Président national de l’Alliance des compatriotes pour le Salut public, parti membre de la majorité présidentielle. Il est aussi coordonnateur du Comité des compagnons de la révolution du 17 mai.
-Clovis Kadda, Enseignant en Droits de l’Homme et membre de la coordination nationale du Réseau pour la Réforme du Secteur de Sécurité et de Justice (RRSSJ)."



° http://www.cheikfitanews.net/2016/05/17-mai-1997-17-mai-2016-le-leadership-a-la-tete-de-la-rd-congo-aura-t-il-tenu-sa-promesse.html
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=10016
° http://www.lephareonline.net/critiques-severes-de-mwenze-nkongolo-aux-kabilistes-ventriotes/
° http://groupelavenir.org/17-mai-1997-17-mai-2016-il-y-a-19-ans-que-mzee-laurent-desire-kabila-marchait-sur-kinshasa/
° http://www.rfi.fr/afrique/20160518-rdc-partisans-kabila-fetent-liberation-appellent-son-maintien-pouvoir



Compatriotiquement!


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Message  ndonzwau 30/6/2016, 6:28 am

"On n’est pas sorti de l’auberge :
Allocution du 30 juin 2016 : "Kabila" a parlé. Il a esquivé l’essentiel. Son sort.
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10926
 
LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 JK%2030%20juin 
"Joseph Kabila". Capture d’écran RTNC.

A l’occasion de la commémoration du 56ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Congo-Kinshasa, "Joseph Kabila" a lu, dans la soirée de mercredi 29 juin, son message à la nation. Un discours fade. Sans originalité. Aucune annonce forte. Pas un mot sur l’essentiel, en l’occurrence le sort du locuteur.[url=#27084487] BienLE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Arrow-10x10[/url] au contraire. Le message est parsemé des rappels d’une banalité affligeante. Bref, "Joseph Kabila" a parlé mais n’a rien dit. Il a, en revanche, réussi à accentuer l’incertitude ambiante.
 
L’allocution lue par "Joseph Kabila" dans la soirée de ce mercredi 29 juin 2016 ne laissera guère des souvenirs impérissables. Comme disait Lamartine, "le peuple ne comprend que ce qu’il sent; les seuls orateurs pour lui sont ceux qui l’émeuvent".
Mercredi 29 juin 2016, "Joseph Kabila" a raté, une fois de plus, l’occasion d’impressionner les 70 millions des Congolais par son sens du devoir. Et surtout sa capacité à se mettre au-dessus de la mêlée par rapport à tous les jusqu’au-boutistes et autres carriéristes qui l’entourent. Dans un message à la nation dépouillé de toute solennité, l’homme a confirmé qu’il n’a jamais été à la hauteur de la fonction d’exception qu’est celle d’un chef d’Etat.

Que peut-on "retenir" de ce discours? 

Primo : l’encouragement[url=#52079404] adresséLE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Arrow-10x10[/url] au facilitateur Edem Kodjo afin qu’il finalise "ses consultations en vue de l’ouverture rapide" du "dialogue politique" en vue de "parvenir à un consensus politique". 
Secundo : Rien ne pourra arrêter "le train de futures élections".
On retiendra également de cette allocution, une phrase autant ambiguë que plein de sous-entendus de la part d’un chef d’Etat dont le second et dernier mandat expire le 19 décembre prochain. Selon "Joseph Kabila", "toutes les dispositions ont été prises en vue du financement" du processus électoral, "dans toutes ces séquences, tel que prescrit par la loi." L’homme est resté muet sur son sort. 

Double langage

En clair, le président sortant congolais fait un pied de nez à ses critiques tant internes qu’externes. N’a-t-il pas fustigé les "ingérences étrangères dans les affaires intérieures du Congo" en martelant sur l’épithète "souverain"? Les forces politiques et sociales acquises au changement sont formelles : après le 19 décembre, l’actuel président perd toute légitimité. 
"Joseph Kabila" a manifestement voulu dire que le gouvernement congolais - qui clamait encore récemment son impécuniosité suite à la chute des[url=#53361141] coursLE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Arrow-10x10[/url] des matières premières - est désormais en mesure de financer, par ses propres deniers, l’ensemble des consultations politiques. En partant des élections locales, municipales, urbaines et provinciales. Quel double langage! 

Questions : Par quelle circonstance extraordinaire, le trésor congolais a pu trouver la rondelette somme de 1,2 milliard USD pour financer les opérations électorales? Blanchiment? La révision à la baisse du budget 2016 n’était-elle qu’un stratagème pour justifier l’injustifiable? Quelle est la motivation de l’activisme dont fait montre "Joseph Kabila" alors même qu’il n’est plus éligible? A-t-il engagé le pari de croiser le fer avec l’opinion congolaise qui exige le respect de la Constitution et l’avènement de l’alternance? 

Un président déconnecté des réalités

Dans son discours, l’orateur s’est attardé sur des faits connus. Des rappels sans intérêts.
Il a rappelé "qu’il y a une année, il avait convoqué un dialogue national inclusif en vue de garantir un processus électoral inclusif, crédible et surtout apaisé". Il a rappelé ensuite qu’"avec l’implication de l’Union africaine, un processus de facilitation internationale avait permis d’engager des contacts avec toutes les parties prenantes en vue de l’ouverture de ces pourparlers de grand intérêt national". Il a rappelé enfin que la CENI (Commission électorale nationale indépendante) a procédé le 10 février dernier au lancement de l’appel d’offre international en vue de l’acquisition du matériel électoral tout en menant le test pilote des kits d’enrôlement. Sans omettre, l’attribution des marchés aux[url=#73723444] entreprisesLE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Arrow-10x10[/url] jugées compétitives. Ouf!

Sept mois après le discours prononcé du 28 novembre dernier convoquant le "dialogue politique national inclusif", "Joseph Kabila" feint d’ignorer que ce forum fait face à des pesanteurs plutôt coriaces. En déclarant, en dépit de cette réalité, qu’il se réjouit de constater que l’idée de la tenue d’un dialogue "est portée à bout de bras par l’ensemble de notre peuple", "Joseph Kabila" confirme ce que l’on savait déjà. A savoir qu’il est déconnecté des réalités du pays. On n’est pas sorti de l’auberge... "

 

"RDC: Joseph Kabila appelle Edem Kodjo à ouvrir rapidement le dialogue
° http://www.radiookapi.net/2016/06/29/actualite/politique/rdc-joseph-kabila-appelle-edem-kodjo-ouvrir-rapidement-le-dialogue
«Cette[url=#43834152] optionLE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Arrow-10x10[/url] [du dialogue] étant pour nous irréversible, j’encourage le facilitateur désigné par l’Union africaine, [Edem Kodjo], à finaliser ses consultations en vue de l’ouverture rapide de ce forum et l’assure du soutien de la nation congolaise dans ses efforts visant à parvenir à un consensus politique» , a déclaré mercredi 29 juin le chef de l’Etat lors de son discours à la nation à la veille de la fête de l’indépendance de la RDC.
Joseph Kabila rappelle qu’il y a une année, il avait convoqué un dialogue national inclusif en vue de garantir un processus électoral inclusif, crédible et surtout apaisé.

Le président de la République a ainsi salué l’adhésion populaire à ce processus:

«Avec l’implication de l’Union africaine, un processus de facilitation internationale avait permis d’engager des contacts avec toutes les parties prenantes en vue de l’ouverture de ces pourparlers de grand intérêt national. Malgré les signaux contrastés envoyés par certains opérateurs politiques, je me réjouis cependant de constater à ce jour que cette initiative est portée à bout de bras par l’ensemble de notre peuple, à travers la société civile et même la majorité de la classe politique.»

Le train des élections en marche

Le dialogue n’étant pas une fin en soit, selon lui, Joseph Kabila a félicité la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour les efforts fournis en rapport avec les préparatifs de futures élections. Il a cité notamment  le lancement le 10 février dernier de l’appel d’offre international en vue de l’acquisition du matériel électoral, le test pilote des kits d’enrôlement, l’attribution des marchés aux entreprises jugées compétitives…
«Plus rien ne pourra arrêter le train de futures élections» , a martelé le chef de l’Etat. Il a par ailleurs réitéré son appel à toute la population congolaise à «participer massivement aux opérations proprement dîtes d’enrôlement des électeurs, qui débutent dans quelques semaines – au mois de juillet – par la province du Nord-Ubangi, en vue de l’établissement des listes électorales.»
A ce sujet, il a assuré que « toutes les dispositions ont été prises en vue du financement de ce processus, tant toutes ces séquences, tel que prescrit par la loi. » "

 

"RDC - Joseph Kabila : « Notre peuple est aujourd'hui mûr »"
° http://www.politico.cd/uncategorized/2016/06/29/rdc-joseph-kabila-peuple-aujourdhui-mur.html


"RDC: Kabila dénonce des «ingérences étrangères intempestives et illicites »
° http://www.rfi.fr/afrique/20160630-rdc-joseph-kabila-denonce-ingerences-intempestives-illegales
A la veille de la fête de l’indépendance en République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila a prononcé un discours à la nation, ce mercredi 29 juin. Un discours assez offensif vis-à-vis des « ingérences intempestives et illicites ». Référence sans doute aux injonctions répétées de la communauté internationale à organiser les élections dans les délais constitutionnels et à ouvrir l’espace politique, mais aussi – à mots couverts – à l’opposition.

Pour le président Kabila, le pays fait toujours « aux mêmes menaces qu’au lendemain de son indépendance ». Le chef de l’Etat congolais dénonce « les ingérences étrangères, intempestives et illicites dans les affaires intérieures » de la RDC, rappelant que le Congo est un pays souverain qui souhaite « des partenariats constructifs ».(...)"



"Message de Joseph Kabila à la veille de la célébration du 56ème anniversaire de l'indépendance"



 
 
 
Compatriotiquement!


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Message  piélé de dongo 3/7/2016, 1:13 am

Post pour nos amis Ndonzwau, libre examen, arafat et les autres
Malgré l'embargo de la CI, ce n'est pas nous qui remarquons la montée en puissance de FARDC, wapi place ya FAZ.

http://www.mediacongo.net/article-actualite-18832.html

piélé de dongo


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Message  ndonzwau 3/7/2016, 4:20 am

piélé de dongo a écrit:Post pour nos amis Ndonzwau, libre examen, arafat et les autres
Malgré l'embargo de la CI, ce n'est pas nous qui remarquons la montée en puissance de FARDC, wapi place ya FAZ.

http://www.mediacongo.net/article-actualite-18832.html

Montée en puissance des Fardc, ah bon ? Voilà une bonne nouvelle dont je me réjouis, dont tout Congolais doit se réjouir si elle est réelle, cher ami !

Entre-temps à ma connaissance le Congo n'est en guerre avec aucun pays, n'a démontré cette supposée puissance face à aucune armée étrangère; comment la mesurez-vous alors ?
Entre-temps, nos puissants soldats ne s'attaquent et ne tuent que leurs pauvres concitoyens à travers le pays qui eux exercent leur liberté d'expression, de manifestation et les chars ne sont postés que contre des civils Congolais qui eux sortent mains nues...
Entre-temps à Beni, à Goma, dans le Nord Kivu en général et une partie de la Province Orientale et une partie du Katanga ce sont soit les milices rwando-ougandaises soit des résidus des soldats rwandais notamment avec les Fdlr, soit des rebelles internes mal identifiés comme les Bakata Katanga qui continuent à tuer et à piller des civils Congolais sans être inquiétés par notre armée...

A chaque fois que notre puissante armée a été confrontée à des forces étrangères elle n'a jamais brillé par une puissance invincible, au contraire...
Où est donc cette montée en puissance de notre armée, les Congolais attendent encore qu'elle nous débarrasse de cette insécurité chronique à l'Est et dans d'autres poches arrières dans le pays...
A quoi servent alors des chars et autres armes encore plus perfectionnées si ils ne peuvent nous aider à nous débarrasser à nos frontières des groupes armés et autres insécurités qui rongent et rongent encore ce Pays ???
A quoi sert une montée en puissance de notre armée si ce sont d'abord ses propres concitoyens qui en subissent la barbarie ... ???


Compatriotiquement!



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Message  KOTA 3/7/2016, 8:10 pm

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30 juin 2016: KABILA – TSHISEKEDI, deux discours, deux directions!

Publié le 2 juillet 2016

30 juin 2016:

KABILA – TSHISEKEDI, deux discours, deux directions !

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Tshisekedi-kabila
 
A l’occasion de la commémoration du 56ème anniversaire de l’Indépendance de la RDC, deux personnalités étaient attendues pour s’adresser à la nation congolaise. Chacune d’elles avait l’obligation de fixer l’opinion sur sa lecture personnelle de cet événement et sa perception de l’avenir.
Le premier à prendre parole, c’est Joseph KABILA, l’actuel locataire du palais de la nation, dont le second et dernier mandat expire de manière irrévocable le 19 décembre 2016.
Dans un discours inaudible et confus, le Président de la République est apparu totalement coupé des réalités du pays à telle enseigne qu’il n’a répondu à aucune attente des Congolais. Attendu pour fixer l’opinion sur son avenir personnel, c’est un Président de type «j’y suis, j’y reste» qui s’est tout simplement contenté de réprimander la communauté internationale, l’accusant d’ingérences intempestives et illicites dans les affaires intérieures » de la RDC, rappelant que le Congo est un pays souverain qui souhaite «des partenariats constructifs». Sur les questions importantes, RIEN de consistant n’a été dit.
Le deuxième, c’est bien monsieur Etienne TSHISEKEDI, Président de l’UDPS et Président du Conseil des Sages du Rassemblement qui a bel et bien répondu à ce rendez-vous. Son message très attendu depuis la tenue des assises de Genval a été rendu public hier jeudi 30 juin en fin de matinée.
Rappelant les raisons à la base de la création du Rassemblement, monsieur Etienne TSHISEKEDI écrit, je cite : «face à l’imminence d’un chaos généralisé, j’ai pris l’initiative de réunir les forces politiques et sociales acquises au changement dans le cadre d’une conférence pour discuter et échanger entre patriotes sur la crise actuelle en vue de trouver les meilleurs moyens de la conjurer. Il s’agissait donc d’offrir à notre peuple des perspectives nouvelles et un nouvel espoir», fin de citation. Et de poursuivre : «la conférence de Genval a eu le mérite de sceller, dans une structure dénommée «Rassemblement pour la défense des valeurs de la République, l’unité des forces politiques et sociales acquises au changement autour des objectifs communs et de dégager un compromis sur la nécessité d’un processus électoral respectueux de la Constitution et des délais qu’elle fixe, d’œuvrer à la mise en œuvre intégrale de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité de Nations Unies qui préconise entre autres un dialogue politique sous la modération du facilitateur international renforcé par un Panel des Représentants des Nations Unies, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de l’OIF ainsi que des Etats Unis d’Amérique» (…) La Conférence de Genval a exigé la libération sans condition des prisonniers politiques et la convocation du scrutin pour l’élection du Président de la République le 19 septembre de cette conformément à l’article 73 de la Constitution et, rejeter toute tentative de référendum pour modifier notre Constitution. Enfin, la Conférence de Genval a pris acte de la fin du règne par défi de Monsieur Kabila et salué son départ du pouvoir au mieux des cas le 20 décembre 2016. Et monsieur Etienne TSHISEKEDI de conclure : «au moment où nous commémorons le 56ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance, je formule le vœu de voir prendre définitivement fin l’aventurisme politique et se mobiliser toutes les énergies pour un Congo debout dans le renouveau démocratique et l’essor économique», fin de citation.
Que retenir?
1. A 6 mois de la fin irréversible du mandat de l’actuel chef de l’Etat, le camp Kabila qui se devait de faire le bilan de son règne et de rassurer le peuple quant à la tenue, pour l’alternance, de l’élection présidentielle dans le strict respect de la Constitution, a choisi la voie de l’entêtement et du défi vis-à-vis du peuple.
2. Face aux tergiversations et manœuvres dilatoires de la majorité qui tient, coûte que coûte, à confisquer le pouvoir d’ici au 19 décembre 2016, seul le Rassemblement des forces politiques et sociales dans la lutte constitue l’unique voie pour mobiliser le peuple et imposer de ce fait, le STRICT respect de la Constitution.
Julio Costa JC Mbuinga

http://rassop.org
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Message  djino 4/7/2016, 11:12 am



Un discours creux, vide , avec plein d'incertitudes , des non-dits , sans calendrier, irresponsables

Yébéla to Wuméla !

Mon Dieu qu'avons nous fait de MAL pour mériter cet Homme, ce Sanguinaire et ce Cynique ? Shocked Evil or Very Mad Twisted Evil Rolling Eyes

djino


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Message  ndonzwau 5/7/2016, 1:43 am

"DISCOURS DE JOSEPH KABILA À L’OCCASION DU 56ÈME ANNIVERSAIRE D’INDÉPENDANCE DE LA RDC

 « Mes chers compatriotes,

30 juin 1960, 30 juin 2016, cela fait exactement 56 ans depuis que nos Pères de l'Indépendance nous ont légué un bel héritage, celui d'un Congo affranchi de toute servitude et domination étrangère, avec un peuple libre, digne et fier d'être Congolais: un grand peuple au cœur du continent. Aujourd'hui, 56 ans après, ensemble, nous avons engagé un long processus de construction d'une nation forte qui a pu résister, avec courage et détermination, à toutes les tentatives des forces centrifuges dont l'objectif était, naturellement, de nous diviser. Que nos forces de défense et de sécurité, qui travaillent nuit et jour, dans des conditions extrêmement difficiles, à la défense de la partie, trouvent ici J'expression renouvelée de la reconnaissance de notre peuple. Alors que le pays court encore les mêmes risques et reste exposé aux mêmes menaces comme au lendemain de notre indépendance, aujourd'hui encore, hélas! certains parmi nous et autour de nous, pensent que le 30 juin 1960 n'aura été qu'une date comme toutes les autres, une date sans signification particulière, un vieux et un lointain souvenir rapidement effacé de la mémoire collective ou à effacer à tout prix. En témoignent les ingérences étrangères intempestives et illicites, dans les affaires de politique intérieure de notre pays. Célébrer l'anniversaire de notre fête nationale, c'est rappeler donc, une fois de plus, que le Congo est un Etat souverain, disposé à nouer, sans nul doute, des partenariats constructifs et mutuellement avantageux avec tous les autres Etats, dans le respect de leurs peuples respectifs.
C'est de haute lutte en effet, que ce statut a été conquis. Nos héros et martyrs en ont payé le lourd tribut, pour que vive la patrie, toujours et perpétuellement en danger. Voilà qui explique que le crédo de notre lutte demeure le respect du droit de notre peuple à s'autodéterminer, conformément à l'intérêt national.

Chers compatriotes,
C'est interpelé par l'héritage de nos héros et de nos pères de /'indépendance, que nous nous employons, à travers ·'e processus de décentralisation, à doter notre pays d'une nouvelle organisation territoriale. Celle-ci vient, en effet, d'être consacrée à travers l'installation des vingt et une nouvelles provinces, dotées démocratiquement de leurs animateurs, faisant passer ainsi le nombre total de nos entités provinciales de 11 à 26. Notre objectif, c'est bien de parvenir à une meilleure administration de l'ensemble de notre territoire national et à une bonne prise en charge des besoins fondamentaux de nos concitoyens de l'arrière-pays.
Oui, au contact avec nos populations du Congo profond, j'ai vu renaitre l'espoir du redécollage du développement de nos territoires et de nos campagnes. Notre engagement, ensemble avec les dirigeants de ces nouvelles provinces et ceux des entités de base qui seront rapidement désignés, c'est de ne pas trahir cet immense espoir.

Chers compatriotes,
En ce moment où nous célébrons notre fête nationale, j'ai conscience de la situation économique préoccupante que traverse notre pays, suite principalement au choc exogène découlant de la baisse continue des cours des matières premières d'exportation qui affectent plusieurs pays producteurs, à travers l'Afrique et dans le monde. Après avoir résisté vaillamment pendant plusieurs mois, la stabilité et la croissance économique de notre pays, amorcées au prix de beaucoup de sacrifice, depuis 2001, sont aujourd'hui, mises à rude épreuve. Et je comprends la perplexité qui est la vôtre, au regard de la baisse du pouvoir d'achat de chacun de vous, surtout celui des plus démunis, avec des conséquences prévisibles sur le panier de la ménagère. J'aime autant vous assurer que l'amélioration des nos conditions de vie demeure au centre de nos préoccupations quotidiennes.
Nous allons accentuer nos efforts de stabilisation économique et monétaire, à travers la mise en œuvre des 28 mesures économiques à caractère prioritaire et celle de la loi des finances rectificative de l'exercice 2016 que je viens de promulguer.

C'est dans ce sens que des instructions particulières ont été données au Gouvernement en vue de limiter au maximum, les effets néfastes de cette crise, et j'en assurerai un suivi particulier. Dans le même contexte, notre jeunesse devrait être assurée, que ses préoccupations, ses doutes et ses ambitions, demeurent au centre de notre action. Voilà pourquoi, en plus de l'initiative du financement des meilleurs projets des jeunes entrepreneurs, dont J'appel a été lancé début juin dernier, sur toute l'étendue du territoire national, j'ai instruit le Gouvernement à œuvrer à la mise en place rapide d'un fonds spécial de promotion de l'entreprenariat et de l'emploi des jeunes de toutes les catégories socioprofessionnelles, en vue d'un traitement plus structurel des problèmes de chômage des jeunes.

Chers compatriotes,
La date du 30 juin, c'est aussi une occasion pour un rappel constant à la vigilance car, aujourd'hui comme hier, des menaces à l'intégrité de notre territoire, à la stabilité de nos institutions ainsi qu'à la cohésion nationale, demeurent persistantes et pressantes. Il nous faut, envers et contre tout, œuvrer, de manière inlassable, en faveur de la paix et de la sécurité de notre pays, et faire face aux actes terroristes qui nous sont imposés. Voilà pourquoi, nos forces de défense et sécurité poursuivent, avec détermination, leur croisade contre les mouvements terroristes actuellement en cavale dans deux groupements du secteur Beni-Mbau, territoire de Beni. Cette traque gagnera chaque jour en intensité, jusqu'à leur éradication totale.

Mes chers compatriotes,
Avant de terminer mon propos, j'aimerais rappeler qu'il ya une année, jour pour jour, j'avais annoncé l'option d'organiser le dialogue en vue de garantir un processus électoral inclusif, crédible et surtout, apaisé. Avec l'implication de l'Union Africaine, un processus de facilitation international avait permis d'engager des contacts avec toutes les parties prenantes en vue de l'ouverture de ces pourparlers de grand intérêt national. J'ai eu à l'esprit, l'impérieuse nécessité d'engager la classe politique à conjurer les contestations intempestives des calendriers publiés généralement sous des pressions diverses et celles, prévisibles, d'un fichier électoral qualifié, à juste titre, de peu fiable et de non inclusif, en raison de l'exclusion de plusieurs millions d'électeurs, au nombre desquels, des jeunes majeurs et des congolais vivant à l'étranger. J'ai eu enfin à l'esprit le souci de doter la classe politique d'un cadre pouvant lui permettre de se donner des gages d'un engagement citoyen à respecter les règle de jeu, en amont et en aval du processus électoral, afin d'éviter la réitération des contestations des listes et des résultats électoraux, base matricielle des violences pré et post-électorales.
Malgré des signaux contrastés envoyés par certains opérateurs politiques, Je me réjouis cependant de constater que cette initiative est à ce jour, portée à bout de bras par l'ensemble de notre peuple, à travers la Société Civile et même la majorité de la classe politique. Cette option étant pour Moi irréversible. J'encourage le Facilitateur désigné par l'Union Africaine, à finaliser ses consultations, en vue de l'ouverture rapide de ce Forum et l'assure du soutien de la nation congolaise, dans ses efforts visant à parvenir à un consensus politique sur les questions précitées.

Mes chers compatriotes,
Le dialogue n'étant pas cependant, une fin en soi, Je félicite notre centrale électorale, la CENI, pour les efforts fournis à ce jour, en rapport avec les préparatifs des futures élections, à travers notamment, la révision du fichier électoral. Le processus étant déjà lancé depuis le 10 février 2016 par le lancement de l'appel d'offre en vue de l'acquisition du matériel électoral et, après le test pilote des kits d'enrôlement, l'attribution des marchés aux entreprises jugées compétitives depuis le 05 juin 2016, et la signature effective des contrats y relatifs, plus rien ne' pourra arrêter le train des futures élections. Voilà pourquoi, Je lance, à cet effet, un appel solennel à notre peuple, comme Je l'avais fait en 2005 et en 2011,de participer massivement aux opérations proprement dites d'enrôlement des électeurs qui débutent dans quelques semaines, au courd du mois de juillet de cette année, par la province du Nord-Ubangi, en vue de l'établissement des listes électorales.
Je tiens à vous rassurer que toutes les dispositions ont été prises en vue du financement dudit processus, dans toutes ses séquences, tels que prescrits par la loi, mais également en vue des sa sécurisation. Et comme en 2006 et en 2011, tous les moyens logistiques de l'Armée seront mobilisés et mis à la disposition de la CENI à cette même fin. Notre engagement en faveur de la démocratie, à travers l'expression régulière de la souveraineté populaire prescrite à l'article 5 de la Constitution est à ce prix.

Mes chers compatriotes,
A tous ceux qui pensent que l'histoire de ce pays devrait toujours s'écrire en lettres de sang et par les autres, nous rappelons que c'est par le peuple congolais, et en République Démocratique du Congo que, dans la paix, les nouvelles pages de l'histoire de notre pays restent à écrire et le seront. Car, comme nous n'avons jamais cessé de le répéter, notre peuple est aujourd'hui mûr. Il connait parfaitement où se trouvent ses intérêts et comment en assurer la défense.
Ces derniers le seront, non plus par la violence, mais plutôt à travers la recherche permanente d'un consensus responsable, susceptible de nous aider à préserver les acquis de la lutte de nos Pères de l'indépendance et ceux de nos efforts communs, à savoir la paix, la stabilité politique et économique retrouvée ainsi que le vaste patrimoine des infrastructures bâties, en peu de temps, au prix de plusieurs sacrifices, et des chantiers en cours d'exécution.

Que vive la République Démocratique du Congo !
Que Dieu bénisse notre pays ! 
Bonne et heureuse fête de l'indépendance !
»"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 10/10/2016, 11:46 pm

"(…)Dans sa rubrique « Point chaud », le Phare annonce « PIB par habitant, la RDC 228ème sur 228 ! »  
« En dépit de l’atteinte en 2010 du Point d’Achèvement de l’Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), synonyme de l’effacement de près de 10 milliards de dollars de sa dette extérieure évaluée à plus de 14 milliards, des plans de développement basés sur les « 5 Chantiers » (2006 – 2011) et sur la « Révolution de la Modernité » (2011- 2016), mais aussi une longue période de stabilité économique avec le taux de croissance le plus élevé de l’Afrique subsaharienne, la RDC peine à s’imposer comme la locomotive du développement du continent. De la crise politique aigüe à la situation économique peu enviable, tous les indicateurs virent au rouge.

S’appuyant sur des données collectées par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, le magazine Wikipedia vient de publier le classement des pays du monde en fonction de leur produit intérieur brut par habitant. Dans ce classement des 228 pays du monde, la République Démocratique du Congo est la dernière de la classe. Ce triste record montre que ceux qui ont eu à gérer le pays hier et aujourd’hui ne sont pas parvenus à capitaliser ses scandaleuses ressources minières, agricoles, énergétiques, halieutiques et autres.  
Il est étonnant de constater que le pays de Lumumba est devancé au classement par des non-Etats comme la Somalie, le Sud-Soudan, la République Centrafricaine et la Libye, où la guerre et l’insécurité ont désarticulé tous les secteurs de l’Economie. C’est écœurant de voir des pays désertiques comme le Niger, le Tchad, le Mali afficher un PIB supérieur à celui du Grand Congo.
 
Même le Rwanda et le Burundi, ces minuscules Etats sans ressources naturelles, sont cités avant la RDC. La comparaison avec des Etats voisins tels que l’Angola ( 400 contre 6.300), le Congo/Brazzaville (400 contre 4.800), la Zambie (400 contre 1.800), la Tanzanie ( 400 contre 1.700) et l’Ouganda (400 contre 1.700), indique un fossé qui devrait nous interdire de faire trop de bruit autour de nos taux de croissance et d’inflation, présentés pendant un certain temps comme les plus élevés au niveau de l’Afrique Sub-saharienne.  
Lorsque l’on jette un coup d’œil sur les PIB des pays comme la Guinée Equatoriale (25.700), le Gabon (19.200), le Botswana (16.400), l’Afrique du Sud (11.500), la Libye (11.300), la Tunisie (9.900), la Namibie (8.200), l’Egypte (6.600), le constat à faire est que notre niveau de pauvreté dépasse tout entendement. Cela est inacceptable pour un pays producteur du cuivre, du cobalt, de l’or, du diamant, du coltan, de l’uranium, du pétrole, de l’étain, du fer, du bois… et qui dispose de plus de la moitié des terres arables et des forêts tropicales du continent. Il y a à se demander, avec un PIB de 400 dollars américains par tête d’habitant, 15 fois inférieur à celui d’un Angolais et 12 fois inférieur à celui d’un Congolais de Brazzaville si le Congolais de Kinshasa peut honnêtement prétendre à l’émergence à l’horizon 2030.

Si le pays tient absolument à gagner le pari de l’émergence d’ici 15 ans, il faudrait que les gouvernants remettent réellement les citoyens au travail, que les ressources naturelles soient effectivement exploitées au bénéfice du grand nombre et que la race des pilleurs du patrimoine commun soit remplacée par celle des patriotes dignes de ce nom. La grande leçon à tirer de ce classement de la honte pour tout un Etat et son peuple est qu’au lieu de bouder ses initiateurs, les décideurs politiques congolais feraient œuvre utile s’ils se lançaient le défi de changer positivement, à brève échéance, les conditions socio-économiques de leurs concitoyens.  
Au lieu que la RDC continue de fonctionner avec un budget national de misère, plafonné aujourd’hui autour de 6 milliards, ceux qui l’administrent devraient se faire violence pour le multiplier par cinq ou plus, car un atelier organisé en 2014 par un ancien ministre du Budget avait démontré que le coulage des recettes nationales se situait autour de 30 milliards de dollars américains par an. Il est donc possible, si la volonté politique y est, de porter le budget national de la RDC au-delà de 30 milliards de dollars américains et sortir le pays du voisinage malsain du Zimbabwe (600), de la Somalie (600) et de la RCA (700) ».(…)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=205842&Actualiteit=selected



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Message  ndonzwau 7/11/2016, 11:16 pm

"Bilan des gouvernements en RDC entre 1960 et 2016
Jean-Paul K. Tsasa, Chargé d’études au Cabinet de SEM PM (Août 2016) "

° http://www.congoforum.be/upldocs/BILAN.pdf
Période : 1960 – 2016 (57 ans)
29 gouvernements différents avec un premier ministre
22 chefs du gouvernement différents
La RDC a connu 65 gouvernements différents en 57 ans, soit 1,14 gouvernement par année.

Trois variables pour établir le bilan des gouvernements en RDC entre 1960 et 2016 :

- Le PIB par tête (indicateur socio-économique)
- Le taux d’inflation (indicateur de la gestion macroéconomique)
- La croissance du PIB réel (accroissement de la richesse)
- La croissance démographique (indicateur complémentaire des performances socio-économiques)1

Pour procéder à l’analyse, nous appliquons deux critères :
(i) le critère de datation par dominance et
(ii) le critère de longévité. Le critère de datation consiste à affecter chaque année à un premier ministre.
Le critère de longévité nous permet d’analyser uniquement les performances des gouvernements ayant une longévité de plus d’une année. Toutefois, par souci de traçabilité, nous identifier tous les chefs du gouvernement dans le tableau 1, dans la colonne « Correspondance ». Pour la suite, il est important de noter que seuls les gouvernements ayant explicitement un premier ministre (chef du gouvernement) seront retenus.
De plus, nous ne retenons pas ici les gouvernements de type :
(i) Conseil exécutif (entre 1967 et 1976);
(ii) Salut public (1998-2003);
(iii) Transition. (2004-2006)(...)"


1 Si le taux de croissance du PIB réel est supérieur au taux de croissance démographique, alors le taux de croissance du PIB par tête serait également positif.



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Message  ndonzwau 15/11/2016, 7:32 pm

" Suivez en direct Joseph Kabila devant le congrès "
° http://www.radiookapi.net/2016/11/15/actualite/politique/suivez-en-direct-joseph-kabila-devant-le-congres
Le président Joseph Kabila va s’adresser ce mardi à la nation devant les deux chambres du Parlement réuni en congrès.
Cette adresse du chef de l’Etat a été annoncée lundi après la démission du Premier ministre Matata Ponyo « pour répondre à l'esprit et à la lettre de l'accord » signé à l’issue du dialogue. L’accord signé à l’issue du dialogue prévoit la nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition. Cette nomination devait intervenir lundi 14 novembre.
Après son entretien avec le Premier ministre dont il a « pris acte » de la démission, Joseph Kabila reçu des membres de l’opposition qui ont pris part au dialogue, les responsables de la majorité et des représentants de la société civile.

Nous vous proposons les grands moments de l’adresse du président Kabila devant le congrès.


Les membres des du Sénat et de l’Assemblée se sont installés dans l’hémicycle. L’hymne national a été chanté. Le président du Sénat ouvre la séance du congrès.
Les députés et sénateurs adoptent l’ordre du jour. La séance est suspendue. Le président du Sénat et de l’Assemblée nationale sortent de l’hémicycle pour aller accueillir le chef de l’Etat.
Plusieurs personnalités dans l’assistance. Le facilitateur du dialogue est présent dans l’hémicycle. Certains opposants qui ont pris part au dialogue sont également présents. Parmi eux, Vital Kamerhe, Azarias Ruberwa et Samy Badibanga.
Joseph Kabila fait son entrée au palais du peuple. Il est accueilli par Léon Kengo et Aubin Minaku, respectivement président du Sénat et de l’Assemblée nationale.

Le président Kabila fait son entrée dans l’hémicycle où il va prononcer son discours dans les prochaines minutes. En principe, ce discours ne devrait lieu à aucun débat des parlementaires.
Des militants de la majorité lancent des slogans en l’honneur du président Kabila.
Le président du Sénat qui préside le congrès invite le chef de l’Etat à prendre la parole. 
Joseph Kabila commence son discours et fait observer une minute de silence pour les personnes mortes pendant ses 15 ans au pouvoir.

Joseph Kabila: « Il y a 15 ans la RDC était un lambeau, un non-Etat. » Il rappelle l’état du pays quand il y a accédé au pouvoir, évoquant notamment les conflits armés et l’instabilité politique.[
Joseph Kabila : « Face à une nation déchirée, j’avais pris un engagement précis de réaliser des changements profonds dans tous les secteurs de la vie nationale. » Le président rappelle ses promesses de pacifier le pays, de libéraliser l’activité économique, de combattre la pauvreté.
« Du chemin a été parcouru. Un long chemin semé d’embuches. […] Des institutions ont été installées entraînant des reformes sans précédent. Les provinces sont passées de 11 à 26 », fait savoir Joseph Kabila qui cite également des reformes réalisées dans le secteur judiciaire et sécuritaire.
« Hier sujet des préoccupations, la RDC est citée en exemple », déclare Joseph Kabila parlant de la lutte contre les violences sexuelles.

Joseph Kabila se réjouit des réformes lancées dans le domaine économique qui ont permis au pays de renouer avec la croissance en dépit de la crise. Il se félicite aussi du taux d’inflation.
Joseph Kabila parle de l’augmentation des salaires des fonctionnaires civils et militaires.
Il se félicite des progrès dans l’éducation, évoquant le taux brut de la scolarisation qui a connu un accroissement, passe de 83 à 107% au cycle primaire.
Joseph Kabila souligne l’importance des élections régulières et apaisées qui assurent le renouvellement de la classe politique.
Selon le chef de l’Etat, une partie de la population est devenue un terrain d'expérimentation des manœuvres insurrectionnelles.
« Aucun[url=#4459209] agendaLE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Arrow-10x10[/url] politique ne saurait justifier la violence », déclare-t-il, avant d’ajouter :
« Miser pour accéder au pouvoir sur le sang congolais est, pour le moins, moralement condamnable. »
Pour Joseph Kabila, des jeunes défavorisés sont victimes de manipulation de certains politiciens. Aux jeunes défavorisés, il promet des politiques de réinsertion.

« Notre défi demeure la consolidation de notre démocratie. Il est impératif que nous conjurions les manœuvres tendant à prendre le pouvoir par la force ou par toute autre voie anti-constitutionnelle. Je lance une invitation à la classe politique à se préparer à la rencontre du souverain primaire car dans quelques mois, des scrutins seront convoqués », déclare Joseph Kabila.
Pour le président Kabila, le dialogue a été mené avec dextérité par le Premier ministre Edem Kodjo à qui il rend hommage.
Le chef de l’Etat estime que l’accord politique issu du dialogue reste « la seule feuille de route mise au point par les Congolais. Il fixe des perspectives réalistes pour les élections ».
Joseph Kabila félicite la Cenco pour ses bons offices et constate le refus de ceux qui ont boycotté le dialogue. « Soucieux de mes responsabilités, je ne peux permettre que la RDC soit prises en otage par une frange de sa classe politique », déclare-t-il.
Joseph Kabila promet de nommer un nouveau Premier ministre qui aura notamment pour mission de « conduire le peuple aux élections ».
Au sujet de son avenir, Joseph Kabila déclare: « Je tiens à dire que la RDC est une démocratie constitutionnelle et que toutes les questions sont réglées par la constitution ».
« N'ayant jamais été violée, la constitution sera toujours respectée dans toutes ces dispositions », ajoute-t-il.
Joseph Kabila conclut son discours."



" Kabila : « Mon avenir politique est réglé par la Constitution » – L’essentiel de son discours"
° https://actualite.cd/2016/11/15/kabila-avenir-politique-regle-constitution-lessentiel-de-discours/
Débuté à 12h14, le discours de Joseph Kabila a été précédé par une minute de silence en mémoire des victimes de Beni, de Kasaï central et de Kinshasa notamment. Le Chef de l’Etat est revenu sur ses quinze ans au pouvoir se félicitant d’avoir remis le pays sur orbite dans le concert des nations. Il a également rappelé les promesses qu’il leur a faites depuis son arrivée au pouvoir fin janvier 2001.

La sécurité[/b] était sans doute l’une des questions sur lesquelles Le Président de la République était plus attendu. Parlant des groupes armés à l’Est du pays, le Chef de l’Etat a tenté de rassurer ses.
”Les zones de non droit sont réduites à des portions” a-t-il déclaré avant de souligner que « la République Démocratique du Congo est aujourd’hui un modèle et un exemple dans la lutte contre les violences sexuelles ».
Sur le plan économique, Joseph Kabila a rappelé la suppression de 90% de la dette extérieure du pays. L’eau, l’électricité et la santé ont été une priorité pour Joseph Kabila, d’après son discours. Il s’est également fixé l’objectif de faire du congolais le premier[url=#65390969] investisseurLE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Arrow-10x10[/url] dans son pays et la demande intérieure le moteur de l’économie.

Le Président de la République a, une fois de plus lancé un appel afin de préserver la paix “chèrement acquise”.
” Miser sur le sang et la destruction des biens est moralement condamnable, a-t-il dit. Alors que le processus électoral est en cours, Kabila fait du peuple ”l’arbitre” pour l’organisation des élections qui doit être régulière, a-t-il souligné.
Joseph Kabila a fustigé l’attitude des officines étrangères nostalgiques qui, selon lui, manipulent les jeunes. Il a appelé ces derniers à s’enrôler en vue des prochaines élections plutôt que de servir de “marchepieds ”des politiciens.
“Il faut lutter contre les vieux démons qui veulent avoir le pouvoir par la force, a exhorté le chef de l’Etat qui appelle les uns et les autres à se préparer aux élections à venir en rendant hommage à la Commission Électorale Nationale Indépendante

Après la signature de l’accord du 18 octobre, Joseph Kabila a rendu hommage au facilitateur désigné de l’Union Africaine Edem Kodjo et salue cet accord issu du dialogue politique. Il a ainsi félicité les opposants qui ont pris part à ce dialogue tout en tendant la main à ceux qui l’ont boycotté afin qu’ils puissent adhérer à cet accord.
Le Chef de l’Etat a déclaré qu’il ne peut permettre à une frange de la classe politique de prendre le peuple en otage. Il a dénoncé par ailleurs ce qu’il qualifie d’ingérences étrangères dans les affaires intérieures rappelant que le Congo a droit au respect de sa dignité.
“Le Congo ne va pas transiger sur sa souveraineté et son indépendance, a prévenu Joseph Kabila.  Concernant son avenir politique, Joseph Kabila a précisé que la question était réglée par la Constitution et que celle-ci sera bien respectée. Au lendemain de la démission du Premier Ministre, le Président de la République a rendu hommage à Augustin Matata Ponyo et a confié à son successeur qu’il va désigner “incessamment” la mission prioritaire d’organiser les élections."


" Joseph Kabila: « je ne laisserais pas une frange de politiciens prendre en otage le pays tout entier »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2016/11/15/joseph-kabila-ne-laisserais-frange-de-politiciens-prendre-otage-pays-entier.html


" RDC: un discours à la nation combatif pour Joseph Kabila "
° http://www.rfi.fr/afrique/20161115-rdc-discours-nation-combattif-joseph-kabila-constitution
Sa parole est rare, son discours à la nation était donc très attendu. Joseph Kabila, le président congolais, s’est exprimé mardi 15 novembre devant le Parlement, réuni en congrès à Kinshasa dans un contexte de report de la présidentielle qui était prévue initialement le mois prochain. Un discours combatif de quarante-cinq minutes environ. Le président congolais a dénoncé l’ingérence extérieure et fustigé ses opposants.

Joseph Kabila a commencé ce discours par un bilan de ses quinze années au pouvoir. Il est parti des élections de 2006 pour évoquer la stabilité politique, il a également abordé la question de l’économie. Une « stabilisation économique, malgré la dernière crise », a-t-il dit. Joseph Kabila a également parlé des infrastructures dans cette première partie de discours en forme de bilan.
La deuxième partie était, évidemment, politique. Il s’est adressé à la fois au Rassemblement de l’opposition, même s’il ne l’a pas cité, en lui reprochant effectivement de manipuler ou d’essayer de manipuler la population : « C’est tout simplement inacceptable, car elle aurait pour effet de replonger notre cher et beau pays dans le chaos, comme c’est aujourd’hui le cas de certains pays frères à travers le monde. Soucieux de mes responsabilités de garant du bon fonctionnement des institutions, je ne peux permettre que la République démocratique du Congo soit prise en otage par une frange de sa classe politique ».

Il a également dit qu’il considérait qu’il y avait des officines qui faisaient également ce travail de manipulation d’une frange de la population et que lui se posait donc en garant des institutions. Ce que Joseph Kabila a également expliqué, c’est qu’il soutenait évidemment l’accord politique signé entre la majorité et une frange de l’opposition, qu’il allait nommer incessamment un nouveau Premier ministre et qu’il ne fermait pas la porte, qu’il espérait que d’autres allaient se joindre à cet accord et le signer. Concernant la Constitution, elle sera respectée dans toutes ses dispositions, a-t-il dit, en évoquant son avenir politique. Il a également parlé des missions des évêques de la Cenco en parlant au passé et d’échec dû à l’obstination – explique-t-il en substance – de ses opposants qui refusent toujours le dialogue.
]A la fin, Joseph a fait un tour de la salle pour saluer notamment le premier rang. On l’a vu saluer Vital Kamerhe, le président de l’UNC, l’ancien vice-président et également les membres de la majorité, sous les hourras de ses partisans qui se trouvaient au fond de la salle."



"RDC : devant le Congrès, Joseph Kabila reste vague sur son avenir politique "
° http://www.jeuneafrique.com/374382/politique/rdc-devant-congres-joseph-kabila-reste-vague-avenir-politique/
Dans son discours annuel sur l'état de la nation, Joseph Kabila, président de la RDC, a promis ce mardi que la Constitution du pays serait respectée dans toutes ses dispositions. Ses détracteurs, eux, le soupçonnent de vouloir négocier un troisième mandat...

« À tous ceux qui semblent se préoccuper à longueur de journée de mon avenir politique, je tiens à dire, tout en les remerciant, que la RDC est une démocratie constitutionnelle : toutes les questions pertinentes relatives au sort des institutions et de leurs animateurs sont réglées de manière satisfaisante par la Constitution », a martelé, le mardi 15 novembre, le président Joseph Kabila devant les deux chambres du Parlement congolais réunies en Congrès.
En l’état actuel de la Constitution du pays, Joseph Kabila dont le second et dernier quinquennat arrive à terme le 19 décembre, ne peut plus briguer de nouveau mandat.
Mais l’accord politique conclu le 18 octobre avec une frange de l’opposition congolaise l’autorise à conduire la période transitoire jusqu’à l’organisation de la présidentielle, reportée à avril 2018. Cette clause de l’accord s’appuie sur une disposition constitutionnelle, diversement interprétée, qui voudrait que le Président actuel reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu.

« La Constitution sera respectée »

Problème : le Rassemblement, principale plateforme de l’opposition congolaise, ne l’entend pas de cette oreille. Rangé derrière Étienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, ce regroupement politique n’a toujours pas signé l’accord politique du 18 octobre, et soupçonne Joseph Kabila de concocter une modification ou un changement de la Constitution pendant la transition, afin de pouvoir se représenter à un troisième mandat.

"N’ayant jamais été violée, la Constitution sera toujours respectée.
« Pourquoi il [Kabila] ne dit pas clairement qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession ? » lance un membre du Rassemblement qui craint que le Président sortant n’initie un référendum après le « glissement » du calendrier électoral.
« N’ayant jamais été violée, la Constitution sera toujours respectée et ce, dans toutes ses dispositions », a rétorqué Joseph Kabila dans son discours sur l’état de la nation.
Pour le chef de l’État congolais, « la préoccupation majeure, la seule qui soit légitime, devait donc être et demeure plutôt celle de savoir quel avenir nous voulons offrir au Congo et aux Congolais ».

La RDC vue par Kabila

Dressant un « tableau sombre » de la RDC à son arrivée au pouvoir il y a 15 ans, Joseph Kabila a rappelé qu’il avait trouvé un pays « en lambeau », « divisé en quatre morceaux ». Dans toute la partie orientale, « des groupes armés faisaient la loi sur presque la moitié du territoire nationale, se substituant aux pouvoirs publics devenus l’ombre d’eux-mêmes », a-t-il déclaré.
« Au plan politique, le processus de démocratisation était en panne, les partis politiques et les associations de la société civile assujetties à des sévères restrictions de fonctionnement, le dialogue politique bloqué. Il n’y avait aucun schéma électoral en perspective », a-t-il poursuivi avant de relever entre autres que tous les indicateurs macro-économiques étaient au rouge et que l’inflation avait même atteint en 2000 le niveau de 511 %.
Depuis, à encore le président Kabila, plusieurs progrès ont été enregistré sur tous les plans. En conséquence, « le pays a renoué avec la croissance économique qui, avant la présente crise économique internationale (…), avait frôlé les deux chiffres », a-t-il souligné, saluant au passage le « travail remarquable » du Premier ministre sortant, Matata Ponyo. Son successeur sera désigné « incessamment », a glissé le chef de l’État. Cette nomination du nouveau chef du gouvernement devait intervenir 21 jours après la signature de l’accord du 18 octobre.

Un discours d’au revoir ?

« Le président Kabila a plus parlé du passé que de l’avenir : il est revenu longuement sur le bilan de ses 15 années au pouvoir. C’est un signal pour dire qu’il se met à la porte de sortie », a commenté Patrick Muyaya, député du Parti lumumbiste unifié (Palu), allié de la coalition au pouvoir.
Pour cet élu de Kinshasa, « pour la première fois, Joseph Kabila a posé la question sur son avenir et y a répondu : en soulignant que son avenir est réglé par la Constitution, le président veut tout simplement dire qu’il sera sénateur à vie à l’issue de la période transitoire qui va conduire le pays vers des élections » en 2018."



" Joseph Kabila: «N’ayant jamais été violée, la constitution sera toujours respectée» "
° http://www.radiookapi.net/2016/11/15/actualite/politique/joseph-kabila-nayant-jamais-ete-violee-la-constitution-sera-toujours

" Plusieurs députés de l’opposition boycottent l’adresse de Kabila au Parlement"
° https://actualite.cd/2016/11/15/plusieurs-deputes-de-lopposition-boycottent-ladresse-de-kabila-parlement/

"Au Palais du peuple, le président Kabila s’est fait attendre "
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2016/11/15/palais-peuple-president-kabila-sest-attendre.html

" Jean-Claude Vuemba: “Kabila n’avait rien à dire…Il vient défier le peuple"
° https://actualite.cd/2016/11/15/jean-claude-vuemba-kabila-navait-rien-a-dire-vient-defier-peuple/
En attendant un communiqué du Rassemblement qui se réunit pour prendre une position après le discours sur l’État de la nation de Joseph Kabila, Jean-Claude Vuemba, président du MPCR et membre de la Dynamique pour l’Unité d’Actions de l’opposition, estime pour sa part que Joseph Kabila vient à travers son discours de défier la nation congolaise et qu’il n’avait rien à dire.

“Monsieur Kabila se met au-dessus de quelque chose qu’il a créé, la crise institutionnelle à partir du 19 décembre. Il nous vante les mérites d’un gouvernement avec une croissance à 2% or derrière sa résidence même il y a des quartiers qu’on appelle Binza village et consorts. Est ce qu’il y a croissance à deux chiffres pas du tout. le Congo est 45ème au niveau du sous-développement en Afrique, sans oublier que le Congo est parmi le 4 derniers pays sous développés au monde . Nous disons que nous ne vivons pas sur une même planète que Monsieur Kabila. En ce qui concerne le dialogue de la cité de l’UA, est- il possible que Kabila puisse le considérer comme un dialogue inclusif? En même temps en demandant à une frange de l’opposition d’adhérer à ce dialogue? Monsieur Kabila n’avait plus rien à dire et nous osons croire qu’il a compris que le peuple congolais ne veut plus de lui et de son pouvoir (…) Monsieur Kabila oublie que nous connaissons très bien cette constitution et que dans cet état d’esprit il sait très bien que la constitution peut être révisable selon les dernières informations de Monsieur Mende. Il n’avait qu’à dire officiellement qu’il ne sera plus candidat. Nous ne sommes pas déçus parce que nous le connaissons. le Rassemblement va se réunir à ce sujet et il y aura un communiqué officiel à ce sujet.”



" Jean-Claude Katende (ASADHO): Le discours de Kabila prédit une confrontation entre le Rassemblement et la MP"
° https://actualite.cd/2016/11/15/jean-claude-katende-asadho-discours-de-kabila-predit-confrontation-entre-rassemblement-mp/


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Message  ndonzwau 16/11/2016, 1:36 am

" RDC : Kabila défend son bilan et son avenir devant le Congrès "
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kabila-defend-son-bilan-et-son-avenir-devant-le-congres/
Dans son discours à la Nation, le président de la République démocratique du Congo (RDC) s’est satisfait de ses 15 années au pouvoir. Concernant son avenir politique, Joseph Kabila a affirmé ne pas vouloir « violer la Constitution », mais s’est refusé à annoncer qu’il ne briguerai pas de troisième mandat.

Le discours annuel à la Nation du président Joseph Kabila était particulièrement attendu ce mardi devant les sénateurs et les députés réunis au Palais du peuple de Kinshasa. Les interrogations ne manquaient pas sur la crise politique que traverse le pays : notamment sur l’avenir politique du chef de l’Etat après la transition, la date encore incertaine des prochaines élections, un possible troisième mandat, ou encore la prochaine nomination d’un nouveau Premier ministre… Mais comme à son habitude, Joseph Kabila s’est montré avare de réponse. A la place, le chef de l’Etat s’est offert un véritable satisfecit de ses 15 années de pouvoir devant le Congrès. Pacification, libéralisation de l’économie… « Face à une nation déchirée, j’avais pris un engagement précis de réaliser des changements profonds dans tous les secteurs de la vie nationale » s’est réjoui le président Congolais. Joseph Kabila s’est également félicité du passage de 11 à 26 provinces, de l’augmentation des salaires des fonctionnaires et de l’accroissement du taux de scolarisation. Une satisfaction d’autant plus étonnant que la RDC se situe toujours en queue de peloton des classements internationaux concernant l’indice de développement humain.

Troisième mandat : Kabila évasif

Sur son avenir politique, Joseph Kabila s’est montré des plus flous. Un accord politique avec une partie de l’opposition reporte l’élection présidentielle de 18 mois et permet au président Congolais de rester au pouvoir pendant la période transitoire. Mais la frange majoritaire de l’opposition, qui rejette l’accord, craint que le chef de l’Etat ne profite de ce délai pour modifier les textes et se représenter pour un troisième mandat. Sur ce point précis, Joseph Kabila est une nouvelle fois rester évasif : « Je tiens à dire que la RDC est une démocratie constitutionnelle et que toutes les questions sont réglées par la Constitution (…) N’ayant jamais été violée, la Constitution sera toujours respectée dans toutes ces dispositions
 » a-t-il ajouté. A aucun moment, le président Kabila s’est déclaré clairement contre la possibilité d’un troisième mandat, comme lui demande de le faire l’opposition et la communauté internationale depuis plusieurs mois. Les opposants redoutent que la majorité présidentielle propose l’organisation d’un référendum afin de permettre à Joseph Kabila de briguer un nouveau mandat.

« La RDC Prise en otage »

Concernant le dialogue politique, le président s’est montré très positif sur le rôle du médiateur Edem Kodjo qui a su mener le forum avec « dextérité ». Idem pour la Conférence des Evêques, la Cenco, que Joseph Kabila remercie pour « ses bons offices ». Par contre, le chef de l’Etat s’est montré particulièrement offensif sur l’attitude du Rassemblement piloté par l’opposant Etienne Tshisekedi, qui a boycotté le dialogue et rejeté les conclusions de l’accord politique. « Soucieux de mes responsabilités, je ne peux permettre que la RDC soit prise en otage par une frange de sa classe politique » a martelé Joseph Kabila. Et d’avertir : « Aucun agenda politique ne saurait justifier la violence ». Une cinquantaine de personnes ont en effet été tuées dans plusieurs villes congolaises lors de manifestations de l’opposition pour réclamer le départ de Joseph Kabila à la fin de son dernier mandat.

Primature : du retard à l’allumage

Le discours à la Nation n’a pas apporté plus de précisions sur la nomination du futur Premier ministre issu de l’opposition. « Je désignerai incessamment un Premier ministre dont la charge sera la mise en place d’un gouvernement d’union nationale qui aura pour mission principale l’organisation des élections et l’amélioration du social du peuple Congolais. » Une nomination qui a déjà pris du retard. Censée intervenir 21 jours après la signature de l’accord politique du 18 octobre dernier et repoussée plusieurs fois, l’arrivée du nouveau chef du gouvernement se fait toujours attendre. Des atermoiements qui agacent copieusement l’opposition qui se souvient qu’en 2013, il avait fallu patienter près d’un an pour voir arriver le nouveau gouvernement issu des Concertations nationales. Encore une fois, Joseph Kabila joue la montre… et avec les nerfs de la classe politique congolaise."[/size]


"RDC: l'accord politique "seule feuille de route" de résolution de la crise, selon Kabila "
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-l-accord-politique-seule-feuille-de-route-de-resolution-de-la-crise-selon-kabila-582b37d6cd70735194a23955
Le président Joseph Kabila a confirmé mardi sa détermination de régler la crise minant le pays, liée au report sine die de la présidentielle en République démocratique du Congo, sur la base d'un accord politique issu du "dialogue national", seule "feuille de route" selon lui.

En octobre, la majorité et une frange minoritaire de l'opposition sont convenu dans un accord politique du report des élections et de la mise en place d'un gouvernement d'union nationale dirigé par un Premier ministre issu de l'opposition.
"L'accord constitue aujourd'hui la seule feuille de route mise au point par les Congolais eux-mêmes", a déclaré M. Kabila lors d'une adresse solennelle aux députés et sénateurs congolais réunis en congrès à Kinshasa, capitale de la RDC.
Cet accord est rejeté par le "Rassemblement", la majeure partie de l'opposition réunie autour de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, qui avait boycotté le "dialogue national".
La semaine dernière, M. Kabila avait demandé aux évêques catholiques de mener une médiation entre les signataires de l'accord et le "Rassemblement" en vue d'un compromis politique pour éviter un retour au chaos dans ce pays ravagé par deux guerres entre 1996 et 2003 et qui n'a jamais connu de transition démocratique depuis son indépendance en 1960.
"Le peu d'intérêt réservé par les intéressés" à cette médiation "est tout simplement inacceptable", a regretté le président Kabila.
"La RDC ne peut être prise en otage par une frange de sa classe politique", a-t-il ajouté d'un ton ferme, invitant le Rassemblement à "venir signer l'accord".
Le chef de l'État a mis en garde contre toute tentative de vouloir "s'emparer du pouvoir de l'État par la force" alors que "dans quelques mois les scrutins seront convoqués."

Surenchère

"Le 'Rassemblement' veut obtenir le respect de la Constitution tout en restant ouvert à l'idée d'une discussion qui peut amener ce pays à un compromis politique global qui est la seule alternative à la crise que nous vivons", a réagi le député Delly Sessanga.
"On ne peut pas aujourd'hui faire à la fois des surenchères et jouer avec une situation que tout le monde reconnait à la fois fragile et difficile", a ajouté ce membre du Rassemblement.
"Tout le monde a intérêt, puisque le président en appelle au sens de l'État, de pouvoir considérer cette médiation [des évêques] comme une des voies de solution pour résoudre la crise que nous connaissons", a concédé M. Sessanga.
La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection de M. Kabila en 2011 au terme d'un scrutin contesté. La crise a été aggravée par le report à une date indéterminée de la présidentielle qui devait avoir lieu avant la fin 2016.

Les 19 et 20 septembre, des violences ayant éclaté en marge d'une manifestation contre M. Kabila à Kinshasa ont coûté la vie à 49 civils et 4 policiers, selon l'ONU, pour qui les forces de l'ordre ont fait un usage disproportionné de la force à cette occasion.
Samedi, la délégation du Conseil de sécurité a appelé toutes les parties prenantes à réussir une "transition pacifique" vers une "élection (présidentielle) apaisée".
M. Kabila a promis de désigner "incessamment" un nouveau Premier ministre dans les rangs de l'opposition ayant pris part au "dialogue national", après la démission lundi de l'ancien chef du gouvernement, Augustin Matata Ponyo dans le cadre de l'accord. Le nouveau gouvernement aura pour mission prioritaire d'organiser les élections, a souligné M. Kabila.

Au pouvoir depuis 2001, M. Kabila à qui la Constitution interdit de se représenter et dont le mandat expire le 20 décembre, a promis de "respecter la Constitution dans son intégralité".
M. Kabila, droit dans ses bottes, a brossé un bilan positif de ses 15 ans de pouvoir sans dire expressément qu'il ne briguerait pas un troisième mandat."



"Le Rassemblement s’indigne du « ton agressif » du discours de Kabila et soutient la médiation de la CENCO"
° https://actualite.cd/2016/11/15/le-rassemblement-sindigne-du-ton-agressif-du-discours-de-kabila-et-soutient-la-mediation-de-la-cencorassemblement-sindigne-agressif-discours-de-kabila-soutien-mediatio/

"L’intégralité du discours de Joseph Kabila
° https://actualite.cd/2016/11/15/lintegralite-discours-de-joseph-kabila/
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Honorables Députés et Sénateurs,
Mes Chers compatriotes,

° https://soundcloud.com/actualitecd/lintegralite-du-discousr-de-joseph-kabila

Il m’est un agréable devoir de rendre compte ce jour de l’état de la Nation devant les élus du peuple, membres de deux Chambres du Parlement réunies en Congrès.
Quinze ans durant, les congolaises et congolais m’ont accordé leur confiance et assuré de leur soutien indéfectible. Ce qui M’a permis, ensemble avec toutes les Institutions du pays, de remettre celui-ci sur orbite, dans le concert des Nations.
Au cours de cette période, certains de ces compatriotes nous ont quittés, soit sur différents champs d’honneur, soit par une mort naturelle, soit encore, victimes de la barbarie des forces terroristes et criminelles à Beni, dans le Kasaï Central et Oriental ainsi qu’à Kinshasa.
En leur mémoire, Je vous invite à vous lever en vue d’observer une minute de silence.

Honorables Députés et Sénateurs,
Chers Compatriotes(…)"



" RDC : la classe politique réagit au discours de Joseph Kabila sur l’état de la nation "
° http://www.radiookapi.net/2016/11/15/actualite/politique/rdc-la-classe-politique-reagit-au-discours-de-joseph-kabila-sur-letat

"Réaction de l’UDPS: « Kabila défie le peuple congolais »! "
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2016/11/15/reaction-de-ludps-kabila-defie-peuple-congolais.html
° https://soundcloud.com/politicordc/kabila-defie-le-peuple-congolais-affirme-jean-marc-kabund


" Défiant dans son discours, J. Kabila promet de nommer un premier ministre incéssament "



"Actu Expliquée : J. Kabila bombe le torse, défie les occidentaux et met en garde le Rassemblement "





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Message  ndonzwau 16/11/2016, 11:39 pm

" Kabila parle mais ne répond pas
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2016/11/16/kabila-parle-mais-ne-repond-pas
Depuis longtemps pressé de s’exprimer, le président Kabila s’est enfin résolu à parler. Longuement. Solennellement. Il s’est livré à une sorte de plaidoyer pro domo, rappelant les acquis des quinze dernières années, les avancées multiples qui ne peuvent être mises en péril. Refusant de se prononcer sur ses intentions personnelles, il n’a cependant pas répondu à la seule question qui importait…
En dépit des promesses réitérées de respecter la Constitution, force est de constater que l’une des dispositions du texte fondamental, au lieu d’être prise en compte, sera bel et bien transgressée : alors qu’il devrait être démissionnaire et préparer l’arrivée d’un successeur démocratiquement élu, le président sortant sera toujours en poste lorsque s’achèvera son mandat! Certes, le processus électoral pris du retard, mais qui blâmer d’autre que le pouvoir en place ? La date du 19 décembre, celle de l’expiration du mandat présidentiel, n’était-elle pas aussi prévisible que la fête de Noël elle-même ? Pourquoi la majorité présidentielle n’a-t-elle pas prévu en temps utile une succession pacifique et rassurante ?

Au lieu de respecter des règles simples (même si elles sont financièrement coûteuses) on a préféré, une fois de plus, les grandes manœuvres politiques, celles d’un accord conclu avec une partie de l’opposition qui, demain, sera peut-être rejointe par d’autres candidats aux avantages du pouvoir… La population se retrouvera-t-elle dans ces arrangements entre amis et ex-adversaires ? Y verra-t-elle le gage d’une meilleure gestion de la chose publique. Rien n’est moins sûr…
Certes, la porte reste en principe ouverte et, s’ils le souhaitent ou le jugent profitable, les derniers irréductibles pourront toujours rejoindre l’équipe associant désormais majorité et opposition. Mais d’être plus largement partagé, le gâteau n’en deviendra pas plus grand pour autant…S’il était cautionné par l’Union africaine, par les puissances occidentales soudain bien attentives au devenir du Congo (les Etats-Unis entre autres), par des voisins comme l’Angola très soucieux de la stabilité régionale, l’accord pourrait réussir. Mais il faudrait pour cela que les protagonistes donnent les preuves de leur indépendance d’esprit, la composition du futur gouvernement représentant à cet égard un indicateur utile.
Mais on n’en est pas encore là, et dans son adresse le président a subtilement renversé les rôles. Il a dénoncé « ceux qui tenteraient de s’emparer du pouvoir par la force », mais n’a rien dit de ceux qui essayent d’y rester, en ayant la force de leur côté…"



" Le plaidoyer pro domo de Kabila
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2016/11/16/le-plaidoyer-pro-domo-de-kabila/
Devant les deux Chambres réunies, le président Kabila s’est enfin exprimé. Mais alors qu’on l’attendait sur les perspectives d’avenir, il a surtout livré une sorte de « discours du Trône » récapitulant les avancées enregistrées par le Congo au cours de ses deux mandats successifs.

Au cours d’une séance solennelle, qui s’est ouverte par l’hymne national, le président a rappelé que voici 15 ans le Congo était « un lambeau, un non Etat » et que face à une nation déchirée, il avait pris l’engagement de réaliser des changements profonds et surtout de pacifier le pays, de libéraliser l’activité économique, de combattre la pauvreté. Se réjouissant des réformes lancées, il a assuré que le pays avait renoué avec la croissance, que l’éducation au cycle primaire était passée de 83à 107% et il a rappelé l’augmentation des salaires des fonctionnaires civils et des militaires.
Il a aussi rappelé l’importance des élections régulières et apaisées assurant le renouvellement de la classe politique.
Mais surtout, il a insisté sur le dialogue national et assuré que l’accord politique qui en était issu représentait la seule « feuille de route » capable de résoudre la crise liée au report des élections présidentielles à une date indéterminée.
Autrement dit, il a éludé la question que se posent tous les Congolais : a-t-il ou non l’intention de prolonger sa présence à la tête de l’Etat après le 19 décembre, date de l’expiration de son second et en principe dernier mandat ? Ne pas poser la question c’est en même temps y répondre : promettant de désigner « incessamment » un Premier Ministre issu des rangs de l’opposition ayant pris part au dialogue avec mission prioritaire d’organiser le prochain cycle d’élections, le président, en ne se prononçant pas sur son sort personnel, a fait comprendre qu’il entendait poursuivre son œuvre et, maniant discrètement la menace, il a fermement invité le « Rassemblement » (c’est-à-dire les partisans de MM. Tshisekedi et Moïse Katumbi) à venir signer l’accord, dénonçant « toute tentative de s’emparer du pouvoir par la force alors que dans quelques mois, les scrutins seront convoqués après l’élaboration des listes électorales. »
Le chef de l’Etat a aussi promis de « respecter la Constitution dans son intégralité ». Et cela alors que le 19 décembre prochain, il se trouvera toujours aux commandes en dépit du prescrit constitutionnel…"



"J. Kabila devant les élus du peuple réunis en Congrès: Un discours d’anthologie "
° http://groupelavenir.org/j-kabila-devant-les-elus-du-peuple-reunis-en-congres-un-discours-danthologie/

" PRENANT EN TEMOIN LES DEUX CHAMBRES DU PARLEMENT REUNIES EN CONGRES
JOSEPH KABILA : " LA CONSTITUTION SERA RESPECTÉE DANS TOUTES SES DISPOSITIONS ""

° http://forumdesas.org/spip.php?article9442

" Joseph Kabila: mon avenir politique est réglé par la constitution - Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=206151&Actualiteit=selected

" MESSAGE A KABILA ET TSHISEKEDI : EVITER D’HUMILIER LA CENCO ET LA COMMUNITE INTERNATIONALE"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=15746:message-a-kabila-et-tshisekedi-eviter-d-humilier-la-cenco-et-la-communaute-internationale&catid=85&Itemid=472


"  Kovo Ingila et Mfumu Toto réagissent au discours de J. Kabila"



" Analyse du 15 Nov sur le discours de Joseph Kabila sur l'etat de la Nation "



"Débat Bosolo sur le discours de Kabila : Opposant Moko akangi Kabila ndoki ya Congo "



"L'OBSERVATEUR : Discours de KABILA était déconnecté, une déclaration de Guerre "



" ECHOS DE L'UDPS :KABILA AFINGI /ASEKI BA CONGOLAIS PE ALOBI AKO LONGWA TE "






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Message  ndonzwau 17/11/2016, 6:44 am

" Discours du Président KABILA au Palais du Peuple, le 15/11/2016"



" QUEL AVENIR POUR KABILA APRES LE 19, le concerné répond"



" .She Okitundu explique le contenu du discours de Kabila devant le congrès sur son avenir politique"



" Vital Kamerhe réagit sur le discours de Joseph Kabila devant le congrès"



"RDC-Joseph Olenga Nkoy: le discours de Joseph Kabila ne contient que des menaces"



" DISCOURS DE KABILA DU 15 nov 2016 ; IL SE MOQUE DES CONGOLAIS REACTION DE LA DIASPORA PAR JACKO"



"RDC: Kabila un discours hallucinant devant le congrès"



"LE DISCOURS DE KABILA, UN VRAI SCANDALE POUR LA RDC selon Pascal OWON"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! - Page 3 Empty Re: LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!!

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