FREE PALESTINE

6 mai 2024

!!Géncodie à Gaza: J 212!! Dénoncer l'hypocrisie de la diplomatie belge

 

 

Comme annoncé, avant les élections du 09 juin prochain (nationales & européennes), nous continuons à interpeller les autorités belges sur leur prise de position dans certains dossiers, dont particulièrement celui de la Palestine. Voici donc notre 3è article à ce propos

 

Fin mars, lors d'un déplacement de 3 jours en Palestine occupée, la ministre des Affaires étrangères a déclaré à son hôte israélien: "Nous sommes d’accord sur les objectifs, mais pas sur les moyens." Une déclaration glaciale, dénuée de sens, proférée par la ministre belge Hadja Lahbib alors que le sang des innocents coule à flots dans les rues martyrisées de Gaza.

 

https://www.lesoir.be/577316/article/2024-03-27/franches-ouvertes-et-sans-tabou-hadja-lahbib-evoque-les-relations-de-la-belgique 

 

Les mots de la ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib résonnent comme le chant funèbre d'une diplomatie complice d’un génocide: "Nous sommes d’accord sur les objectifs, mais pas sur les moyens" en réponse au génocide en cours à Gaza. Une déclaration qui trahit la complicité insidieuse du gouvernement belge avec les bourreaux de Gaza, une trahison de l'humanité au nom du pouvoir et du profit.

 

L'hypocrisie de la diplomatie éclate au grand jour, révélant la véritable nature de ceux qui prétendent défendre les droits de l'homme tout en concluant des accords avec le régime israélien sanguinaire et en fermant les yeux sur les atrocités commises au nom de la 'realpolitik'. Alors que le monde retient son souffle face au génocide en cours à Gaza, les mots de la ministre belge Hadja Lahbib résonnent comme un écho.

 

La preuve par la Palestine

 

La 'preuve par la Palestine' met en lumière l'hypocrisie flagrante qui imprègne la diplomatie belge. Alors que le génocide fait rage à Gaza, la Belgique prétend œuvrer pour la paix et les droits de l'homme, mais ses actions trahissent ses paroles creuses.

 

En déclarant que "Nous sommes d’accord sur les objectifs, mais pas sur les moyens", la ministre belge des Affaires étrangères expose la véritable nature de la politique étrangère belge: une complicité tacite avec l'occupation israélienne, une lâcheté déguisée en diplomatie. La Belgique reste sourde aux cris de détresse du peuple palestinien. Ses condamnations timides et ses demi-mesures ne font que perpétuer l'impunité d'Israël et la souffrance des Palestiniens.

 

La 'preuve par la Palestine' révèle que la Belgique n'est pas un arbitre impartial dans le génocide en cours à Gaza, mais plutôt un complice silencieux de celui-ci. Ses intérêts politiques et économiques priment sur sa prétendue défense des droits de l'homme. La 'preuve par la Palestine' est accablante. Elle révèle l'écart béant entre les valeurs proclamées de la Belgique et ses actions réelles sur la scène internationale.

 

La Palestine est notre boussole 

 

La Palestine est notre boussole. Dans les méandres tumultueux de la politique internationale, elle guide nos pas, nous rappelant toujours où se trouve la justice et la dignité humaine. Alors que le génocide ravage Gaza, nous proclamons haut et fort notre engagement indéfectible envers la cause palestinienne, un engagement forgé dans la résistance.

 

Un soutien inconditionnel à la résistance palestinienne qui lutte non seulement pour sa survie mais celle de nous tous. Dans les rues ensanglantées de Gaza, des hommes, des femmes et des enfants se dressent courageusement contre l'oppression, refusant de plier devant la tyrannie et l'injustice. Leurs voix, leurs actions, leurs sacrifices sont un appel à l'humanité toute entière, un rappel de notre devoir moral de ne jamais abandonner ceux qui luttent pour leur liberté.

 

La Palestine est notre boussole. Dans la tempête de la violence et de la destruction, elle nous guide vers la justice. Alors que nos gouvernements tergiversent et tergiversent, nous restons fermes dans notre engagement envers la cause palestinienne, conscients que notre solidarité est la seule arme capable de briser les chaînes de l'oppression et d'ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous.

 

La Palestine est notre boussole. Dans l'histoire, elle reste un phare de résistance et d'espoir, éclairant notre chemin et nous rappelant que la lutte pour la justice ne connaît ni frontières ni limites. Que notre engagement envers la Palestine soit notre guide, notre inspiration et notre force.

 

Pour une solidarité inébranlable

 

Il est crucial de souligner que la réaction de la ministre belge ne représente pas nécessairement un consensus national. De nombreux citoyens belges et militants antiracistes peuvent légitimement contester cette position, exigeant des mesures plus fermes et immédiates pour mettre fin au génocide à Gaza. Cette divergence souligne l'importance de la mobilisation et de la pression politique pour faire entendre les voix des opprimés et exiger des actions concrètes de la part de notre gouvernement.

 

Nous ne sommes pas d'accord. Nous ne serons jamais d'accord avec une politique qui sacrifie des vies humaines sur l'autel des intérêts politiques et économiques. Nous ne nous laisserons pas bercer par des paroles creuses et des promesses vides alors que des enfants sont tués sous nos yeux.

 

Assez de compromis. Assez de faux-semblants. Assez de politiciens qui se drapent dans le manteau de la diplomatie pour dissimuler leur lâcheté et leur cupidité. Nous ne sommes pas d'accord, et nous ne le serons jamais, avec une 'élite politique' qui marchande des vies humaines comme on marchande des denrées sur un marché.

 

Il est temps de rompre avec le statu quo, de rejeter le compromis et de défier nos propres politiques. Il est temps de lever le voile sur les complicités tacites et les alliances honteuses qui permettent au régime israélien de régner en maître.

 

Dans le fracas des bombes, de l'inaction internationale, et la complicité de nos gouvernements, il est temps de faire entendre notre voix, une voix forte et inébranlable, une voix qui clame la solidarité avec les opprimés, une voix qui refuse de se plier aux intérêts politiques et économiques qui alimentent les flammes de l'injustice, de la guerre et de la souffrance.

 

Nous nous dressons aux côtés du peuple palestinien, victime d'une oppression impitoyable et d'une violence inouïe. Nous condamnons fermement les actions illégales et inhumaines d'un État qui bafoue systématiquement les droits fondamentaux de tout un peuple. 

 

Notre solidarité dépasse les frontières. Elle transcende les barrières linguistiques et culturelles. Elle unit tous ceux qui croient en un monde meilleur, un monde où la justice et la paix ne sont pas de vains mots, mais des réalités tangibles.

 

Mettre fin au génocide à Gaza 

 

Nous exigeons des mesures immédiates pour mettre fin au génocide à Gaza. Nous appelons à des actions concrètes de la part des gouvernements du monde entier pour faire respecter le droit international et mettre fin à l'impunité des coupables.

 

Nous ne mendions pas des miettes de dignité, nous exigeons le respect absolu de notre humanité. Nous n'attendons pas que les puissants agissent, nous les forçons à agir. Nous ne reculerons devant rien pour libérer nos frères et sœurs de l'emprise mortelle de l'occupation et de la domination. Nous refusons de rester passifs face à l'oppression, de nous plier devant la tyrannie, de consentir à notre propre complicité par notre silence.

 

Dans la clarté de notre conscience, nous savons que le prix de la liberté est la lutte, et que nous sommes prêts à le payer de notre sang et de notre sueur.

 

Nous sommes les héritiers de ceux qui luttent pour la liberté!

 

Nordine Saïdi -

03.05.24

5 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 211!! Que se passerait-il si la CPI accusait Netanyahu de crimes de guerre?

Illustration © Tjeerd Royaards

La CPI n'a pas encore dévoilé ses intentions, mais le Premier ministre israélien a de bonnes raisons de s'inquiéter, et la défense qu'il a présentée jusqu'à présent ne sera pas de nature à l'aider

 

 

Le gouvernement israélien pense que la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye est sur le point de déposer des accusations de crimes de guerre contre Benjamin Netanyahu et d'autres hauts responsables israéliens. Nous ne pouvons pas en être sûrs - la CPI n'a pas dévoilé ses intentions - mais le 1er ministre israélien a de bonnes raisons de s'inquiéter, et les défenses qu'il a présentées jusqu'à présent ne sont pas de nature à l'aider.

 

La cible la plus probable du procureur général de la CPI, Karim Khan, est la stratégie de famine de Netanyahu à l'égard des civils palestiniens de Gaza. Le gouvernement israélien ayant refusé de laisser le personnel de la CPI entrer dans Gaza, il faudra du temps à M. Khan pour mener à bien l'enquête détaillée nécessaire pour démontrer l'existence d'autres crimes de guerre israéliens possibles, tels que le bombardement aveugle de zones civiles et les tirs sur des cibles militaires avec des conséquences prévisibles et disproportionnées pour les civils. Mais les faits entourant l'obstruction d'Israël à l'aide humanitaire sont facilement identifiables.

 

Lors de ses deux récentes visites dans la région, M. Khan a souligné que, comme l'exige le droit humanitaire international, les civils palestiniens de Gaza

“doivent avoir accès aux denrées alimentaires de base, à l'eau et aux fournitures médicales dont ils ont désespérément besoin, sans plus attendre, au rythme et à l'échelle voulus”.

Il a mis en garde le gouvernement israélien: “Si vous n'obtempérez pas, ne vous plaignez pas lorsque mon Bureau sera tenu d'agir”.

 

La norme qu'il a citée est approuvée par pratiquement tous les gouvernements du monde, y compris Israël, la Grande-Bretagne, les États-Unis et, en tant qu'État observateur des Nations unies, la Palestine.

 

Pendant la majeure partie de la guerre, Israël a laissé entrer à Gaza juste assez de vivres pour éviter les morts en masse, mais pas assez pour empêcher la faim généralisée et, dans certaines parties de Gaza, la “famine”, selon l'administratrice de l'USAID, Samantha Power. Oxfam a établi que des centaines de milliers de personnes dans le Nord de la bande de Gaza ne recevaient en moyenne que 245 calories par jour, soit environ 1/10è des besoins nécessaires. Des dizaines d'enfants de moins de 12 ans seraient morts de malnutrition au 17 avril.

 

Les autorités israéliennes ont rejeté la responsabilité de ces privations sur tout sauf sur Israël, mais les preuves pointent principalement vers le gouvernement de M. Netanyahu. Israël veut, bien entendu, mettre un terme à l'acheminement d'armes vers le Hamas, mais ses procédures d'inspection des camions d'aide, qui manquent de personnel et se révèlent très complexes, peuvent durer trois semaines, les camions étant souvent refoulés pour avoir transporté un seul article inoffensif qu'Israël a jugé avoir une valeur militaire, les contraignant ainsi à reprendre la procédure à zéro.

 

Les articles interdits comprennent des anesthésiants, des cathéters cardiaques, des kits d'analyse chimique de la qualité de l'eau, des béquilles, des kits de maternité, des bouteilles d'oxygène, des outils chirurgicaux, du matériel d'échographie, des fauteuils roulants et des appareils à rayons X. Lorsque le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s'est rendu du côté égyptien de la frontière de Gaza en mars, il a vu “de longues files de camions de secours bloqués qui attendent l'autorisation d'entrer dans Gaza”. Israël a autorisé des largages aériens et des livraisons maritimes de nourriture qui ont fait couler beaucoup d'encre, mais ils ne représentent qu'une infime partie de ce que l’acheminement terrestre pourrait fournir.

 

Il ne serait donc pas surprenant que M. Khan inculpe dans un premier temps B.Netanyahu, ainsi que le ministre de la défense, Yoav Gallant, et le chef d'état-major des forces de défense israéliennes, le général de corps d'armée Herzi Halevi, d'avoir “délibérément affamé les Palestiniens de Gaza”. Tout comme Khan a d'abord accusé Vladmir Poutine et son commissaire aux droits de l'enfant d'avoir enlevé des enfants ukrainiens, et n'a commencé que plus tard à aborder la campagne de bombardement russe, factuellement plus complexe, en commençant par les attaques contre les infrastructures électriques, il est probable que Khan commence par des accusations simples à Gaza avant de passer à des accusations plus complexes.

 

Il ne fait aucun doute que M. Khan inculpera également les hauts responsables du Hamas dans la chaîne de commandement militaire, comme il se doit. L’assassinat et l'enlèvement de civils israéliens le 7 octobre sont clairement des crimes de guerre. Mais l'un des principes fondamentaux du droit humanitaire international est que les crimes de guerre commis par une partie ne justifient jamais les crimes de guerre commis par l'autre partie. L'obligation de se conformer est absolue et non réciproque.

 

M. Netanyahu a déjà commencé à se défendre. Dans un message publié sur Twitter/X, il a déclaré: “Israël n'acceptera jamais que la CPI tente de porter atteinte à son droit inhérent à l'autodéfense”. Mais cela n'a aucun sens. Les accusations de la CPI n'ont rien à voir avec le droit d'Israël à l'autodéfense. Elles porteront plutôt sur la manière dont le gouvernement Netanyahu a choisi de mettre en œuvre cette défense - en ciblant non seulement le Hamas, mais aussi en commettant des crimes de guerre contre des civils.

 

En supposant que la famine soit au centre des préoccupations de la CPI, M. Netanyahu pourrait noter que, ces dernières semaines, le gouvernement israélien a autorisé l'entrée de davantage de vivres dans la bande de Gaza. En effet, après l'assassinat, le 1er avril, de sept membres du personnel de la World Central Kitchen, lorsque Joe Biden a implicitement menacé, le 4 avril, de conditionner l'aide militaire et les ventes d'armes futures des États-Unis à un assouplissement de l'obstruction d'Israël à l'aide humanitaire, Netanyahu a promis d'ouvrir un poste frontière supplémentaire et d'autoriser un peu plus d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Depuis, la distribution de l'aide humanitaire a augmenté, mais reste insuffisante. Et qu’Israël agisse sous la pression américaine ne fait que souligner le caractère délibéré de la stratégie de famine. Et le fait d'assouplir cette stratégie aujourd'hui n'est pas une défense contre une stratégie poursuivie pendant de nombreux mois.

 

Le gouvernement israélien peut faire valoir qu'Israël dispose d'un système juridique performant et qu'il peut poursuivre ses propres criminels de guerre. En vertu du principe de complémentarité, la Cour pénale internationale est censée s'en remettre aux efforts des tribunaux nationaux. Mais Israël n'a jamais poursuivi de hauts fonctionnaires pour crimes de guerre, et aucun procès n'a été intenté pour la stratégie de famine de Netanyahu à Gaza.

 

Le gouvernement israélien soutiendra sans aucun doute qu'étant donné qu'il n'a jamais adhéré à la CPI, les fonctionnaires israéliens ne sauraient être poursuivis par cette dernière. Or, les Statuts de Rome qui fonde cette instance lui donne compétence non seulement sur les ressortissants des gouvernements qui l'ont rejointe, mais aussi sur les crimes commis sur le territoire de ses membres. C'est logique, car le traitement des crimes commis sur le territoire d'un pays est un aspect essentiel de la souveraineté. La Palestine a adhéré à la Cour et lui a accordé sa compétence pour les crimes commis sur son territoire occupé - la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza.

 

Lors des négociations sur la création de la CPI, le gouvernement américain s'est opposé à la compétence territoriale, mais les autres gouvernements présents l'ont emporté. L'opposition des États-Unis à la compétence territoriale est à l'origine des sanctions scandaleusement imposées par Donald Trump à la précédente procureure de la CPI, Fatou Bensouda, lorsqu'elle a ouvert des enquêtes en Afghanistan qui auraient pu impliquer des tortionnaires de l'ère George W. Bush et que des responsables israéliens pourraient être inquiétés pour des faits commis en Palestine.

 

Mais M. Biden a levé les sanctions imposées par M. Trump. Lorsque la CPI a inculpé Poutine sur la base de la compétence territoriale, M. Biden a déclaré que les accusations étaient justifiées. Washington manquerait singulièrement à ses principes en acceptant la compétence territoriale pour les crimes de guerre russes en Ukraine, mais pas pour les crimes de guerre israéliens dans la bande de Gaza.

 

En outre, toute tentative d'interférer avec les poursuites, par exemple en invoquant la très décriée loi sur la protection des membres des services américains [American Service members Protection Act], qui autorise même une action militaire pour protéger les alliés des États-Unis contre les poursuites de la CPI - et qui a donc été nommée le Hague Invasion Act - susciterait probablement d'énormes protestations aux États-Unis et mettrait en péril les perspectives de réélection de M. Biden.

 

Les accusations de crimes de guerre pourront-elles faire bouger les choses? Le gouvernement israélien n'est pas prêt à livrer Netanyahu ou ses collaborateurs pour qu'ils soient jugés. Mais leurs déplacements seraient soudainement limités. Bien que les États-Unis n'aient jamais rejoint le tribunal, les gouvernements européens l'ont fait, ce qui signifie que l'Europe et une grande partie du reste du monde seraient soudainement interdites aux personnes inculpées sous peine d'être arrêtées. Il serait également plus difficile pour Washington et Londres de prétendre que l'armement constant de l'armée israélienne ne contribue pas aux crimes de guerre.

 

En outre, une première série d'inculpations constituerait une menace implicite d'autres inculpations. Alors que M. Netanyahu envisage une invasion potentielle de Rafah, la ville la plus méridionale de Gaza, malgré les 1,4 million de Palestiniens qui y sont réfugiés, le 1er ministre doit se demander si la mort d'autres civils n'inciterait pas Khan à intensifier les enquêtes sur les attaques apparemment aveugles et disproportionnées d'Israël contre les civils. La CPI pourrait ainsi se montrer à la hauteur de son potentiel, non seulement pour rendre une justice rétrospective, mais aussi pour dissuader de futurs crimes de guerre.

 

Note MCP: aux dernières nouvelles, le gouvernement du régime terroriste israélien a menacé de "s'en prendre à Ramallah" - comprenez l'Autorité Palestinienne de Mahmud Abbas et sa clique - si des mandats d'arrêts étaient émis par la CPI à l'encontre de responsables israéliens (cela illustre ce qui a été expliqué lors de notre table-ronde du vendredi 26 avril dernier sur les annonces officielles et les tractations en coulisses... sans parler des menaces émises par la Maison Blanche envers les responsables de la CPI... Vive la "démocratie" à l'occidentale!).

 

Kenneth Roth -

29.04.24

Source: substack.com

4 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 210!! Si les merdias n'en parlent pas, nous continuerons à dénoncer les avions israéliens bombardant la bande de Gaza

 

 

Des avions de combat ont attaqué le Nord, le Centre et le Sud de Gaza, mais l'armée israélienne faisait face à des tirs accrus des résistants palestiniens

 

 

Les combats ont continué de faire rage dans la bande de Gaza entre Israël et la résistance palestinienne, des dizaines de personnes ayant été tuées et blessées au cours des dernières 24 heures. 

 

L'armée israélienne a commis trois massacres à Gaza depuis le 1er mai, tuant 28 Palestiniens et en blessant 51, a annoncé le 2 mai le ministère de la Santé de la bande de Gaza. Au moins six personnes ont été tuées jeudi à cause des bombardements de l'artillerie israélienne sur le Centre de la bande de Gaza, a indiqué le correspondant d'Al-Mayadeen.

 

Les avions de guerre israéliens ont également bombardé des infrastructures civiles dans les quartiers d'Al-Zaytoun et d'Al-Shujaiya, au Nord de Gaza. L'artillerie israélienne a également visé les tentes des personnes déplacées dans la ville de Rafah, la plus méridionale. 

 

Le 1er mai, plusieurs factions de la résistance palestinienne ont bombardé les troupes israéliennes stationnées dans le couloir de Netzarim avec des obus de mortier et des missiles: "Les Brigades Qassam ont ciblé les forces sionistes situées dans l'axe de Netzarim avec le système de missiles Rajum à courte portée de 114mm", a déclaré mercredi la branche militaire du Hamas dans un communiqué, annonçant d'autres attaques au mortier de gros calibre sur le couloir de Netzarim ce jour-là. 

 

Les Brigades Quds du Jihad islamique palestinien (JIP) et les Brigades Abu Ali Mustafa du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont également annoncé des attaques au mortier contre le couloir de Netzarim le 1er mai. Le corridor de Netzarim est une zone militaire israélienne nouvellement créée qui sépare le Nord de Gaza du Centre et du Sud de Gaza. 

 

Le couloir est utilisé par les forces israéliennes pour empêcher le retour des Palestiniens déplacés vers le Nord de la bande de Gaza et permet également à l'armée de mener facilement des raids militaires. Il traverse l'ancienne colonie juive de Netzarim, qui a été évacuée lors du désengagement israélien de Gaza en 2005. 

 

Un responsable israélien a déclaré à CNN en mars que Tel Aviv prévoyait d’utiliser le couloir pendant au moins un an. 

 

Les attaques de la résistance sur le corridor de Netzarim ont eu lieu le jour même où Israël a intensifié ses bombardements sur le centre de Gaza et a lancé une incursion limitée dans la ville centrale de Deir al-Balah. Les forces israéliennes se sont retirées de Deir al-Balah peu de temps après. 

 

Plusieurs factions de la résistance, y compris la branche militaire du Hamas, restent retranchées à Gaza malgré les affirmations israéliennes selon lesquelles la ville de Rafah est le dernier bastion du Hamas. 

 

Les analystes occidentaux et israéliens confirment que Tel Aviv n’a pas réussi à atteindre les objectifs déclarés de sa guerre contre la bande de Gaza. 

 

Rédaction The Cradle -

02.05.24

Source: thecradle.co

3 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 209!! Crimes de guerre: la CPI rassemble des preuves contre Netanyahu

 

 

La Cour pénale internationale (CPI) a recueilli des témoignages auprès d'employés des hôpitaux d’Al-Shifa et de Nasser dans la bande de Gaza sur les crimes d’Israël

 

C’est la première étape vers l'émission de mandats d'arrêt contre de hauts responsables politiques et sécuritaires israéliens. Mais, pour Benjamin Netanyahu c’est une indignation aux proportions historiques de voir des organismes internationaux comme la CPI, qui ont surgi à la suite de 'l'Holocauste' commis contre le peuple juif, attaquer l’ État hébreu. 

 

Israël nie avoir commis des crimes de guerre, notamment dans ou autour des hôpitaux de Gaza, où il affirme que toutes ses activités militaires étaient justifiées par la présence de combattants du Hamas. Les hôpitaux sont protégés en temps de guerre par des traités internationaux, en vertu desquels les attaques contre eux peuvent être considérées comme des crimes de guerre au sens de la CPI, bien que dans certaines circonstances, ils puissent perdre cette protection s'ils sont utilisés comme bases militaires. 

 

Mais, malgré les déclarations des représentants israéliens selon lesquelles il y avait des bases souterraines du Hamas, après la prise de l'hôpital, Israël n'a pas été en mesure de prouver au monde l'emplacement de la base du Hamas dans les hôpitaux. 

 

 

Netanyahu supplie Biden de le sauver du procès

 

 

Le 1er ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a demandé au président américain Joe Biden d'empêcher la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre des mandats d'arrêt contre de hauts responsables israéliens responsables de crimes de guerre dans la bande de Gaza. «Les États-Unis ont déclaré lundi qu'ils s'opposaient à l'enquête de la CPI sur la conduite d'Israël à Gaza, alors que des responsables israéliens -selon des informations- craignaient que le tribunal basé à La Haye ne délivre bientôt des mandats d'arrêt», a rapporté France 24.  

 

 

La CPI, située à La Haye, est une juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l'humanité, de crime d'agression et de crime de guerrea. Elle soupçonne Benjamin Netanyahu, le ministre de la Sécurité Yoav Galant et le chef d'état-major de l'armée israélienne Herzi Halevi de crimes de guerre. Auparavant, les médias avaient rapporté que la CPI s'apprêtait à émettre des mandats d'arrêt contre au moins trois hauts responsables israéliens, et nous parlons de l'enquête sur les crimes de guerre commis en 2014.
 

 

Selon le portail Axios, citant deux responsables israéliens, Benjamin Netanyahu a appelé en urgence Joe Biden le 29 avril, exprimant son inquiétude quant à l'éventuelle décision du tribunal de La Haye. Le porte-parole du département de la Défense des États-Unis John Kirby, n'a pas commenté les informations du portail sur le contenu des négociations entre Benjamin Netanyahu et Joe Biden.

 

 

Sur X, Netanyahu a pris la parole dans une vidéo pour dénoncer les accusations de la CPI. "Il faut entendre cela pour le croire. La Cour pénale internationale de La Haye envisage d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables gouvernementaux et militaires israéliens en tant que criminels de guerre", dénonce-t-il
 

 

Pour Netanyahu, on ne peut pas accuser un pays construit par des survivants de 'l'Holocauste' et qui a "l'une des armées les plus morales au monde" de crimes de guerre. "ll faut entendre cela pour croire que la Cour pénale internationale de La Haye envisage d'émettre des mandats d'arrêt contre de hauts responsables du gouvernement et de l'armée israéliens en tant que criminels de guerre. Ce serait un scandale aux proportions historiques. Des organismes internationaux comme la CPI ont été créés à la suite de 'l'Holocauste' commis contre le peuple juif, ils ont été créés pour prévenir de telles horreurs et prévenir de futurs génocides. Aujourd'hui, la Cour internationale tente de mettre Israël dans le noir alors que nous nous défendons contre les terroristes et les régimes génocidaires. L'Iran, bien sûr, travaille ouvertement à détruire le peuple juif, un et unique État juif", s’insurge Benjamin Netanyahu dans la vidéo sur X.
 

 

"En qualifiant les dirigeants et les soldats israéliens de criminels de guerre, nous verserons du carburéacteur [carburant de type kérosène] sur les feux de l'antisémitisme, ces feux qui font déjà rage sur les campus américains et dans les capitales du monde entier. Ce sera également la première fois qu'un pays démocratique se bat pour la vie de son propre peuple selon les règles de la guerre est lui-même accusé de crimes de guerre. L'armée israélienne, est l'une des armées les plus morales au monde, qui prend des mesures sans fin pour éviter les pertes civiles et des mesures qu'aucune autre armée ne prend lorsqu'elle combat un terroriste ennemi qui utilise ses propres civils comme boucliers humains", a poursuivi le 1er ministre d'Israël.  

 

 

"La CPI ciblerait la démocratie appelée Israël et, en ciblant Israël, la CPI ciblerait toutes les démocraties car cela porterait atteinte à leur droit inhérent à se défendre contre le terrorisme sauvage", conclut Benjamin Netanyahu.  

 

 

En 2022, la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, et la médiatrice russe pour les enfants, Maria Lvova-Belova, les accusant d'avoir expulsé illégalement des enfants ukrainiens après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe. Cette commande a reçu le soutien des États-Unis et d’autres pays occidentaux ce qui n’est pas le cas aujourd’hui avec les crimes israéliens en Palestine. 

 

 

Pour Amnesty International, il existe «des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant que des actes de génocide» ont été commis par Israël a été atteint.

 

 

 

 

«Les procureurs de la Cour pénale internationale ont interrogé le personnel des deux plus grands hôpitaux de Gaza, ont déclaré deux sources à Reuters, première confirmation que les enquêteurs de la CPI discutaient avec des médecins d'éventuels crimes dans la bande de Gaza», annonce Reuters. «Les sources, qui ont demandé à ne pas être identifiées en raison de la sensibilité du sujet, ont déclaré à Reuters que les enquêteurs de la CPI avaient recueilli les témoignages du personnel ayant travaillé dans le principal hôpital de la ville de Gaza, au nord de l'enclave, Al Shifa, et dans l'hôpital principal à Khan Younis au sud, Nasser», continue l’agence anglophone.

 

 

«L'une des sources a déclaré que les événements entourant les hôpitaux pourraient faire partie de l'enquête de la CPI, qui entend des affaires pénales contre des individus pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, génocide et agression», fait savoir Reuters.

 

 

«Durant le conflit, les deux principaux hôpitaux de Gaza ont tous deux étés des cibles israéliennes très médiatisées: encerclés, assiégés et pris d'assaut par les forces israéliennes qui ont accusé les militants du Hamas de les utiliser à des fins militaires, ce que le Hamas et le personnel médical nient. Ces derniers jours, les responsables palestiniens ont également exigé des enquêtes après que des centaines de corps aient été exhumés dans des fosses communes à Nasser. Les deux sources n'ont pas été en mesure de dire si de telles tombes faisaient partie d'un interrogatoire», conclut l’agence de presse anglophone. 

 

 

Pierre Duval -

01.05.24

Source: observateurcontinental.org

2 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 208!! Palestine vivra! Palestine vaincra!

 

 

Le «rêve» sioniste brisé par la révolution palestinienne

 

Après 200 jours de combat à Gaza et en Cisjordanie, l’ancien ministre de la défense «israélien», Avigdor Lieberman, fait le 23 avril un constat amer et pessimiste: ‘’200 jours après le début de la guerre, 5 roquettes ont été tirées sur Sderot et 2 roquettes sur Zikim. Une véritable journée de bataille dans le nord avec des tirs incessants… 133 personnes sont encore détenues par le Hamas, ce n’est pas une fête de la liberté, c’est le chaos.’’

 

Le pessimisme gagne tous les étages du pouvoir sioniste. Il est indéniable que les sionistes s’enlisent dans le bourbier de Gaza. Ils ne parviennent pas à libérer les prisonniers «israéliens» ni à démanteler les organisations de la résistance palestinienne. Ils doivent faire face à trois fronts simultanément, Gaza, Cisjordanie et Liban.

 

Et l’Iran a sapé les bases de la dissuasion «israélienne». L’équation se complique pour l’entité sioniste qui prend conscience que le prolongement de la guerre et les bombardements incessants accroissent les difficultés militaires et politiques.

 

A moins de vouloir raser complètement Gaza et la Cisjordanie, exterminer physiquement tous les Palestiniens, «Israël» ne gagnera jamais sa guerre coloniale. Sa sale guerre coloniale.

 

La situation est d’autant plus critique qu’il est inimaginable pour les sionistes de faire un retour en arrière et d’accepter la solution chimérique des deux Etats. La société coloniale imploserait. Reculer ce serait perdre. Reculer signifierait que la dynamique d’expansion, sur laquelle est fondé l’Etat sioniste, s’arrêterait du jour au lendemain.

 

Ce scénario noir pour les sionistes provoquerait des contradictions insurmontables en leur sein et une insurrection chez les colons. Bref, «Israël» est piégé. Le «rêve» sioniste est définitivement brisé. Le 7 octobre a bien eu les effets escomptés par la résistance palestinienne. De ce point de vue, c’est déjà une victoire pour les Palestiniens.

 

La solution se trouverait à Washington. Les Etats-Unis ont tout pouvoir sur l’Etat sioniste. Mais à ce stade de la guerre, les dirigeants américains estiment que les combats doivent continuer. Ils espèrent sans doute que du chaos, installé durablement dans les esprits «israéliens» et sur le terrain, sortira une solution miraculeuse pour la survie de l’entité sioniste. C’est un classique des guerres coloniales.

 

Au Vietnam, les Américains, malgré leur défaite incontestée sur le terrain, ont prolongé la guerre jusqu’au bout qui s’est transformée en chaos et humiliation pour eux. Plus récemment en Afghanistan, ils ont subi la même défaite et la même humiliation. Malgré les leçons de l’histoire, l’aveuglement des colonialistes se répète, incapables d’être rationnels au milieu du chaos qu’ils ont eux-mêmes provoqué.

 

Les impérialistes ont un défaut qui peut s’avérer mortel pour eux: ils n’ont pas compris que nous avons changé d’époque. Depuis la seconde guerre mondiale, il y a eu une première phase de décolonisation. Avec la révolution palestinienne en cours, c’est cette phase qui est en train de se clore et une deuxième commence avec la récupération complète de la souveraineté des peuples.

 

En Afrique, en Asie, partout les peuples rejettent le néocolonialisme et l’impérialisme. Partout, l’impérialisme perd du terrain alors qu’émergent en même temps de nouvelles puissances qui le défient. Ce changement d’époque c’est tout simplement la fin du règne du monde occidental.

 

La résistance palestinienne est exemplaire pour tous les peuples qui subissent une double dictature, celle des régimes en place et celle de l’impérialisme. Les peuples prennent conscience que les intérêts des puissances et du capitalisme sont contraires à leurs propres intérêts. La bataille pour l’émancipation ne prendra jamais fin tant que l’injustice perdurera.

 

Palestine vivra, Palestine vaincra!

 

Rédaction Comité Action Palestine -

27.04.24

Source: comiteactionpalestine.org

1 mai 2024

!!Génocide à Gaza: J 207!! Que vous soyez militants, résistants ou simples citoyens, réveillez-vous

 

 

Bien pire que ce que vous pouvez imaginer...

 

Les gouvernements ne prennent pas de grandes décisions très rapidement, sauf dans les circonstances les plus extrêmes. Des mécanismes existent dans tous les États pour examiner les décisions politiques, les peser, impliquer les différents services de l’État dont les activités sont affectées par cette décision et parvenir à une conclusion, même si elle n’est pas nécessairement bonne.

 

La décision d’arrêter le financement de l’aide à l’UNRWA n’a pas été prise par de nombreux États occidentaux en un jour. Au Royaume-Uni, plusieurs ministères ont dû se coordonner. Même au sein d’un seul ministère, le FCDO, les points de vue devaient être concertés par le biais de soumissions écrites et de réunions interministérielles entre les départements chargés du Moyen-Orient, des Nations unies, des États-Unis, de l’Europe et, bien entendu, entre les services diplomatiques et les services de développement du ministère.

 

Ce processus implique de solliciter l’avis des ambassadeurs britanniques à Tel Aviv, à Doha, au Caire, à Riyad, à Istanbul et à Washington, ainsi qu’aux Nations unies à Genève et à New York. Il ne s’agit pas nécessairement d’un processus long, mais ce n’est pas le travail d’une simple journée, et il n’est pas nécessaire qu’il le soit. L’annonce de la réduction du financement de l’UNRWA un jour plus tôt ou un jour plus tard n’a eu aucun impact dans la pratique.

 

Il faut savoir qu’un processus parallèle a dû être mené à bien aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Australie et dans toutes les autres puissances occidentales qui ont contribué à la famine à Gaza en réduisant l’aide à l’UNRWA. Tous ces pays ont dû suivre leurs procédures, et ce n’est que grâce à une coordination préalable – des semaines auparavant – entre ces États qu’ils ont pu annoncer le même jour l’anéantissement du système de survie des Palestiniens, qui se trouvaient alors dans une situation d’urgence absolue.

 

De plus, nous savons maintenant avec certitude que les Israéliens n’ont produit aucune preuve de la complicité de l’UNRWA avec la résistance du Hamas, sur laquelle les décisions de tous ces États étaient censées se fonder.

 

Je n’ai aucun doute sur le fait que les élites politiques occidentales, outils rémunérés de la machine sioniste, sont complices du génocide des Palestiniens et du nettoyage ethnique de Gaza à un niveau bien plus grave que les citoyens ne l’ont encore compris.

 

Le refus de Starmer et Sunak d’envisager de mettre fin aux ventes d’armes et au soutien militaire à Israël n’est pas dû à l’inertie ou aux préoccupations de l’industrie de l’armement. C’est parce qu’ils soutiennent activement la destruction des Palestiniens.

 

En moins d’une heure

 

La décision coordonnée des nations occidentales d’accélérer la famine en arrêtant le financement de l’UNRWA a été annoncée dans l’heure qui a suivi la décision de la Cour internationale de justice selon laquelle les habitants de Gaza couraient un risque immédiat de génocide, et a fait disparaître des gros titres des médias la décision défavorable à Israël.

 

Cette décision a envoyé le signal sans équivoque que les puissances occidentales ne se laisseraient pas détourner de leur génocide par le droit international ou les institutions internationales.

 

Les puissances occidentales ne se soucient pas le moins du monde des 16.000 enfants palestiniens massacrés. Aucune preuve de l’existence de fosses communes dans les hôpitaux ne les fera bouger. Elles savaient qu’un génocide était en train de se produire et ont continué activement à le soutenir et à le financer. Ce génocide est le but recherché par l’Occident. Aucune autre explication n’est plausible.

 

Le soutien politique de l’Occident à ce génocide n’est pas un hasard

 

Je n’ai jamais cru à la version selon laquelle Joe Biden tente de freiner Netanyahu, tout en armant et en finançant ce dernier et en utilisant les forces américaines pour combattre à ses côtés. Biden ne fait aucun effort pour freiner Netanyahu. Il soutient pleinement le génocide.

 

Ma compréhension de ces propos a été renforcée lorsque j’ai repensé aux meurtres commis par Israël sur le Mavi Mamara en 2010, lorsque dix travailleurs humanitaires non armés ont été tués alors qu’ils tentaient d’acheminer de l’aide à Gaza par le biais de la Flottille de la liberté. Les actions d’Israël étaient clairement meurtrières et contraires au droit international. Joe Biden, en tant que vice-président, avait alors défendu Israël avec acharnement. Il est essentiel de comprendre que Joe le génocidaire a toujours été Joe le génocidaire. À l’époque, j’écrivais:

 

“Joe Biden a pris l’initiative de défendre le raid auprès du public américain. Dans une interview accordée à PBS, il a qualifié le raid de “légitime” et a fait valoir que les organisateurs de la flottille auraient pu débarquer ailleurs pour transférer l’aide à Gaza.

 

“Alors, où est le problème? Pourquoi insister pour que l’aide aille directement à Gaza?” a demandé M. Biden à propos de la mission humanitaire. Il est légitime qu’Israël dise: “Je ne sais pas ce qu’il y a sur ce bateau. Ces types lancent huit à trois mille roquettes sur mon peuple”.

 

Biden ne se laisse pas abuser par M. Netanyahu. Il est activement complice de ce dernier et partage avec lui l’objectif d’une occupation israélienne totale de Gaza après que le peuple palestinien aura été tué ou expulsé dans le Sinaï.

 

Il partage également avec Netanyahu l’objectif d’un conflit régional plus large dans lequel les États-Unis et les États du Golfe s’allient à Israël contre l’Iran, la Syrie, le Yémen et le Hezbollah. Telle est leur vision commune du Moyen-Orient : le Grand Israël et l’hégémonie américaine opérant par l’intermédiaire des monarchies sunnites.

 

Si vous croyez toute la propagande de la Maison Blanche à propos de Biden essayant de freiner Netanyahu, je vous suggère de regarder plutôt du côté des porte-parole de la Maison Blanche et du Département d’Etat qui refusent d’accepter le moindre cas d’atrocité commise par Israël, et s’en remettant à Israël pour chacun de ses crimes.

 

Je suis actuellement au Pakistan, et je dois dire que cela a été un grand rafraîchissement d’être dans un pays où tout le monde comprend pourquoi l’État islamique, Al Nosra, etc. n’a jamais attaqué les intérêts israéliens, et comprend parfaitement ce que les gouvernements occidentaux font à propos de Gaza. Ce qui est compris par les nations en développement l’est heureusement aussi par la Génération Z en Occident.

 

Les régimes arabes du Golfe et de Jordanie dépendent des services de sécurité et de surveillance israéliens et américains pour se protéger de leur propre population. L’absence de protestations massives dans les rues contre leurs propres régimes par les peuples arabes est un témoignage direct de l’efficacité de cette répression vicieuse, en particulier lorsque des États comme la Jordanie se battent aux côtés d’Israël contre les armes iraniennes.

 

La carte anti-iranienne est bien sûr le tour que Biden et Netanyahu ont encore à jouer. En encourageant l’escalade avec l’Iran, les politiciens occidentaux sont parvenus à affirmer que les arguments en faveur de l’armement d’Israël étaient fondés – et je pense qu’ils ont été réellement perplexes de constater que le public n’était pas d’accord avec eux.

 

La classe politique, dans le monde occidental et dans le monde arabe, est totalement déconnectée de son peuple au sujet de Gaza. Nous assistons à une répression mondiale, alors que des réunions pacifiques sont prises d’assaut par la police en Allemagne, que des étudiants sont battus par la police sur les campus américains et qu’au Royaume-Uni, des personnes âgées et blanches comme moi subissent le type de harcèlement constant dont souffrent depuis longtemps les jeunes hommes musulmans.

 

Ce n’est pas le fait de Netanyahu, qui agit comme un voyou. C’est le résultat des machinations d’une classe politique de professionnels à travers le monde occidental, soudée au sionisme, avec la suprématie d’Israël comme principe fondamental. Les temps ne sont pas aussi sombres par accident. Ils ont été conçus pour le devenir.

 

Craig Murray -

27.04.24

Source: arrretsurinfo.ch

30 avril 2024

!!Génocide à Gaza: J 206!! La fin de l’idée même d’«Israël» fait son chemin...

 

 

La pratique révolutionnaire réveillera les masses de la région et du monde, et une fois que cela se sera produit, le sort sera scellé pour les tyrans réactionnaires et pour l’entité sioniste. La victoire sera alors inévitable

 

Il ne fait aucun doute que le mouvement sioniste a connu une évolution significative depuis que Théodore Herzl a exposé ses objectifs et depuis le premier congrès sioniste réuni à Bâle en 1897. Les progrès se sont d'abord déroulés à un rythme mesuré jusqu'à la déclaration cruciale Balfour en 1917, qui, soutenue par les États-Unis, a été une lueur d’espoir pour les sionistes. En 1948, l’objectif fondamental de Herzl avait été atteint et, en 1967, le contrôle sioniste s’étendait sur l’ensemble de la Palestine – objectif principal des aspirations sionistes. Les événements ultérieurs incluent la capitulation égyptienne sous Sadate avec les accords de Camp David en 1979, l’invasion sioniste du Liban en 1982 culminant avec les massacres de Sabra et Chatila, et la neutralisation progressive de la Jordanie.

 

Essentiellement, l’empiétement réactionnaire sur la patrie arabe et musulmane avait complètement modifié et remodelé l’interprétation des mots couramment utilisés: la reddition était devenue par euphémisme étiquetée comme «paix» et «bravoure», ce qui a conduit à l’émergence des accords d’Oslo.

 

Avec les vagues de révoltes qui ont balayé la région en 2011, la libération de la Palestine a perdu sa place centrale dans la souveraineté stratégique et politique de la région. Ce changement a ouvert la porte à des opérations de changement de régime dirigées par l’OTAN en Jamahiriya arabe libyenne et en République arabe syrienne. Ces interventions ont plongé les deux républiques dans un vortex de destruction et de chaos, créant un terrain fertile pour l’avancement sans relâche du projet de 'normalisation' sioniste. Les accords de 'normalisation' [d’Abraham], menés par l’une des administrations américaines les plus ouvertement de droite sous le président Donald Trump, visaient à reconfigurer la dynamique de la région.

 

Ces Accords ne visaient pas simplement à normaliser l’existence de l'entité criminelle controversée dans la région, appelée 'Israël'. Ils visaient également à détourner l’attention américaine du Moyen-Orient, en confiant la gestion de la région à ses plus proches alliés conservateurs. Ce changement stratégique visait à créer la marge de manœuvre nécessaire pour permettre aux États-Unis de relever ce qu'ils percevaient comme leur principal défi: l'ascension de la République populaire de Chine.

 

Comme d’habitude, les alliés arabes réactionnaires (Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Jordanie, Arabie Saoudite) étaient prêts à échanger leur pouvoir contre une capitulation. Leur influence pernicieuse visait en fin de compte à prouver aux masses arabes et musulmanes que la soumission et la défaite étaient les seules voies acceptables. Ils cherchaient à tirer parti de nouvelles avancées vers l’abîme de la défaite et de la 'normalisation' avec 'Israël' en échange de l’accès à une technologie et à une expertise militaires avancées. Ces ressources ont longtemps été utilisées pour perpétuer des décennies d’oppression violente contre leurs frères de la région, en particulier en Palestine. Pendant longtemps, les tambours de la guerre et de la 'normalisation' n’ont pas réussi à trouver un écho auprès des peuples de la région et des révolutionnaires mondiaux. Malgré des actes d’agression successifs, ils n’ont pas incité la population à agir. Il était donc naturel que les forces réactionnaires aient recours à l’humiliation: c’étaient de dures réalités auxquelles nous devions faire face.

 

Cependant, l'opération militaire lancée par les factions de la Résistance palestinienne le 7 octobre 2023 a brusquement rappelé que, quels que soient les plans impérialistes américains pour la région, un espace d'autonomie permettant aux autres forces régionales de défier la domination du réactionnisme et du colonialisme de peuplement avait été créé. déjà évolué. Le défaitisme est destiné aux dirigeants corrompus et à leurs serviteurs avides de pouvoir, pas aux masses révolutionnaires.

 

'Ouragan al-Aqsa' : un antidote contre le défaitisme

 

Malgré la tristesse actuelle qui a enveloppé la patrie palestinienne, les forces de la révolution ne sont pas restées les bras croisés et l’arme est restée fermement entre leurs mains. Leur misère, leur douleur et leurs souffrances sont peut-être profondes, et les statistiques et rapports émanant de Gaza peuvent être amers, mais les révolutionnaires sont toujours restés fidèles à leur dévouement éternel: la patrie et sa libération. Une lueur d’espoir demeure, pour la bougie brandie par les révolutionnaires dans la patrie palestinienne, en particulier à Gaza. La flamme vacillante devient de plus en plus brillante, inspirant d’innombrables personnes dans le monde à se rallier à la cause révolutionnaire.

 

Un nouveau monde est en train de se construire, un monde qui reconnaît de plus en plus 'Israël' non seulement comme une menace existentielle pour les masses arabes et musulmanes mais pour l’humanité dans son ensemble. Les masses révolutionnaires du monde entier ont réalisé qu’il n’y a pas d’autre alternative à sept décennies de terrorisme parrainé par l’Occident que d’unir et de mobiliser toutes leurs ressources humaines et militaires dans le but de se défendre contre la brutalité et la violence totale. 'Ouragan al-Aqsa' a apporté de la clarté aux masses révolutionnaires du monde entier. Tout le monde peut désormais voir qu’il n’y a aucune différence entre le sionisme et l’Amérique, que le sionisme et l’Amérique ne font qu’un. Par conséquent, la lutte légitime contre le sionisme est en même temps une lutte contre les États-Unis et leur politique impérialiste.

 

Dans un tel contexte, la dernière opération militaire lancée par la République islamique d’Iran – depuis son propre territoire – en réponse à une énième opération terroriste menée par l’entité soutenue par l’Occident le 1er avril 2024 à Damas, a montré qu’il fallait aller plus loin. il est impératif d’agir contre le défaitisme. Ceux qui ont eu le plaisir unique de visiter la Grande Mosquée des Omeyyades de Damas, en Syrie, ne peuvent que remarquer les merveilles de la mosaïque. Lorsqu'on admire une mosaïque, il ne suffit pas d'observer sa taille, ses détails complexes et ses couleurs vibrantes, il faut également reconnaître la patience indispensable dont ont fait preuve les différents artistes dans l'assemblage de ce chef-d'œuvre unique de l'art islamique. La dernière attaque de l’Iran n’est qu’une tuile supplémentaire dans cette mosaïque de libération patiemment construite contre les oppresseurs et les réactionnaires qui ont soumis la région à des décennies d’humiliation. Chaque fois que leurs forces militaires se lèvent pour contrer la terreur sioniste, un pas de plus est franchi contre le défaitisme.

 

Une minute avant minuit

 

En l’espace de sept mois, l’entité implantée par l’Occident, 'Israël', a été la cible d’attaques répétées de nombreuses forces régionales. Ces opérations militaires ont révélé que même au milieu des efforts de l’Occident pour transformer la région en un laboratoire d’armes meurtrières et de programmes politiques réactionnaires à caractère religieux, comme 'Israël et ISIS', un nouveau standard d’humanité et de moralité peut encore être atteint. Plus important encore, ce qu’illustrent le 7 octobre 2023 et les capacités militaires persistantes de la région, c’est l’érosion de la dissuasion israélienne. Le front unifié – l’Axe de la Résistance – qui est sorti des décombres après près de trois décennies de guerre militaire et économique en Asie occidentale, offre l’une des leçons les plus fondamentales de l’histoire à toutes les masses révolutionnaires du monde.

 

Lorsque les masses s’unissent et portent un coup majeur aux intérêts de ceux qui les exploitent, elles prouvent que les intérêts étrangers ne peuvent être sauvegardés de manière permanente, quel que soit le niveau de menace et d’ingérence, l’établissement de bases militaires ou la corruption de régimes corrompus. Une fois qu’une population unie décide d’affirmer le contrôle de ses propres affaires, d’éradiquer l’ingérence et la tutelle étrangères et de reconnaître les droits d’un peuple déplacé à récupérer sa patrie après avoir été libéré de l’occupation étrangère, les intérêts étrangers et corrompus deviennent intenables.

 

Ces régimes traîtres et parias traditionnels qui se complaisent dans le terrorisme, l’humiliation et la répression ne peuvent être dissuadés par des déclarations de colère, des dénonciations fermes ou même des manifestations populaires. On ne peut pas les amener à modifier leur politique d'oppression par de simples condamnations formelles de la communauté internationale. La seule chose qu’ils craignent, et donc la seule façon de les vaincre, c’est une véritable activité révolutionnaire. De telles pratiques révolutionnaires réveilleront les masses de la région et du monde. Une fois ces conditions réalisées, le sort des tyrans réactionnaires et de l’entité sioniste seront scellés. La victoire deviendra inévitable.

 

En 1947, un an avant la Nakba palestinienne, les scientifiques occidentaux ont introduit la métaphore de l’horloge pour illustrer les menaces potentielles auxquelles l’humanité pourrait être confrontée en raison d’un progrès scientifique et technologique incontrôlé. Alors que minuit symbolisait une hypothétique catastrophe mondiale, le scénario le plus grave imaginable à l’époque était une guerre nucléaire. 75 ans après la Nakba, en gardant à l’esprit la métaphore de l’horloge, une nouvelle aube se lève à l’horizon, car minuit approche pour les générations futures. L’histoire évolue rapidement, démontrant qu’aucune entité politique ne peut maintenir son existence uniquement par la violence. Ce qui s’oppose à l’humanité est voué à disparaître. Alors que le temps presse et que l’idée même d’'Israël' est compromise, l’humanité se rapproche chaque jour d’une résurgence de la solidarité et de la justice pour la majorité des peuples du monde.

 

29 avril 2024

!!Génocide à Gaza: J 205!! Il est urgent que les Européens se détachent de la politique criminelle des gouvernements US

 

 

Les États-Unis ont exporté la mort à Gaza

 

Le dernier transfert massif de bombes de type Mark 84 [bombe dite d’usage général, à effet de souffle et à éclats - bombe à fragmentation - non guidée et à faible traînée, d’une masse de 900kg et en service depuis 1970, NdT] des États-Unis vers Israël n’est apparemment pas digne d’intérêt pour le New York Times.

 

Alors que le Washington Post a révélé vendredi après-midi que «l’administration Biden a dans le plus grand silence autorisé ces derniers jours le transfert vers Israël de bombes et d’avions de combat valant des milliards de dollars», énormément de gens s’en sont émus. Les lecteurs de l’article ont posté plus de 10.000 commentaires sur sa page web. Common Dreams, l’un des principaux sites progressistes d’information, a rapidement emboîté le pas en publiant un article dont le titre commençait par le mot «obscène». Les réactions sur les médias sociaux ont été immédiates et vives; un tweet de notre équipe de RootsAction suite au scoop du Post a été vu plus de 600.000 fois.

 

Mais au New York Times – le journal prétendument de référence du pays – les jours se suivent et pourtant les équipes éditoriales ont décidé que cette information concernant le nouveau transfert massif d’armes à Israël ne valait absolument pas la peine d’être publiée. Et pourtant, l’information est vérifiée. Une dépêche de Reuters a indiqué que deux sources «confirmaient» le communiqué du Post.

 

En omettant de relayer l’information, le New York Times a donné un coup de pouce au processus de normalisation du massacre à Gaza, comme si le fait d’expédier d’énormes quantités de ce type de bombes pour les utiliser afin d’ôter la vie à des civils palestiniens ne présentait aucun intérêt et ne méritait pas d’être signalé. Une énième journée consacrée au génocide.

 

En ne publiant pas intentionnellement cette information d’une importance capitale concernant ces nouvelles livraisons d’armements, le Times a tacitement indiqué que la volonté flagrante de l’Oncle Sam de tenir un double langage – en contribuant à un nouveau carnage à une échelle qui relève d’esprits dépravés – n’était pas un problème majeur.

 

À la fin du week-end, j’ai envoyé un courriel à la rédactrice en chef du Times, Carolyn Ryan, pour lui demander pourquoi le journal ne couvrait pas du tout cette information. Elle a transmis ma question au médiateur du Times, qui, le lundi soir, s’est contenté d’une non-réponse. La voici dans son intégralité: «Le New York Times s’est investi plus que tout autre journal américain au cours de la dernière décennie pour aider les lecteurs à comprendre les complexités du conflit entre Israël et le Hamas. Nous continuons à rendre compte des événements au fur et à mesure qu’ils se produisent, à la fois dans la région, au niveau international et au sein du gouvernement américain.»

 

Cette dérobade totale, teintée d’autosatisfaction, reflète l’arrogance du pouvoir médiatique de l’organe d’information le plus influent et le plus diffusé des États-Unis. Plutôt que de donner de la visibilité à ce sujet crucial auprès de toute la communauté médiatique du pays, le Times a choisi de l’étouffer.

 

L’adage selon lequel «justice différée est justice niée» s’applique également aux médias et à la guerre: le journalisme différé est du journalisme nié. Le refus du Times de couvrir le sujet alors qu’il a éclaté est une faute professionnelle journalistique qui contribue à faire de cette affaire à peine plus qu’un sujet éphémère d’un jour au lieu du sujet de débat national précis qu’il aurait dû être.

 

L’article du Post avait mis à nu, à un moment historique crucial, une contradiction mortifère dans le comportement des hauts responsables du gouvernement américain, en aidant et encourageant directement le massacre méthodique de civils à Gaza par Israël tout en débitant des platitudes simplistes les concernant.

 

Dans sa phrase d’accroche, l’article indique que la Maison Blanche a approuvé les nouvelles livraisons de bombes et d’avions d’armes «même si Washington exprime des inquiétudes quant à une offensive militaire anticipée dans le sud de Gaza, offensive qui pourrait menacer la vie de centaines de milliers de civils palestiniens». Cette incohérence montre à quel point les «inquiétudes de Washington» sont bidons.

 

«Les nouveaux lots d’armes envoyés comprennent plus de 1.800 bombes Mk 84 de 900kg et 500 bombes Mk 82 de 250kg, selon des fonctionnaires du Pentagone et du département d’État au fait de la question», a rapporté le Post. «Il existe des liens établis entre les bombes de 900kg et de précédentes tueries de masse perpétrées dans le cadre de la campagne militaire israélienne à Gaza.»

 

L’article cite un fonctionnaire non identifié de la Maison Blanche qui, de fait, souligne que tout le discours sur la prétendue détresse qu’éprouverait le président Biden face aux massacres de civils à Gaza n’est qu’un cruel exercice d’enfumage de relations publiques: «Nous continuons de soutenir le droit d’Israël à se défendre. Conditionner l’aide ne fait pas partie de notre politique.» Traduction: Nous continuons de soutenir, via une aide militaire massive, la prérogative d’Israël de continuer à massacrer les civils palestiniens.

 

Si les rédacteurs du Times souhaitent comprendre à quel point les bombes de 900kg actuellement en route pour Israël sont absolument abominables, ils pourraient relire quelques articles de leur propre journal. En décembre, ce dernier décrivait ces bombes comme «l’une des munitions les plus destructrices figurant dans les arsenaux militaires occidentaux» – une arme qui «libère une onde de souffle et des fragments de métal à des milliers de mètres dans toutes les directions».

 

À l’époque, le Times indiquait qu’à «au moins à 200 reprises, Israël a utilisé ces munitions dans la zone qu’il désignait comme sûre pour les civils» et que ces bombes constituaient «une menace persistante pour les civils cherchant à se mettre en sécurité dans le sud de la bande de Gaza.»

 

Il y a fort à parier que le nouvel envoi de bombes de 900kg vers Israël semblerait davantage digne d’intérêt pour les rédacteurs du New York Times si c’était la vie de leurs proches qui était en jeu.

 

Norman Solomon -

24.04.24

Source: les-crises.fr

28 avril 2024

!!Génocide à Gaza: J 204!! Des milliers de réservistes israéliens se dirigent vers Gaza alors que l'invasion de Rafah est «prête à démarrer»

Les responsables de l'armée israélienne affirment que tous les préparatifs pour entrer dans la ville de Rafah, la plus au sud de Gaza, sont terminés et que le plan dépend de l'approbation du gouvernement

 

L'armée israélienne a annoncé le 24 avril que la 679è brigade blindée 'Yiftah' et la 2è brigade d'infanterie 'Carmeli' entreraient dans les prochains jours dans la bande de Gaza pour prendre le contrôle de la ceinture militaire de Netzarim et de la jetée construite par les États-Unis au large de la côte de Gaza. (Une brigade d’infanterie israélienne se compose généralement de 2.000 à 5.000 soldats.)

 

Les médias israéliens affirment que le déploiement des deux brigades «libérera» les troupes de la 933è brigade 'Nahal' qui contrôlent actuellement le couloir de Netzarim, construit plus tôt cette année sur les décombres des maisons, des écoles et des hôpitaux pour diviser Gaza en deux.

 

Cette annonce intervient alors que les autorités israéliennes affirment que tous les préparatifs nécessaires ont été achevés en vue de l'assaut imminent de Rafah, la ville la plus au sud de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens trouvent refuge.

 

Un haut responsable de la défense a déclaré mercredi à Reuters que l'armée pouvait lancer une opération dès qu'elle obtenait l'approbation du gouvernement. ''Le Hamas a été durement touché dans le secteur Nord. Le centre de la bande de Gaza a également été durement touché. Et bientôt, Rafah sera également durement touchée", a déclaré le général de brigade israélien, Itzik Cohen. "Rafah ne sera plus le Rafah d'aujourd'hui… Il n'y aura pas de munitions là-bas. Et il n'y aura pas d'otages là-bas", a-t-il ajouté.

 

Plus tôt cette semaine, le Wall Street Journal (WSJ) a cité des responsables égyptiens affirmant qu'Israël avait un plan pour évacuer les civils de Rafah sur deux à trois semaines en coopération avec les États-Unis, le Caire et d'autres États arabes, dont les Émirats arabes unis. Les responsables ont ajouté que Tel Aviv envisageait de «déployer progressivement des troupes» à Rafah, concentrées sur des zones spécifiques où les dirigeants du Hamas seraient retranchés.

 

L'ensemble de l'opération devrait durer au moins six semaines. De plus, des sources gouvernementales ont déclaré mercredi aux médias israéliens que le cabinet de guerre envisage de se réunir dans les deux prochaines semaines pour autoriser les évacuations civiles.

 

Le rapport indique que le plan d'évacuation implique le déplacement de la population civile de Rafah vers la ville méridionale de Khan Yunis et d'autres zones de la bande de Gaza. En préparation, une vaste ville de tentes est en cours de construction près de Khan Yunis. (40.000 tentes auraient été achetées par le régime terroriste israélien lui-même à cet effet-ndlr-MCP)

 

L’Égypte a également achevé la construction d’une zone tampon de sécurité dans le désert du Sinaï et a récemment mobilisé davantage de troupes à sa frontière avec Gaza, le pays ayant récemment reçu une manne des États de l’Ouest (dont l'Europe) et du Golfe pour répondre à tous ses besoins découlant de la crise des réfugiés.

 

Rafah abrite actuellement plus d'un million de Palestiniens déplacés qui ont été contraints de fuir les bombardements israéliens sur le Nord de Gaza. Les frappes aériennes israéliennes ont déjà tué de nombreux civils palestiniens à Rafah ces dernières semaines.

 

L'ONU et plusieurs pays ont averti qu'une attaque contre Rafah aurait des conséquences catastrophiques et ont souligné qu'il n'existait aucun moyen sûr d'évacuer la ville désespérément surpeuplée.

 

Les autorités israéliennes affirment que la victoire contre le Hamas est «impossible» sans l’invasion de Rafah, où, selon elles, seule une poignée de bataillons du Hamas restent encore cachés.

 

"Les forces d’occupation tentent de convaincre le monde qu’elles ont éliminé toutes les factions de la résistance, et c’est un gros mensonge… L’ennemi n’a pas pu, en 200 jours, réaliser autre chose que des massacres, des destructions et des tueries massives. L'ennemi est toujours coincé dans les sables de Gaza, et ce qu'il récoltera ne sera que davantage de colère, de vengeance et de honte", a déclaré le porte-parole des Brigades Qassam du Hamas, Abu Obeida , dans un discours prononcé le 23 avril.

 

Rédaction 'The Cradle' -

23.04.24

Source: thecradle.co

27 avril 2024

!!Génocide à Gaza: J 203!! La sauvagerie d’'Israël' est le signe de sa défaite imminente

 

 

Les dernières années de toutes les colonies de peuplement sont marquées par une sauvagerie coloniale plus prononcée, y compris un génocide. La prise de conscience que la perte du pouvoir colonial est proche pousse les forces coloniales à utiliser les méthodes les plus barbares pour vaincre la révolte des peuples autochtones

 

Au Kenya, on estime que les Britanniques ont tué jusqu’à 100.000 Kenyans au cours de la guerre de libération nationale qui a mis fin au régime colonial de la suprématie blanche en 1963. Les guerres de libération en Angola et au Mozambique contre leurs colons portugais et le régime de la suprématie blanche ont coûté des dizaines de milliers de vies entre 1956 et 1976. Craignant que les deux pays indépendants n’accélèrent la fin de l’Afrique du Sud-Apartheid, les États-Unis et l’Afrique du Sud, aux côtés des forces mercenaires africaines, ont mené des guerres racistes contre les peuples des deux pays entre 1975 et 1992, tuant 1,5 million de personnes en Angola et au Mozambique sur une population totale de 23 millions d’habitants. Douze millions de plus sont devenus des réfugiés.

 

En Afrique du Sud, une fois que le régime colonial n’a eu d’autre choix que de négocier avec l’African National Congress (ANC) en 1989, il a tenté de briser l’unité des Sud-Africains noirs en continuant à soutenir l’homme politique et prince zoulou Mangosuthu Buthelezi, dont les partisans ont commencé à affronter les partisans de l’ANC. Il a été révélé que le gouvernement avait fourni une formation financière et militaire au Parti de droite et séparatiste Inkatha Freedom Party (IFP) de Buthelezi. Soutenus par la police, les membres de l’IFP ont attaqué les habitants des townships. Près de 15.000 Africains noirs ont été tués par la police et l’appareil de sécurité sud-africains entre 1989 et 1994 au cours de ce soi-disant processus de paix.

 

De même Israël a tué des milliers de Palestiniens depuis la signature d’un traité de «paix» préliminaire en septembre 1993. Au cours des 30 années du «processus de paix» jusqu’en septembre 2023 – juste avant le génocide actuel à Gaza – Israël a tué plus de 12.000 Palestiniens.

 

Mais de tous ces précédents, l’Algérie est peut-être l’exemple le plus pertinent de ce qui se passe à Gaza.

 

Répression violente

 

En janvier 1955, l’ancien ministre français des Colonies et anthropologue des civilisations précolombiennes Jacques Soustelle, protestant antifasciste de Montpellier, est nommé gouverneur général de l’Algérie. Alors que le nouveau gouvernement d’Edgar Faure, arrivé au pouvoir un mois plus tard, était occupé à réprimer les luttes anticoloniales en Tunisie et au Maroc, Soustelle dirigeait seul l’Algérie. Il a créé les Sections administratives spécialisées (SAS) pour affaiblir le Front de libération nationale algérien (FLN) et rallier les Algériens.

 

L’armée, quant à elle, a commencé à dépeupler les villages algériens, déplaçant des villages entiers loin des zones d’activité du FLN. Il a en outre créé des milices algériennes anti-FLN, décrivant les combattants du FLN comme des «criquets» dans une vaste campagne de propagande, tout en se présentant comme sauvant les Algériens des maux du communisme et du nationalisme arabe du président égyptien Gamal Abdul-Nasser. Cela n’est pas sans rappeler les tentatives américaines et israéliennes de «sauver» les Palestiniens des maux du «terrorisme» et de la solidarité iranienne.

 

En avril 1955, les Français déclarèrent l’état d’urgence dans certaines régions, qui s’étendit progressivement à toute l’Algérie. Les châtiments collectifs des villages algériens et la torture aveugle des personnes arrêtées étaient désormais à l’ordre du jour alors que le gouvernement appelait les réservistes de l’armée parmi les colons à se joindre au combat. En août 1955, un soulèvement a vu les Algériens attaquer les colons de la colonie de Philippeville, ainsi que les policiers et les soldats de l’armée. Ils tuèrent 100 Européens, et nombre d’entre eux à coups de hache.

 

L’armée française, la police et les colons ont répondu en tuant des milliers d’Algériens. Des dizaines de personnes ont été abattues sur place et des centaines ont été rassemblées dans le stade de football de Philippeville et exécutées. Entre 12.000 et 20.000 personnes ont été tuées. Une nouvelle phase de la révolte venait de commencer. Même les Algériens assimilationnistes et assimilés, qualifiés d’«évolués» ou d’«élus», furent horrifiés par l’ampleur de la répression et abandonnèrent Soustelle.

 

En juin 1956, 450.000 soldats français étaient stationnés en Algérie. Ils ont incendié des villages, mené une politique d’exécutions sommaires et torturé les combattants du FLN capturés ou ceux pris pour eux. Des prisonniers du FLN ont également été guillotinés à Alger. Le FLN tue dix colons pour les venger. Les colons font à leur tour exploser le quartier algérien d’Alger, tuant 70 personnes. Le FLN a riposté en faisant exploser deux cafés dans la zone blanche d’Alger, tuant quatre colons.

 

Justifications impériales

 

Alors que des négociations secrètes entre le gouvernement français et les dirigeants politiques du FLN se déroulaient simultanément au Caire, le 22 octobre 1956, l’armée française décida d’intercepter un avion volant du Maroc à Tunis alors qu’il traversait l’espace aérien algérien. Les cinq dirigeants politiques du FLN à bord, dont Ahmed Ben Bella, qui se rendaient à l’une de ces réunions secrètes avec les Français, furent arrêtés et détenus jusqu’en 1962.

 

Blâmant l’Égypte pour la révolte en Algérie, la France lança une invasion du pays avec les Britanniques et les Israéliens en novembre 1956, qui se soldera par une défaite et augmentera la popularité de Nasser dans le monde arabe. Le jeune psychiatre martiniquais Frantz Fanon, entré au FLN en 1956, comprend l’importance des motivations françaises de l’invasion: «L’expédition de Suez était destinée à frapper la Révolution algérienne au sommet. L’Egypte, accusée de diriger la lutte du peuple algérien, a été criminellement bombardée.»

 

En revanche, les philosophes juifs allemands Max Horkheimer et Theodor Adorno, fondateurs de l’École de théorie critique de Francfort qui ont fui les nazis pour les États-Unis dans les années 1930, sont devenus des guerriers sionistes froids après la guerre et ont soutenu avec enthousiasme l’invasion de l’Égypte. Ils considéraient Nasser comme «un chef fasciste» qui «conspire avec Moscou». Ils ont ajouté que «personne n’ose même souligner que ces États arabes voleurs sont à l’affût depuis des années d’une opportunité de s’abattre sur Israël et de massacrer les juifs qui y ont trouvé refuge».

 

Si ces justifications impérialistes nous rappellent à quel point l’Iran est aujourd’hui ciblé comme la force derrière la révolte palestinienne à Gaza et en Cisjordanie et est constamment menacé et attaqué par Israël, les États-Unis et leurs alliés arabes, c’est parce que la rhétorique est la même.

 

Isolement international

 

La mobilisation de la résistance contre l’ordre colonial a conduit à une répression française massive lors de la bataille d’Alger, menée de janvier à septembre 1957, y compris la torture généralisée de civils. En octobre 1957, la répression française et les massacres perpétrés par l’armée, la police et les colons, au cours desquels des dirigeants clés de la résistance du FLN furent capturés ou tués, mirent effectivement fin à la bataille d’Alger.

 

Cependant, même si le FLN a été vaincu militairement, il a remporté d’importantes victoires diplomatiques. En décembre 1957, la Conférence afro-asiatique réunie au Caire a apporté son plein soutien au FLN et à l’appel à l’indépendance, tout comme l’avait fait le sénateur américain de l’époque, John F. Kennedy, qui avait soutenu l’indépendance de l’Algérie au début du mois de juillet. L’indépendance de l’Algérie bénéficie également d’un soutien croissant à l’ONU. Les États-Unis se sont toutefois abstenus lors d’une résolution de l’Assemblée générale de décembre 1957 reconnaissant le droit des Algériens à l’indépendance.

 

Même si le FLN a été vaincu à Alger, la guerre française contre ses combattants s’est poursuivie, culminant avec le massacre de Saqiyat Sidi Yusuf. En février 1958, le bombardement français de la ville frontalière tunisienne tua 70 civils, dont de nombreux enfants – un crime de guerre condamné dans tout le monde arabe et par l’administration Eisenhower.

 

Quelques mois plus tard, Charles de Gaulle, devenu le nouveau Président du conseil des ministres français, se rend en Algérie le 4 juin et reçoit un accueil enthousiaste de la part des colons, à qui il lance: "Je vous ai compris!" Il promulgua bientôt une nouvelle constitution et devint président de la république. Ses manœuvres ont inquiété certains dirigeants du FLN car s’ils perdaient, «l’Algérie subirait le même sort que la Palestine».

 

En septembre 1958, le FLN déclara au Caire un gouvernement provisoire algérien de la nouvelle république algérienne à libérer, immédiatement reconnue par les États arabes ainsi que par d’autres États du tiers monde.

 

Pendant ce temps, les services secrets français multipliaient les assassinats et attaquaient des membres du FLN et des marchands d’armes allemands en Allemagne. Ils ont fait exploser un navire dans le port de Hambourg transportant des armes vers l’Algérie, attaques sur lesquelles l’Allemagne de l’Ouest du chancelier Konrad Adenauer a fermé les yeux tout en espionnant les Algériens et d’autres musulmans pour le compte des Français.

 

En octobre, de Gaulle parlait de «la paix des braves» (expression que le bouffon Yasser Arafat adoptera plus tard) qu’il souhaitait poursuivre en Algérie en ordonnant une nouvelle offensive contre le FLN.

 

Derniers jours

 

Les Français ont continué à recruter des collaborateurs algériens qui, entre-temps, sont passés de 26.000 à 60.000 hommes pour traquer l’Armée de libération nationale (ALN) du FLN, un peu comme les mercenaires de l’Autorité palestinienne qui sont aujourd’hui entraînés par les Américains et les Européens.

 

En avril 1959, submergés par l’intensité de la répression française et le nombre massif de soldats français et de collaborateurs algériens, la moitié des combattants de l’ALN furent tués. En octobre, 2.157.000 Algériens ont été «relocalisés» par les Français et parqués dans 1.242 camps de concentration sous le contrôle de l’armée, et plus d’un quart de million sont devenus réfugiés en Tunisie et au Maroc voisins.

 

Les 60.000 collaborateurs algériens («harkis») sont désormais organisés en unités pour aider les Français à capturer les combattants de l’ALN. 19.000 collaborateurs supplémentaires ont été organisés en milice.

 

Alors que des philosophes français tels que Jean-Paul Sartre et Francis Jeanson, comme Frantz Fanon, soutenaient l’indépendance algérienne et le FLN, le philosophe juif algérien Jacques Derrida s’est rangé du côté des colons et s’est opposé à l’indépendance de l’Algérie.

 

Avec le soutien du tiers monde, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté une résolution en faveur de l’autodétermination de l’Algérie. Elle a rejeté la possibilité d’une partition, suggérée par de Gaulle l’année précédente (63 pays ont voté pour la résolution et huit s’y sont opposés, avec 27 abstentions). Peu après le vote de l’ONU, De Gaulle a entamé des négociations avec le FLN et les colons français ont créé une nouvelle organisation terroriste, appelée Organisation de l’Armée Secrète (OAS), dans le Madrid du général Franco. Alors que les pourparlers entre le FLN et les Français devaient débuter en avril 1961 dans la ville suisse d’Evian, des terroristes coloniaux assassinèrent le maire d’Evian.

 

Pendant ce temps, en juillet 1961, les Français bombardèrent la ville frontalière tunisienne de Bizerte, tuant 4.000 civils tunisiens et en blessant des milliers d’autres, ciblant le site où existait une base militaire française et que les Français refusaient de quitter. Cela a entraîné davantage de condamnation internationale et un isolement accru de la France. Cependant, les États-Unis et le Royaume-Uni, un peu comme ils protègent actuellement Israël auprès de l’ONU, ont tué une résolution de l’ONU appelant à des négociations concernant l’évacuation française de la base de Bizerte. Les attaques terroristes des colons se sont poursuivies mais ont finalement été vaincues par l’armée française.

 

Lorsque les Algériens ont finalement obtenu leur indépendance en 1962, ils avaient perdu plus de 300.000 personnes tuées par les Français depuis 1954. Au total, plus d’un million d’Algériens ont été tués par la France depuis sa première colonisation de l’Algérie en 1830.

 

Jusqu’à présent, les Israéliens ont tué plus de 40.000 Palestiniens au cours des six derniers mois, dont des milliers restent ensevelis sous les décombres. Ils ont montré leur appétit et leur volonté d’en tuer encore davantage pour préserver leur colonie de peuplement suprémaciste juive. Comme pour les anciennes colonies de peuplement blanches, le monde suprémaciste blanc d’Europe et ses colonies de peuplement blanches survivantes soutiennent le génocide d’Israël tout autant qu’ils l’ont fait pour ses prédécesseurs en Afrique depuis la Seconde Guerre mondiale – tout comme de nombreux experts et des intellectuels occidentaux, dont Jurgen Habermas, l’héritier de l’école de Francfort.

 

Seuls les stratèges de la Maison Blanche savent combien de Palestiniens supplémentaires ils laisseront Israël tuer pendant ses dernières années avant qu’il ne soit démantelé et remplacé par un État non racial décolonisé.

 

Joseph Massad -

16.04.24

Source: ISM

Derniers commentaires
Recevez nos infos gratuites
Visiteurs
Depuis la création 866 227
Archives