( 27 août, 2010 )

Dieudonné CEDOR-Décédé

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Dieudonné CEDOR – 27-09-2010
Le célèbre peintre Dieudonné Cédor, 85 ans, l’un des derniers grands représentants de l’âge d’or de la création plastique en Haïti, est décédé lundi à son domicile à Carrefour (banlieue sud-ouest de Port-au-Prince), des suites d’une maladie qui le forçait à garder le lit depuis plusieurs mois, a appris Radio Kiskeya.
Professeur à l’Ecole nationale des arts (ENARTS), il était également depuis plus de soixante ans membre du conseil d’administration du Centre d’art, véritable temple des arts plastiques fondé en 1944 par l’américain Dewitt Peters.
Entré en 1947 au CDieudonné CEDOR – 27-09-2010
Le célèbre peintre Dieudonné Cédor, 85 ans, l’un des derniers grands représentants de l’âge d’or de la création plastique en Haïti, est décédé lundi à son domicile à Carrefour (banlieue sud-ouest de Port-au-Prince), des suites d’une maladie qui le forçait à garder le lit depuis plusieurs mois, a appris Radio Kiskeya.
Professeur à l’Ecole nationale des arts (ENARTS), il était également depuis plus de soixante ans membre du conseil d’administration du Centre d’art, véritable temple des arts plastiques fondé en 1944 par l’américain Dewitt Peters.
Entré en 1947 au Centre, il eut l’insigne privilège d’être acteur et témoin de premier plan de l’éclosion de la première génération d’authentiques peintres haïtiens et du foisonnement de la créativité multidisciplinaire aux côtés des Hector Hyppolite, Gorges Ramponneau, Albert Mangonès, Max Pinchinat, Wilson Bigaud, Luce Turnier, etc…
entre, il eut l’insigne privilège d’être acteur et témoin de premier plan de l’éclosion de la première génération d’authentiques peintres haïtiens et du foisonnement de la créativité multidisciplinaire aux côtés des Hector Hyppolite, Gorges Ramponneau, Albert Mangonès, Max Pinchinat, Wilson Bigaud, Luce Turnier, etc…
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Dieudonné Cédor-Nou Ka Sonjé

Dieudonné Cédor

Dieudonné Cédor est né le 8 mars 1925 à Anse-a-Veau (Nippes
 décédé le  lundi 27 septembre 2010   à l’âge de 85 ans. Selon ce qu’a rapporté un média de la capitale, il est succombé à son domicile à Carrefour après avoir supporté une maladie pendant plusieurs mois.
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Haïti-Arts-Décès

Décès de Dieudonné Cédor, monstre sacré de la peinture haïtienne
Parti à 85 ans, l’immense créateur de renommée internationale a traversé toutes les expériences artistiques de son temps, en particulier celle fondatrice du XXe siècle haïtien : le Centre d’art

lundi 27 septembre 2010,

Radio Kiskeya

Le célèbre peintre Dieudonné Cédor, 85 ans, l’un des derniers grands représentants de l’âge d’or de la création plastique en Haïti, est décédé lundi à son domicile à Carrefour (banlieue sud-ouest de Port-au-Prince), des suites d’une maladie qui le forçait à garder le lit depuis plusieurs mois, a appris Radio Kiskeya.
Professeur à l’Ecole nationale des arts (ENARTS), il était également depuis plus de soixante ans membre du conseil d’administration du Centre d’art, véritable temple des arts plastiques fondé en 1944 par l’américain Dewitt Peters.
Entré en 1947 au Centre, il eut l’insigne privilège d’être acteur et témoin de premier plan de l’éclosion de la première génération d’authentiques peintres haïtiens et du foisonnement de la créativité multidisciplinaire aux côtés des Hector Hyppolite, Gorges Ramponneau, Albert Mangonès, Max Pinchinat, Wilson Bigaud, Luce Turnier, etc.
Homme simple et introverti, Dieudonné Cédor était pourtant constamment animé de la flamme de la poésie et de sa fantaisie de virtuose qu’il joignait –comme un jongleur désinvolte- à sa maîtrise des lignes et des couleurs pour donner à sa peinture et à ses personnages rythmés par la complexité des situations existentielles une forte touche impressionniste qui, pourtant, transpirait un vécu bien haïtien.
Symbole de la synthèse de plusieurs écoles et d’expériences d’une grande diversité conceptuelle, le maître exprimait sa sensibilité et sa jouissance artistique originales à travers l’indéfini, le geste indécis qui marquait les traits de ses natures mortes et vivantes. La déclinaison du bleu d’un bout à l’autre rendait compte de réalités insoupçonnées cernées dans leur plus grande intériorité.
Durant sa carrière d’une longévité exceptionnelle, Cédor a accumulé une impressionnante moisson de prix et distinctions personnels reçus lors de nombreuses participations à des biennales et expositions internationales notamment en Allemagne, en Belgique, en Hollande, aux Etats-Unis, au Guatémala, au Panama, en Colombie et au Venezuela.
Né le 8 mars 1925 à Anse-à-Veau (Nippes, sud-ouest d’Haïti), le peintre avait, outre son passage très remarqué au Centre d’art, contribué à forger l’âme et l’expression chaleureuse de plusieurs autres mouvements artistiques des années 50-60 tels Brochette et le Foyer des arts plastiques.
Il laissa également ses empreintes à l’aéroport international de Port-au-Prince où il réalisa, en 1967, des fresques murales. Une expérience répétée au ministère des affaires étrangères, mais qui devait disparaître dans le séisme dévastateur de janvier dernier.
Dieudonné Cédor croisa, sur sa trajectoire fulgurante, d’autres figures de proue des arts plastiques disparues ces dernières années. André Pierre, Jean-Claude Garoute dit “Tiga”, Gesner Armand, Louisiane St-Fleurant, Néhémy Jean, Wilson Bigaud et Alix Roy sont malheureusement de ceux-là.
spp/Radio Kiskeya
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La figure de la femme dans la peinture de Cédor

La femme est fortement représentée dans l’oeuvre de Dieudonné Cédor, 83 ans, peintre discret et assidu. Voyager dans son univers et son imaginaire est une manière de montrer son attachement à la femme.

Haïti: Dieudonné Cédor vient d’avoir 83 ans le samedi 8 mars 2008. Anniversaire de naissance qu’il dédie à ses étudiants de l’Ecole nationale des Arts en leur demandant de contribuer à la sauvegarde de cette institution. « J’ai eu donc l’occasion de lui parler, de recueillir quelques tranches d’histoire de sa vie et de suivre la représentation de la femme à travers certaines de ses oeuvres. Des fillettes, des marchandes, des danseuses, entre autres, qui expriment beauté et bonté. »

Avec des palettes riches en couleurs, Cédor semble détenir les secrets de la combinaison chromatique et de l’harmonie esthétique. Comme un jeu d’enfant, ses mélanges (de l’aquarelle à l’acrylique en passant par l’huile) et ses tableaux offrent un plaisir de transcender les lignes qui se dévoilent dans toute leur texture. Avec Cédor et bien sûr dans sa démarche artistique, l’image est avant tout la porte d’entrée pour comprendre le vrai sens du sujet proposé par l’artiste. Il sait peindre notre quotidien et nos tares. Sans malheur ni douleur. Il nous fait voir dans sa peinture des enfants, des femmes actives, des marchandes et des scènes de jeux où l’homme s’amuse et s’affirme, des danseuses dont le corps se marie aux voiles des vêtements pour enfanter des hanches sublimes dans des gestes rythmiques et des mouvements chromatiques.

Figure de proue de l’art haïtien contemporain, Dieudonné Cédor est à l’origine de plusieurs initiatives artistiques. Il a fondé le Foyer des Arts Plastiques en 1950 et la galerie Brochette en 1956 avec des artistes de renom de sa génération Jean-Claude Garoute (Tiga), Rose-Marie Desruisseau, Luckner Lazare, entre autres. Il a aussi participé à la fondation de l’Amicale des plasticiens haïtiens au Centre d’Art aux côtés de Néhémie Jean, Franck Louissaint, Philippe Dodard, Michèle Philippe Lerebours, Marie-José Nadal , Francine Murat.

Dieudonné Cédor a participé à plus d’une quarantaine d’expositions collectives et individuelles en Haïti, en France, en Belgique, à Cuba, au Canada, aux Etats-Unis. Sa plus récente exposition collective remonte à l’année dernière au Centre d’Art. Il y a environ cinq ans, le public a pu découvrir l’ensemble de ses oeuvres majeures lors d’une exposition rétrospective organisée au Musée d’Art Haïtien du Collège Saint Pierre. Il a été honoré plus d’une vingtaine de fois par des institutions privées et publiques et par ses anciens étudiants. Une plaque «Honneur et Mérite» titrée « Trésor National » lui a été offerte par « Référence Art production » et le « Centre Culturel Djon-Djon ». D’autres plaques lui ont été décernées par le Comité Saint Luc, le Comité Expo, le Musée du Panthéon national haïtien (Mupanah), le ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger et le ministère de la Culture et de la Communication.

Artiste de talent, Dieudonné Cédor est l’un des plus grands maîtres de la peinture haïtienne. On retrouve ses tableaux dans presque toutes les plus belles collections privées et publiques. Son tableau « Christ, le Nègre », offert par le gouvernement haïtien au Pape Jean Paul II lors de sa visite au pays en 1983, est exposé au Vatican.

Il a contribué à titre de professeur et de conférencier à la formation de plusieurs générations d’artistes et de jeunes au Foyer des Arts Plastiques. Il a aussi prêté ses services à la galerie Brochette, au collège Roger A. Anglade, à la Société nationale d’Arts Dramatiques (SNAD), au collège classique des Jeunes Filles de Lalue, chez les Frères Salésiens, au collège Saint Pierre, à l’Ecole nationale des Arts (ENARTS) et au Centre d’Art.

Pour la qualité de son oeuvre, la Unibank s’est investie dans la reproduction en série de l’un de ses plus célèbres tableaux : « Les trois marchandes » en aquarelle sur planche synthétique de dimension (43 cm x 28 cm). Une oeuvre de Dieudonné Cédor qui illustre une scène typiquement haïtienne où trois marchandes se retrouvent en pleine conversation et dans leurs activités quotidiennes.

Dieudonné Cédor est né le 8 mars 1925 à Anse-a-Veau, ville actuellement située dans le département des Nippes. Il a été élevé seul par sa mère Théoline Laurent, donc témoin de tant de sacrifices que sa mère a consentis pour sa survie et son éducation. Il s’initie à la peinture à l’âge de 23 ans au Centre d’Art à Port-au-Prince avec ses confrères Wilson Bigaud, Castera Bazile sous la direction du professeur Rigaud Benoît.

La vie et l’oeuvre de Dieudonné Cédor ont été retracées dans le cadre du film documentaire « Cédor ou l’esthétique de la modestie », réalisé par le Centre Pétion Bolivar sous la direction du cinéaste Arnold Antonin. Ce film a été projeté au ciné Impérial et rediffusé par de nombreuses stations de télévision en Haïti et aussi en Belgique.

Marié, divorcé en 1978, Cédor est père de trois enfants, dont deux garçons et une fille. Il vit paisiblement dans sa résidence-atelier dans la commune de Carrefour qui a hébergé plusieurs grands noms et générations de peintres.

Trainant derrière lui cinquante ans de carrière, Dieudonné Cédor est encore déterminé à peindre. Ainsi donc, l’artiste jure ses grands dieux de continuer à avoir la femme comme motif dans son oeuvre.
Dominique Domerçant
Succes33@yahoo.fr

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( 20 août, 2010 )

Paco Charlery-Décédé

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Paco Charlery

Paco Charlery -19 mars 1948
Décédé-20 août 2010

 Le percussionniste Paco Charlery est décédé à la suite d’un malaise vendredi soir à l’âge de 62 ans.
Professeur au Sermac, il était une figure du jazz caribéen.
Je suis professeur de percussions (congas,timbal,bongos) , de Jazz ,dirige un atelier de Jazz au Sermac (tous instruments ) au Parc Aime Cesaire Fort de France. Je joue egalement de la trompette , du piano ,de la batterie .Leader du Paco Charlery sextet .Je joue du jazz avec mes compositions et des standards (jazz, latin jazz,Jazz rock, samba, bèlè jazz, Blues, jazz caribéen).Je suis disponible pour faire des concerts, festivals,clubs de jazz. J’organise des stages de percussions et de Jazz (etude de themes,improvisation,harmonie)
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Paco Charlery n’est plus
Nous apprenons en ce jour le décès du musicien martiniquais Paco Charlery (19 mars 1948 – 20 août 2010). Sur sa présentation de Facebook, il se définissait comme tel : « Je suis professeur de percussions (congas, timbal, bongos), de Jazz, dirige un atelier de Jazz au Sermac (tous instruments ) au Parc Aime Cesaire Fort de France. Je joue egalement de la trompette, du piano , de la batterie. Leader du Paco Charlery sextet. Je joue du jazz avec mes compositions et des standards (jazz, latin jazz,Jazz rock, samba, bèlè jazz, Blues, jazz caribéen). Je suis disponible pour faire des concerts, festivals,clubs de jazz. J’organise des stages de percussions et de Jazz (etude de themes,improvisation, harmonie) »
Dans ses évènements nous voyons qu’il est fait état d’un concert en date du 21 août 2010 avec le Paco Charlery sextet, de 21 h30 à 23 h 30 à la Croisière un restaurant de Fort de France.

Son dernier concert n’aura pas lieu !

Nous présentons à ses enfants, sa famille et à ses proches nos sincères condoléances

balawou.blogspot.com 

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Daniel Dantin solo batterie lors du concert « Paco Charlery band ». Clôture du Festival de la ville de Fort-de-France, Grand Carbet du Parc Aimé Césaire le 19/07/2009.

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Paco Charlery nous a quittés

R.E. / Luc André France-Antilles Martinique 23.08.2010

Alors qu’il devait se produire samedi soir dernier dans un lieu bien connu du centre ville, Paco Charlery s’en est allé, vendredi soir, sur la pointe des pieds, à l’âge de 62 ans, terrassé par un accident cardio-vasculaire.

Vendredi soir, Paco Charlery devait rejoindre des amis musiciens au restaurant où lui-même devait se produire le lendemain. L’occasion de mesurer l’ambiance. Mais, malheureusement, ses amis ne le verront jamais et le concert du lendemain, lui non plus, n’aura jamais lieu.

Une terrible douleur à la poitrine l’emportera sur le palier de sa maison.

Il y a de cela quelques mois, Paco Charlery avait été victime d’une première attaque. La seconde lui aura été fatale. Pourtant, petit à petit, avec courage et ténacité, il était revenu sur le devant de la scène et commençait à nouveau à y prendre goût.

Sa dernière apparition surscène

Au mois de juillet dernier, sur la place Perrinon, à Fort-de-France, lors d’un concert public donné par ses élèves de la section big band du Sermac, on avait pu une fois de plus vérifier ses talents de pédagogue. C’était là, en tant que chef d’orchestre de cette formation, sa dernière appariuon sur scène. La pédagogie avait acquis, à ses yeux, de plus en plus d’importance, après son premier accident.

« Le projet de big band comptait beaucoup pour Paco. Il était fier de le montrer » , confie Guy Louiset, responsable de la section musique au Sermac et son ami de longue date.

De l’avis de tous, Paco Charlery restera dans les mémoires comme un excellent musicien et un homme au grand coeur. Tous ses amis sont formels : « Paco était toujours à l’écoute de l’autre. Il avait toujours un moment pour vous » , confirme Laurent Tulle, son pianiste. « Il avait gardé un coeur d’enfant » , assure Alfred Varasse, lui aussi un vieil ami et compagnon de musique. Paco Charlery, pour qui la musique était une façon de chanter l’amour de son pays et de ses gens, nous a quittés. Sa disparition laisse un grand vide dans le monde musical martiniquais et dans le coeur de tous ceux qui l’aimaient en retour.

- France-Antilles adresse toutes ses condoléances à la famille. Une veillée est prévue ce soir, au Parc Aimé Césaire, à Fort-de-France. L’enterrement aura lieu demain, au Lamentin. A noter que l’adresse facebook de Paco Charlery reste ouverte aux hommages.

- Une vie dédiée à la musique…

Chef d’orchestre, arrangeur, compositeur, percussionniste, batteur, conguiste, trompettiste, bugliste, pianiste, Paco Charlery est né en mars 1948, au Lamentin. Toute sa vie, il l’aura consacrée à la musique.

Son père est trompettiste à l’orchestre symphonique de la Martinique et chef d’harmonie au Lamentin. C’est donc tout naturellement qu’il débute l’apprentissage de la musique par la trompette et avec lui. Paco Charlery gardera une passion sans faille pour Miles Davis, le trompettiste génial du jazz. C’est aux côtés de Paulo Rosine ou au sein de l’orchestre Nuevo Combo qu’il fait ses premières apparitions publiques. Parmi ses idoles musicales de cette période, de celles qui donneront un sens à sa musique, on peut citer : Louis Armstrong, Sydney Bechet, Miles Davis ainsi que les percussionnistes afro-cubains : Tito Puente, Mongo Santamaria, Candido. Des influences dont il se rappelera plus tard…

Paco Charlery suit la voie royale. A l’âge de 17 ans, il part étudier la trompette au conservatoire international de Paris, puis au conservatoire national d’Orléans. A Paris, comme batteur et percussionniste, il fréquente le gratin du jazz français, notamment le compositeur-contrebassiste Henri Texier. De 1970 à 1972, il joue avec le groupe Magma, celui dont tout le monde par le dans le milieu parisien. Ila été contacté parle leader, Christian Vander lui-même. Paco participe à leur premier double album intitulé Kobaïa. Ensuite ce sera avec la chanteuse Brigitte Fontaine qu’il se produira pendant trois ans. Les contrats ne manquent pas, le musicien antillais est de plus en plus demandé. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance du batteur Bernard Lubat et se produit avec lui et Eddie Louiss au piano. Une période féconde et les trois hommes garderont d’excellents rapports, n’hésitant pas à renouveler l’expérience chaque fois que l’occasion se présente, comme en 2005 à Uzeste dans le cadre du festival de la ville.

L’amour de la terre natale…

Mais Paco Charlery a lamourde la terre natale et, en 1974, il décide de rentrer au pays, tandis que sa carrière semble prendre son envol en France. En Martinique, d’abord comme trompettiste, il forme, avec le pianiste Chico Jehelman, le groupe Tchimbé Rèd. Ils jouent du « jazz martiniquais » avec Félix Clarion à la guitare et Alfred Varasse à la batterie. Dans la foulée, au sein de Difé d’Alfred Varasse, il participe à cinq albums et enchaîne de nombreuses tournées en France et dans la Caraïbe. Son entrée au Sermac comme professeur de percussions suivra cette période. Paco Charlery enchaînera les festivals et les scènes internationales. Les coups durs n’ont jamais eu raison de lui, sa volonté et sa ténacité, son amour de la musique et des gens : tout cela aura contribué à lui offrir une brillante carrière. Ses deux albums, « Lespwa » , produit en 1999 et « Pitit mwen » en 2006, couronnent une vie de musicien très impliquée. Ses amis intimes aiment à dire que Paco n’aurait pas eu tout le respect musical qu’il méritait. Ce que confirme Alfred Varasse, avec qui, d’ailleurs, il évoquait lui-même parfois la question. De notoriété publique, Paco Charlery était un musicien hors pair, un homme simple et l’humilité était son apanage. Souhaitons que la postérité s’en souvienne

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( 17 août, 2010 )

Jean Chomereau-Lamotte-Décédé

MEMOIRE

Jean Chomereau-Lamotte sur son 51

Propos recueillis par Philippe BRIOT franceantilles.fr 07.08.2010

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 Jean Chomereau-Lamotte-Décédé

 Mardi 17 Août 2010 Journaliste Retraité Doyen Presse Écrite Locale

http://www.dailymotion.com/video/xeihxf

Il est LA mémoire vivante de l’épreuve. Jean Chomereau-Lamotte, ancien responsable des sports à France-Antilles, toujours en activité pour un autre titre, fêtera, cette année, son 51e Tour cycliste de la Guadeloupe. Impensable, incroyable longévité !
A 75 ans, il a vu naître l’événement sportif le plus populaire de l’année. Il a connu ses duels les plus épiques, ses histoires les plus saugrenues, ses heures les plus noires, les plus folles. Si Jean pouvait retracer 50 ans de souvenirs du Tour, ça donnerait, dans les grandes lignes, cette version. Intense et passionnée. Comme le bonhomme.

1948:LE 1ER TOUR
« Le Tour a été créé en mai 1948, par le président du comité Camille Jabbour, dans le cadre du centenaire de l’abolition de l’esclavage. Il avait un journal Match, exclusivement réservé aux sports. On avait demandé à son équipe de collaborateurs de créer une manifestation pour célébrer le centenaire de 1848. C’est comme ça que le Tour est né. Il y avait seulement deux étapes : une le samedi sur la Grande-Terre, une autre le dimanche qui faisait le tour de la Guadeloupe. Puis a été ajouté un contre-la-montre de 56 km entre Pointe-à-Pitre et Le Moule aller-retour. Petit à petit, on a augmenté le nombre d’étapes. »

1965 ET 1968 : DEUX TOURS MANQUANTS
« En 1964, je travaillais à Antilles Matin. Avant le Tour, on fait un cahier spécial. Je réalise un entretien avec Jabbour pour savoir comment il voit le Tour et lui demande son favori. Il me répond Sylvère Cabrera qui, à l’époque, rafle tout en Martinique. En Guadeloupe, il y a Robert Bolus de l’US Goyave – Petit-Bourg, qui gagne également tous les week-ends. Pour les Guadeloupéens, personne ne pouvait le battre. Or, Cabrera gagne le Tour 1964 sans gagner d’étape, avec 56 » d’avance sur Bolus. Les supporters de Bolus étaient mécontents car ils considéraient que c’était une victoire programmée par Jabbour. Lors des courses suivantes, les officiels ont été pris à partie. Jabbour et son comité ont démissionné. C’était la panique de voir la Guadeloupe sans vélo ! On a donc monté un comité provisoire avec Deblaciat comme président. Moi-même, je me suis retrouvé secrétaire général provisoire. Il n’y a donc pas eu de Tour en 1965 pour cette raison. En 1968, il n’y a pas eu de Tour en raison d’une alerte cyclonique. »

1966, LES DÉBUTS DU DUEL MOLIA – PAULINE
« En 1966, deux jeunes surgissent, Alain Pauline, de la Grande-Terre, et Saturnin Molia de Lamentin. Ça nous a permis de créer une espèce de rivalité avec France-Antilles. Tous les dimanches, c’était ou Pauline ou Molia. La Guadeloupe était coupée en deux. Ce duel a relancé le cyclisme après 1965. Il y avait au moins 100 000 personnes aux arrivées. Le football était loin derrière. En 1966, Pauline gagne le Tour. En 1967, avec les événements de mai, le Tour a lieu en octobre. Parti au bataillon de Joinville, Pauline revient courir le Tour au VC Pointois grâce à l’aide de mécènes et il gagne de nouveau en battant son rival Molia. Deux ans après, Saturnin Molia intègre une sélection de la Guadeloupe et s’impose sur le Tour. Ce duel a duré comme ça jusqu’en 1975. »

1967, SON PIRE TOUR
« 1967 reste mon pire souvenir sur le Tour. Dans la dernière étape, en sortant de Bouillante, dans la descente de Pigeon-Locquet, Danquin a percuté une voiture mal garée. Il est mort sur le coup. Pauline était déjà loin devant. Quand on lui a annoncé la nouvelle, il a ralenti complètement. Ça l’a vraiment marqué. »

1972, LES COLOMBIENS « VOLENT »
« En 1971, on avait invité une équipe du Costa Rica. L’un de ses coureurs, José Delgado, termine troisième. À la réception de fin de Tour, il prend la parole et dit : « Si vous voulez avoir une autre image du cyclisme latino-américain, invitez la Colombie. » En 1972, les premiers coureurs colombiens arrivent. Ils ont tout ramassé avec Abatuel, Chitiva et Galéano ! En quatre étapes, ils ont éliminé Pauline et Molia. Ils ont aussi balayé dans la dernière étape, Christian Poissenaux qui était alors maillot jaune, un espoir recommandé par la Fédération. Il a même abandonné, on l’a retrouvé à l’hôpital perfusé ! Les Colombiens ont pris les deux premières places. Valentin Claire a fini troisième. Il avait à peine 20 ans… »

1973, SON TOUR LE PLUS FOU
« Pour moi, le Tour le plus fou a été celui de 1973. Avant la dernière étape, le Saintannais Babylas Jacobin avait le maillot jaune. Il était censé avoir déjà gagné. Jusqu’à Deshaies en revenant sur Pointe-à-Pitre, Jacques Martinez était deuxième au classement général. À ce moment-là, à 50 km de l’arrivée, il choisit de s’enfuir et rentre sur La Pwent avec 7 minutes d’avance sur Jacobin ! C’était la grande désolation pour la Guadeloupe. On a d’ailleurs dit qu’il était dopé. En 1974, le docteur Félix Proto, médecin fédéral, a donc instauré le contrôle antidopage. »

1979, LE TOUR DEVIENT INTERNATIONAL
« Pourquoi le statut international ? Parce que les équipes extérieures qui venaient participer au Tour se faisaient taper sur les doigts par l’UCI. Cette dernière estimait que le Tour n’était pas réputé sur le plan international et pensait à leur infliger des amendes. Le président d’alors, Eloi Forstin, a donc entrepris des démarches auprès de la Fédération pour que l’épreuve soit reconnue par l’UCI. C’est comme ça qu’est né le premier Tour international, en 1979. C’est Nelson Cabrera qui s’est imposé sur le terrain mais comme par la suite, il a été convaincu de dopage, c’est le deuxième, Humbert Aristée, qui a été déclaré vainqueur du 1er Tour international. »
1986, SES PLUS GROSSES ÉMOTIONS
« En 1986, on a eu un duel de toute beauté dans la montagne entre le Colombien Alvajo Mejia et Eric Zubar, qui faisait partie de l’équipe de la Guadeloupe dirigée par Pierre André. Pourquoi ça m’a marqué ? Parce qu’on a enfin vu des Guadeloupéens avoir du répondant face à de purs grimpeurs. »

1991… PUIS LE VIDE GUADELOUPÉEN
« Pourquoi les Guadeloupéens ne gagnent plus ? Car il manque une politique sportive de qualité. Par exemple, avec nos sélections, on part courir le championnat des DOM, les championnats des petits pays de la Caraïbe. Nous rencontrons qui ? Sainte-Lucie, Haïti… Il faut être sérieux et se confronter à un autre niveau. Avec Paulin Chipotel, l’ancien président du comité, on avait envoyé en métropole une sélection de six juniors pendant deux mois. Bruno Zadigue a remporté la 1re étape du Mémorial Louis-Caput. C’était la promotion Laurent Jalabert. Zadigue s’est alors retrouvé en équipe de France junior lors des championnats du monde en Allemagne. Pourquoi ne pas avoir renouvelé cette expérience ? Il faut des contacts sérieux avec les clubs de métropole. À l’époque de Forstin, on avait un jumelage avec un club de Poitou-Charente. »

1992, SON TOUR LE PLUS MARQUANT

« Le Tour qui m’a le plus marqué ? Celui de 1992. On avait l’habitude d’inviter des équipes étrangères et notamment des coureurs allemands. Cette année-là, ce sont des Allemands issus de l’Est qui débarquent. Jusqu’à cette date, on recevait des coureurs d’Allemagne de l’Ouest. Mais avec la réunification, il y avait les deux. Un dénommé Jens Voigt prend le départ. Il y a eu un duel au sommet dans une étape de montagne qui était une vraie étape de montagne avec l’Estomac à Frédérique, Baillargent, les Mamelles, Salé, Sapotille, l’Hermitage avec arrivée à Gourbeyre. Les Colombiens étaient donnés favoris et c’est Jens Voigt qui gagne ! Voyant ça, leur directeur technique a changé la tactique. Son coureur Ortis était maillot jaune. Il lui a demandé de rester avec les Allemands qui étaient bons dans la montagne et sur le plat. Et a demandé à Rico de se glisser dans une échappée sur l’étape de Saint-François. Elle aboutit avec huit minutes d’avance, Rico prend le maillot jaune et il gagne le Tour. Voigt finit deuxième, c’était du haut niveau cette année-là. »

2000, LE COUREUR LE PLUS IMPRESSIONNANT
« Le coureur qui m’a le plus impressionné sur le Tour de Guadeloupe a couru le Tour de France il y a quelques semaines. C’est le Britannique Bradley Wiggins. Il est venu en 2000, a gagné deux étapes sur le plat et le contre-la-montre. C’est Daniel Bernal qui a gagné mais Wiggins dégageait quelque chose. Il avait 20 ans. Beaucoup de pros sont passés sur le Tour et ce qui est remarquable avec eux, c’est qu’ils ont tendance à rappeler leur séjour chez nous. »

2010, QUEL GUADELOUPÉEN POUR LA GAGNE ?
« Il faut d’abord avoir plus de 26 ans pour gagner le Tour. Il faut savoir bien grimper et être bon sur le contre-la-montre. Donc comme Guadeloupéen, je ne vois que Boris Carène. Dommage que tout le monde le conseille…. Ça le perturbe, je pense. Il a une chance encore cette année. Mais dans son club et pas en sélection. Il n’aurait pas suffisamment d’aide. Dans son club, il a Chacon, Ubeto… Il manque en Guadeloupe un pur grimpeur. Avant, il y avait Valentin Claire, Pierre Rosalien… »

2010, SON CHOUCHOU ?
« Je n’ai pas de chouchou. Je suis dur avec nos coureurs, ils le savent d’ailleurs. Je souhaite qu’ils progressent. Certains jeunes ont beaucoup de qualités mais vivent trop au jour le jour. À l’époque, quand Molia perdait un dimanche, je « l’assassinais » dans le journal. Le dimanche d’après, il me cherchait dans la foule et me disait : « D’accord, tu avais raison mais aujourd’hui, tu vas voir ! » Et il gagnait avec six minutes d’avance. »

2010, SON DERNIER TOUR ?
« Tant que tout fonctionne, je continuerai. La dernière fois que j’ai vu mon copain Gérard Porte, le médecin du Tour de France, que j’ai connu ici, il m’a dit : « Continue à faire des articles et des photos, parce que lorsque tu vas t’arrêter, toutes tes lumières vont s’éteindre. » Il m’a averti. Alors comme j’aime la vie, je continue tant que je suis en forme ! Je ne pourrais pas suivre les courses sans écrire. »

LE TOP 3 DE SES 50 TOURS
1. 1992, pour la présence de Jens Voigt
2. 1979, c’est le 1er Tour international
3. 1978, avec la victoire de Valentin Claire.

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( 15 août, 2010 )

Robert WILSON-Décédé

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 Robert WILSON-Décédé

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Robert WILSON – 15-08-2010
Robert Wilson, bassiste du groupe funk et R&B Gap Band, est décédé, annonce mardi la BBC. Il a succombé dimanche à un accident cardiaque. Il avait 53 ans.

Robert était le plus jeune d’une fratrie de trois. Ses aînés, Charlie et Ronnie (alors âgé de 14 ans), avaient fondé Gap Band en 1967. Robert n’avait rejoint le groupe que lors du départ du premier bassiste.

Gap Band a signé toute une série de titres dont certains furent des succès. Parmi eux, on retiendra « Shake », « Oops Up Side Your Head (I don’t believe you wanna get op and dance) », « Big Fun », « Burn Rubber (Why you wanna hurt me) », « Early in the morning », « Outstanding », « All my Love » et « Party Lights ». Le groupe fut populaire essentiellement au début des années 80. (belga)

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Robert Wilson la bande écart meurt à 53

Robert Wilson, qui, comme le bassiste de funk et de R&B, groupe de la bande de GAP avait une chaîne de hits, y compris vous Dropped un bombe le me, est décédé. Il était de 53.

Il mourut à son domicile dimanche à Palmdale, en Californie, à l’extérieur de Los Angeles. On croit que la cause du décès est une crise cardiaque, dit Karen Lee, publiciste pour son frère et le chanteur de bande Gap Charlie Wilson.

Robert Wilson a fourni l’épine dorsale basse pour le trio, qui comprenait également un autre frère, Ronnie. Le groupe, originaire de Tulsa, Oklahoma, tout d’abord touché les graphiques en 1979 avec des chansons Shake et ayons l’esprit ouvert (Wide).

Ils avaient leur plus grand succès dans les années 1980, avec succès comme exceptionnel, vous Dropped un bombe le me, Oops Upside votre chef et ardent pour votre amour.

« Mon frère Robert était un mauvais garçon sur la basse », Charlie Wilson a déclaré dans un communiqué publié lundi. « Nous avons partagé un lien comme les frères, les musiciens et les amis. J’adorais lui, et lui perdre est difficile pour Ronnie et moi. Le monde de la musique a perdu un homme très talentueux. »

Robert Wilson avait été tournée pour ces dernières semaines, y compris un arrêt dans sa ville natale de Tulsa.

La presse canadienne, 2010
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