Mon édito dans le bulletin de Réso de janvier 2024

La mort de Jacques Delors offre l’occasion de revenir sur la domination -que nous espérons temporaire- de l’ultralibéralisme qui dirige la vie économique et sociale de notre pays et de toute l’Europe occidentale depuis, au moins, Maastricht.

Au milieu des effarants hommages rendus à Delors, je retiens ces quelques lignes de notre amie et adhérente, Françoise Dal, ancienne conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais : « Martine Aubry a perdu son papa et, quel que soit son âge, c’est toujours très triste de perdre son père ; je lui adresse mes sincères condoléances. Jacques Delors a ouvert la parenthèse libérale du premier gouvernement Mauroy en 1983 : elle n’a jamais été refermée depuis. C’était un fédéraliste européen acharné qui a milité pour le oui à la Constitution européenne en 2005, reprise dans le traité d’Amsterdam voté par les parlementaires en 2007 alors que le peuple français l’avait largement rejetée. C’était un vrai libéral … à mes yeux pas un homme de gauche… »

Je parlais « d’effarants hommages ». En effet que dire de l’hommage national qu’a rendu Macron a celui qui est à la source, à la tête de la Commission des communautés européennes et en promulguant l’Acte unique en 1986, de l’ouverture des frontières et de la libre circulation des marchés et des  capitaux au sein d’une nouvelle Europe qui nie l’intérêt des Nations protectrices des Peuples. Il est, par cela, à l’origine de la désindustrialisation de notre pays et en conséquence, du déclassement des classes moyennes et de la paupérisation des classes populaires. Sa « victoire » se concrétisera, en 1992, par le traité de Maastricht qui fait de l’Europe une communauté supranationale niant la souveraineté des Peuples et ouvre la voie à la monnaie unique calquée sur le mark allemand.

On ne peut pas reprocher à Delors d’avoir été fidèle à lui-même ! Sa famille politique, c’est la démocratie chrétienne (à l’allemande ?). D’abord membre du MRP, il naviguera ensuite dans le marais du centre-gauche. Conseiller de Jacques Chaban-Delmas sous Georges Pompidou, il rejoindra la droite du PS aux côtés de Rocard. Il participera largement à l’échec de la gauche de ce parti et parviendra à convaincre Mitterrand de changer de politique et de se convertir à la rigueur économique en 1983.

Au fond, il ne faut pas s’étonner du vibrant éloge de Macron pour le fervent européïste : il en est son digne héritier. Mais, il n’est pas sûr que les salariés français apprécient « La libre circulation des personnes et des biens, des services et des capitaux, le marché unique » ou bien « l’euro dont il pose les bases », ou « la Banque centrale européenne » échappant au contrôle des Peuples mais pas aux intérêts du patronat. Ces mêmes salariés cherchent vainement « l’Europe du dialogue social réconciliant patronat et syndicat (!!!?). Toujours selon Macron, Jacques Delors aurait pris « contre l’inflation des mesures difficiles mais efficaces » comme la « fin de l’indexation des salaires sur les prix et des restrictions budgétaires ». Difficiles pour qui ? Efficaces pour quoi ? Il s’agirait là d’une « œuvre de réconciliation ». Réconcilier « la France (des privilégiés) avec l’Europe (libérale) » sans doute, les Français avec leurs dirigeants sans doute pas ! Quant à « l’Europe de la croissance et de la solidarité », on a beau savoir que, lors des hommages, on raconte n’importe quoi, là, on se demande sur quelle planète vit Macron.

Pas un mot sur nos usines délocalisées aux 4 coins du monde, pas un mot sur le démantèlement de nos services publics, pas un mot sur les salaires bloqués, pas un mot sur le droit du travail réduit, pas un mot sur le chômage de masse qui dure, pas un mot sur l’appauvrissement général de l’extrême majorité des Français et sur l’enrichissement des privilégiés au détriment de la richesse collective…

Ce qui est plus inquiétant, c’est le concert de louanges tenu par une partie du PS. Ont-ils oublié, ceux-ci, au nom d’une appartenance supposée à une bienheureuse Europe mythique, que Delors est un des principaux artisans de la conversion du PS au libéralisme sauvage et, par là-même, du discrédit dont ce parti est toujours l’objet dans une grande partie de l’électorat de gauche ? C’est sous l’impulsion du « delorisme » que le PS au pouvoir a dérégulé comme jamais dans son histoire et comme nulle part ailleurs ! Il n’y a plus de socialistes au PS -ils sont tous partis dans la nature ou, divisés, ont créé de petits partis- mais il y reste de vrais socio-démocrates. Il serait temps qu’ils se réveillent ; ils en avaient, en ordre dispersé, montré quelques signes, entre autres en évoquant la nécessité de tenir un bilan de la gauche au pouvoir. Ceci aurait entrainé une analyse salutaire de l’européïsme béat qui a envahi les esprits. Hélas, on peut craindre, quand, par exemple, on envisage le recours à Glucksman comme tête de liste à l’élection européenne, que ce soit les socio-libéraux qui relèvent à nouveau la tête…

Pendant ce temps, au moment où j’écris ces lignes, Macron pense à remanier son gouvernement. Avec Borne ou sans Borne, that is the question. Question dont, comme la majorité des Français, je me moque : quel que soit le locataire de Matignon -les paris donnent Attal-, Macron ne changera pas sa politique.

En ce début d’année, je nous souhaite un grand mouvement républicain social et laïque, un pays mobilisé non seulement pour empêcher Macron de détruire plus encore les acquis dont nos anciens sont à l’origine mais aussi pour reconstruire cette gauche absente et dont nous avons tant besoin.

Bonne année, militante donc, à chacun de vous.

Mon édito dans le bulletin Réso de décembre 2023

Nous arrivons au terme d’une année qui aura été bien difficile pour les salariés et tous ceux qui vivent de leur travail.

Comment ne pas commencer par rappeler les grandes mobilisations contre le saccage de nos retraites ? La « réforme » Macron sert d’abord le profit immédiat du patronat qui depuis longtemps veut la suppression de cette part de nos salaires qui, depuis l’après-guerre, finance notre protection sociale ; cette « réforme » sert ensuite le profit futur des sociétés financières qui proposeront, à ceux qui seront en mesure de se les offrir ou qui s’y contraindront pour ne pas risquer de tomber dans la misère, des produits assurantiels remplaçant la Sécu. Le peuple français ne s’y est pas trompé ; il s’est levé en masse contre cette infâmie. Il y a bien longtemps que la France ne s’était pas couverte, de Paris aux sous-préfectures, d’immenses cortèges chaque semaine renouvelés.

L’occasion de remettre quelques chiffres en mémoire : les 500 plus grosses fortunes françaises ont vu leur richesse augmenter de 30% en un an, soit 1000 milliards ; les 40 plus grosses sociétés du CAC 40 ont distribué un record de 80 milliards de dividendes à leurs actionnaires l’année précédente ; les revenus financiers représentent 385 milliards annuels qui ne cotisent pas pour les caisses de retraite. Faire cotiser les revenus financiers au même taux que les salaires (11%), rapporterait 40 milliards ! Faire contribuer 2% des 1000 milliards des plus grosses fortunes rapporterait 20 milliards. Cela n’a, évidemment, pas été le choix des libéraux qui nous gouvernent. Pour combler un prétendu « trou » des caisses de retraites qui n’existe pas (cf nos numéros de début d’année), ils ont préféré reculer l’âge de la retraite à 64 ans. Lire la suite de ‘Mon édito dans le bulletin Réso de décembre 2023′

La situation au Proche-Orient

Comment sortir de cette situation de guerre perpétuelle ? Entre les islamo-fachistes du Hamas et la droite extrême et colonialiste israëlienne, trouver une voie pour la solution à 2 états.

Un texte de Christian Picquet.

http://christian-picquet.fr/2023/11/13/oui-deux-etats-pour-la-palestine/

Mon édito dans le Réso de novembre 2023

Certes, la situation au Proche-Orient qui risque d’embraser au-delà de la Palestine, occupe nos pensées d’autant plus qu’elle fige chacun sur ses soutiens alors que la recherche d’une solution de paix juste exigerait de s’attacher à la Raison et à la diplomatie (quelle perte que la disparition de la voix de la France…) et d’apporter un soutien sans faille à ceux qui, de part et d’autre -et même si, aujourd’hui, ils sont peu nombreux- recherchent une voie de paix.

Cependant, on ne doit pas se laisser détourner du fait, qu’en France, Macron continue de mener une guerre sociale sans merci contre le monde du travail qui a entrainé la révolte populaire des gilets jaunes fin 2018 -et cette blessure n’est pas refermée- et le formidable mouvement contre la réforme des retraites de janvier à mai de cette année -qui a démontré l’ampleur du rejet de ce pouvoir. Malgré cela, le gouvernement libéral de Macron continue d’éclater notre société, de brader emploi et industrie, de détruire nos services publics, de s’en prendre à tous nos systèmes de solidarité -et au 1er rang à la sécurité sociale.

Le vote du budget de la Sécu démontre que le gouvernement n’a pas changé depuis les grandes mobilisations contre la casse des retraites. La même politique libérale comme les mêmes méthodes anti-démocratiques sont à l’œuvre. Lire la suite de ‘Mon édito dans le Réso de novembre 2023′

Mon édito dans le Réso d’octobre 2023

Il ne m’est pas envisageable de commencer l’édito de ce mois sans un hommage aux victimes de l’attentat islamiste perpétré par le Hamas en Israël. C’est un acte de terrorisme non de résistance : il s’en prend aux civils sur le territoire légitime d’Israël. Le Hamas n’est pas l’autorité légitime de la Palestine, c’est un groupe terroriste. La solidarité avec les otages, les victimes, les familles ne se discute pas et ne s’affuble pas de « mais ». Femmes violées et démembrées, enfants et bébés assassinés, certains décapités, vieillards emmenés en otages, ce n’est pas une guerre menée au nom de la Palestine, c’est de la barbarie. Il est bien évident que le Hamas se moque des civils palestiniens qui vont subir les inévitables représailles israéliennes ; qu’il se moque de la Palestine : les islamistes ne veulent pas d’Etat hors celui de la charia globale. Que va devenir la gauche israélienne, déjà mal en point mais quelque peu revigorée par les récentes manifestations contre Netanyahou, celle qui portait la volonté de paix par la création de 2 états dans des frontières reconnues ? Que va simplement devenir l’idée d’un état palestinien ? Que vont devenir les jeunes et courageux Palestiniens qui s’opposaient dans les rues de Gaza à la volonté d’embrasement du Hamas comme au pillage et à la terreur qu’il y exerçait ? Selon Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France, « L’attaque du Hamas résulte de la conjonction d’une organisation islamiste fanatique et d’une politique israélienne imbécile ». Sera-t-il possible de continuer à œuvrer pour la Paix ? Ce ne sera certes pas en proclamant l’extermination des Juifs et la destruction d’Israël ; ce ne sera pas non plus en occupant illégalement des territoires et en maintenant un peuple tout entier dans des conditions inhumaines et en les privant d’accès aux besoins essentiels. Aujourd’hui les extrémistes ont gagné. Et pourtant ce sont les incorrigibles porteurs d’espoir qui auront besoin de notre soutien sans faille.

Dans notre pays la vie quotidienne devient particulièrement compliquée pour des millions de Français confrontés à une forte inflation qui mine encore plus leur porte-monnaie. Les femmes, moins bien payées que les hommes, particulièrement impactées par le travail à temps partiel tout en ayant, souvent seules, charge de famille, et les jeunes, principal bataillon du travail précaire, en sont les premières victimes. Revenons sur les factures d’électricité, l’énergie et particulièrement le chauffage pour cet hiver étant d’importantes préoccupations des Français. Le 1er août, les tarifs réglementés de l’électricité ont subi une hausse de 10%. Et le gouvernement s’en félicite car « ça aurait pu être pire » ! Tant pis pour sa promesse non tenue et surtout tant pis pour les foyers modestes (en moyenne + 160€ pour chaque ménage). Et depuis 2021, c’est de 31% que la facture de la majorité des Français et des petites entreprises aura bondi ! En effet, les petites et moyennes entreprises, tellement essentielles pour l’emploi, sont étranglées par la hausse des prix de l’électricité, mais également par le resserrement du crédit. Lire la suite de ‘Mon édito dans le Réso d’octobre 2023′

Mon édito dans le Réso de septembre 2023

Merci Bernard ! Si, si, merci vraiment.

Bernard Arnault, 1ère fortune du monde selon le magazine économique Forbes, vient de verser, par l’intermédiaire de son entreprise LVMH la somme de 10 millions d’euros aux Restos du Cœur.

Sa fortune étant estimée à 210 milliards d’euros et si on évalue le revenu moyen des Français à 2524 € mensuels (selon l’INSEE, ce chiffre étant très tiré à la hausse par les très hauts revenus), si vous ou moi avions fait un geste d’une même ampleur, nous aurions versé au plus 12 centimes aux Restos du Coeur ! Vraiment merci Bernard !

Eh bien, oui, merci Bernard. Merci Bernard car ce geste, équivalent à 12 cts -qui a fait l’admiration des médias et a été salué par le gouvernement- n’a pas trompé les Français. Ils ne sont pas tombés dans le panneau de cette charité orchestrée. Ils savent que LVMH va récupérer des exonérations fiscales et que donc, ce sont eux qui vont finalement payer cette « générosité ». Les Français prennent conscience que si les Restos du Cœur sont en grande difficulté financière, c’est que le nombre de personnes devant faire appel à eux augmente et que le nombre de ceux qui leur donnaient diminue. Pourquoi ? Parce que la politique économique et sociale, menée par Macron au service de M. Bernard Arnault et de ses amis, les appauvrit de jours en jours.

Monsieur Bernard Arnault, Messieurs et Mesdames Macron, Borne, Le Maire et compagnie, ce n’est pas la charité que réclament les Français, c’est la justice, l’égalité, la solidarité. Lire la suite de ‘Mon édito dans le Réso de septembre 2023′

Mon édito dans le Réso de juillet-août 2023

Un jeune de 17 ans a été tué par un policier. Ce n’était pas un ange ; ce n’est pas un héros. Sans permis, au volant d’une voiture volée, il a refusé de se soumettre à un contrôle. EN AUCUN CAS, CELA PEUT JUSTIFIER DE LE TUER. C’est d’abord et avant tout ce qu’on doit affirmer.

On ne peut que constater que le nombre de tirs mortels de policiers contre des véhicules a été multiplié par cinq en six ans, c’est-à-dire depuis la loi du 28 février 2017 qui a aligné le cadre d’usage des armes par les policiers sur celui des gendarmes. Pendant ce temps, l’usage des armes à feu par les gendarmes n’a cessé, lui, de diminuer. Cela mérite qu’on s’interroge. Si l’abrogation de cette loi semble aller de soi, cela ne règlera pas tout : ni la grande utilité d’une véritable formation pour les jeunes policiers, ni la nécessaire ré-appréhension de leur rôle de fonctionnaire, d’autorité certes, mais de fonctionnaire garant d’un ordre républicain… ni leur immense trouille à rentrer chez eux, peur de se faire agresser particulièrement pour ce qui concerne les jeunes policièrEs ! On mesure l’étendue des dégâts provoqués par la suppression de la police de proximité par Sarkozy. Ce n’est certes pas les shérifs de la BAC ou de la Brav-M qui peuvent remplir ce rôle ; on l’a d’ailleurs déjà constaté lorsque le maintien de l’ordre leur a été confié pour les manifestations.

On ne peut pas dédouaner non plus l’institution judiciaire. Ni quand les dénis de justice sont monnaie courante : lenteur judiciaire, non-lieux à répétition, refus de reconstitution, entraves multiples, refus de suspendre les policiers incriminés, etc. Ni quand les délinquants avérés arrêtés sont immédiatement remis à la rue sans aucun suivi judiciaire. Ordre et justice vont de paire. Lire la suite de ‘Mon édito dans le Réso de juillet-août 2023′

Mon édito dans le RESO de juin2023

Ainsi donc, après avoir refusé que le peuple français s’exprime sur sa loi retraite, Macron refuse -et la présidente-marionnette de l’Assemblée nationale s’exécute- de soumettre au vote des représentants élus du peuple une initiative parlementaire permise par la constitution. Ainsi donc, alors qu’ils n’ont pas hésité à employer toutes les manipulations offertes par la constitution de la Vème République pour faire passer la remise en cause des retraites (49-3 successifs à l’Assemblée nationale, 44-3 et 47-1 au Sénat), Macron et ses sbires gouvernementaux et parlementaires qui défendent les mêmes intérêts que lui, ceux de la finance mondialisée, refusent de mettre aux voix des députés la proposition du groupe LIOT consistant, non pas à instaurer une avancée révolutionnaire, mais simplement à ramener la retraite à 62 ans. Par décision de la présidente de l’Assemblée nationale prise au lendemain de la 14ème journée de mobilisation contre le funeste projet gouvernemental, les députés n’examineront pas l’amendement d’abrogation de la retraite à 64 ans

Alors qu’il sait que plus de 80% du peuple français refuse sa loi, Macron choisit de répondre aux intérêts de ses mandants et de leurs valets de la Commission européenne, en persistant à déconstruire le système social français -ici celui des retraites- issu des grandes réformes d’après-guerre et ceci par, à nouveau, l’emploi d’un subterfuge institutionnel. C’est dangereux pour la vie démocratique de notre pays. « Quand règne le fait du prince, comment continuer à croire au jeu démocratique ? », risquent de se demander de plus en plus de Français. Qu’on ne nous fasse plus jamais le coup de la démocratie contre Le Pen. C’est bien sûr sur ce (non-) choix que comptent les libéraux, mais on arrive au bout de la manipulation et les conséquences peuvent être terribles.

Ce 6 juin dernier, plus de 900 000 manifestants ont encore battu le pavé dans plus de 250 rassemblements pour la 14ème journée de mobilisation contre la retraite-Macron. Lire la suite de ‘Mon édito dans le RESO de juin2023′

Mon édito dans le numéro de mai 2023 de Résistance sociale

* 16% des Français, 50 % des étudiants- ne mangent pas à leur faim. La part des Français se privant de nourriture est en effet passée de 12 à 16% en six mois, selon une étude du Crédoc. Et pour ceux qui ont les moyens de manger à leur faim, 1 sur 2 reconnait avoir baissé la qualité de ses repas et ne plus pouvoir acheter tous les produits qu’il souhaiterait. Les femmes sont les plus touchées de même que les jeunes : 24 % des moins de 40 ans sont en précarité alimentaire. Voilà la France de Macron. Lire la suite de ‘Mon édito dans le numéro de mai 2023 de Résistance sociale’

Mon édito dans le bulletin de Réso d’avril 2023

Le Conseil constitutionnel vient de déclencher une fureur populaire dont personne ne sait aujourd’hui comment elle va s’exprimer ni quelle ampleur elle va prendre.

Il vient de valider cette loi inique en faisant fi du déni de démocratie dont elle a fait l’objet. Il est incompréhensible que la loi n’ait pas été jugée inconstitutionnelle ; de nombreux et réputés professeurs constitutionnalistes avaient relevé les différents arguments qui n’auraient pu manquer de sauter aux yeux des prétendus « sages » : depuis la manière dont se sont déroulés les débats, sans vrais « débats » justement, jusqu’au fait que cette loi ne pouvait être discutée de cette façon sous la forme d’une loi ordinaire. La procédure a été dévoyée, à l’image de l’abus du 49-3 à l’Assemblée et l’usage du 47-1 au Sénat alors qu’aucune « urgence » ne le justifiait.

Lire la suite de ‘Mon édito dans le bulletin de Réso d’avril 2023′

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