Mon Loire gaulois

Partie d'un dessin à l'encre de Jean-Jacques Delusse daté de 1814.

Pour la vue complète du paysage via internet, voir le site Joconde, portail des collections des musées de France à Jean-Jacques Delusse, notice  n° 71.

Texte à venir...

-Article dans la rubrique "La Pointe jadis".

Comparaison d'un paysage ligérien, à environ 200 ans d'intervalle, à partir d'une photographie récente du site de la Pierre Bécherelle et d'un lavis de Jean-Jacques Delusse intitulé "Vue du rocher dit la pierre Bécherel à un quart de lieu de la Pointe...", site Joconde, notice 89, daté de 1823 (1).

Assemblage de l'auteur.

En 1823, Jean-Jacques Delusse. professeur de dessin à Angers depuis 1804, dessine l'immense bloc de schiste qui fait barrage entre Epiré et La Pointe (2).

Le bloc est taillé dans les années 1850 afin de permettre le passage de la voie ferrée Angers-Nantes.

Tout près du bord de la Loire, la Pierre Bécherelle se détache, par la force brutale des hommes, de son autre partie à l'ouest, qui prend alors la forme d'un gros chicot.

Cet autre passage s'ouvre enfin aux hommes et aux bêtes par la voie terrestre.

David d'Angers en éprouvera du chagrin, car "dans un moment de délire d'imagination" écrira-t-il dans ses "Carnets", son projet était de tailler ce bloc schisteux et d'en faire des "bustes des hommes remarquables de l'Anjou et de tous les pays..." (3).

Il meurt peu après la modification du paysage, en 1856, dans sa 68ème année (4).

Nous aurions eu alors en Anjou, à Epiré, l'équivalent d'un Mont Rushmore, comme celui sculpté par les père et fils Borglum aux Etats-Unis (5) !

(1) Deux ans plus tard en juillet 1825, Jean-Jacques Delussse, ancien professeur de David d'Angers, retrouve son ancien élève et dessine avec lui l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil en partie détruite suite à la guerre de Vendée (1793-1794).

Delusse en profite pour l'aider, en annotant quelques portraits d'anciens soldats "Vendéens d'Anjou" que David a exécuté à l'occasion de l'inauguration de "son" Bonchamps, statue de marbre, amené depuis son atelier parisien, via la route et la Loire.

Avant son arrivée à Saint-Florent, la statue de Bonchamps saluera, le temps d'un instant, la Pierre Bécherelle lors de sa descente du fleuve royal.

En 1826, Joseph William Turner dessine également ce gros bloc de pierre non encore taillé  (voir le site Tate.org.uk et Turner, Loire Valley 1826).

(2) Voir notre rubrique "Delusse Jean-Jacques et la Loire".

(3) Voir le livre "David d''Angers-regards autour d'un sculpteur" de Marie-Rose et Marguerite Cécile Albrecht, ed. Hérault éditions, 1991 (pp. 148-175).

(4) Né un 12 mars* 1788 à Angers, il se retrouve à Saint-Florent-le-Vieil, à l'âge de 5 ans et demi, assistant à la libération de son père qui était prisonnier dans l'église abbatiale parmi environ 5000 républicains.

Grâcié par le général de Bonchamps le 18 octobre 1793, le père retrouve son enfant après bien des péripéties (voir Annie Guézengar "Vendée 1793- L'enfant dans la guerre" Siloë, 1990 ).

David d'Angers s'en souviendra !

* jour de l'insurrection des "Brigands" de la Vendée à Saint-Florent-le-Vieil en 1793.

(5) Note à venir.

Article dans la rubrique "Pierre Bécherelle".

Photo de l'auteur aujourd'hui (28/01/2018 vers 12h 00).

Crue sympathique qui vient lécher un peu La Pointe et Chantourteau à 4,30m (à 2 cm près !).

Elle doit maintenant redescendre progressivement.

- Article dans la rubrique "La Pointe "Cru 2018""

Arbres majestueux de La Pointe

Présentation de l'inventaire  des arbres et arbustes, des parcs et jardins de La Pointe par Michel Liétout et Jean-Luc Gaignard.

- Le mardi 30 janvier à 18h 30, salle d'animation des Boîtes à Culture.

... le 31 août de l'an de grâce 1661 !

Photo du Surintendant Nicolas Fouquet (1615-1680) extraite de la revue "Le Pays d'Anjou", revue trimestrielle de janvier 1973, N° 1.

"Autour du Château d'Angers, le malheureux voyage de Monsieur Fouquet" est le titre de trois articles, bien documentés, de Jacques Isolle, et délivrés au cours de l'année 1973 dans la revue "Le Pays d'Anjou" (1).

Ces trois articles nous permettent de suivre à la trace Nicolas Fouquet, Louis XIV et une partie de sa

cour, le long de la Loire et de la Maine, de Nantes jusqu'au château d'Angers.

Par chance pour les Pointus, tout ce beau monde passe par chez nous... ou plutôt par chez nos aïeux, il

y a quand même 356 ans (2) !

Jacques Isolle le raconte ainsi dans son premier article de la revue N° 1 de l'année 1973 (p.p 14-16) :

"... Au matin du mercredi 31 (août), la cour s'installa dans les bateaux et fit escale à Sorges

où, comme on l'a vu, le repas était préparé "duquel on eut nourri quatre jours une armée".

Après quoi la troupe se réembarqua, non sans avoir dû se dégager de la populace avide de

contempler le monarque. il fallut se battre.

Mais coups de pied et de poing nous sauvèrent

Aux dépens des museaux sur lesquels ils tombèrent, écrit Saint-Aignan*

(*Notre note : François de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, lieutenant général des armées du roi qui fit le récit de ce fameux voyage... en rime).

Le convoi des bateaux arriva peu après à Bouchemaine.

Un vent très violent secouait les barques et leurs passagers :

"Je ne crains point !" aurait dit courageusement Louis XIV...

... Tout alla bien jusqu'à Serrant..." (3).

Pour compléter l'équipage, il ne manquait plus que l'arrivée de d'Artagnan et des Mousquetaires du Roi.

Eh bien ! ils seront aussi présents dans les parages de la Pointe... (4).

Sorte de GIGN, avec les moyens de l'époque, ils réussiront à arrêter Fouquet à Nantes en septembre

1661, sur ordre du roi.

Les Mousquetaires quitteront le château d'Angers au tout début décembre, où Nicolas Fouquet a été

détenu au secret, pour un autre périple à destination du château d'Amboise.

L'auteur cite à la fin de son troisième article (revue N° 3 de Juillet) ses nombreuses sources (5).

La revue "Le Pays de L'Anjou" consacre donc trois articles peu connus sur la chute du Surintendant

Nicolas Fouquet, dont l'ascension gêne les puissants de l'époque dont un certain... Colbert !

(1) Note à venir.

(2) Dans le quartier de La Pointe-Chantourteau, à la fin des années 80, un habitant racontait le passage

du Roi-Soleil suivant une tradition familiale. Son parent avait habité "Le Vieux Logis" (plaque d'ardoise

ancienne) qui date du 16ème siècle.

(3) Il y a la Coulée de Serrant et le château de Serrant à St-Georges-sur-Loire !

Les habitants de ces lieux parlent aussi de la venue de Louis XIV.

Pour Serrant : hclm-49.over-blog.com/article-manoir-de-la-coulee-de-serrant-69213194.html

Pour le château de Serrant : www.chateau-serrant.net

(4) Note à venir.

(5) Sources à la disposition d'un lecteur éventuel, si une demande m'est faite via le contact (scan de 6

pages).

En attendant, via gallica, voir " Pièces intéressantes et peu connues pour servir à l'Histoire et à la

Littérature... " puis la pièce du comte de Saint-Aignan "La relation du voyage de Louis XIV à Nantes

en 1661..." de M.D La Place, Tome IV, 1785 (p.p 9-19).

-Article dans la rubrique "La Pointe jadis".

Buste de marbre de Pierre-Jean David d'Angers, représentant Ulysse, galerie David d'Angers.

Sur  le socle de la statue, le sculpteur a écrit "Odysseus". Photo de l'auteur.

David d'Angers sculpte son premier buste en marbre quand il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome (1811-1815).

N'ayant pas trouvé d'acheteur sur place, après exposition, David expédie le buste en Anjou, en port payé, à la ville d'Angers qui l'accepte en mars 1816 (1).

A cette époque Jean-Jacques Delusse réceptionne vraisemblablement le lourd colis (2).

Auparavant, ancien professeur de dessin de David d'Angers à l'Ecole centrale (1797-1804), il a  même aidé financièrement son ancien élève  pour "monter" à Paris.

Il est devenu depuis le conservateur du Museum de la ville d'Angers...

Texte à continuer...

(1) Voir à "Galerie David d'Angers" (texte V. Huchard) Musée d'Angers, Siraudeau, 1989.

(2) Voir le livre "Jean-Jacques Delusse (1758-1833) la Loire et l'Anjou" Collectif musées Angers et Châteauneuf-sur-Loire (1998) et notre article "La Loire vue par Jean-Jacques Delusse" dans notre rubrique "Delusse Jean-Jacques et la Loire".

- Article dans la rubrique "Du Bellay Joachim".

Photo de l'auteur... à La Pointe hier.

Panneau qui fait voyager les Pointus... et donne envie de faire ou refaire de la bicyclette ailleurs !

- Article dans la rubrique 'La Pointe en été (2)" .

Flyer "Au bord du rêve" de Claudine Jégo et Pierre Brunellière, du 23 juin au 2 juillet 2017.

A l'abbaye... au bord de Maine !

-Article dans la rubrique "Expositions".

... à Noyant-la-Gravoyère. Photo de l'auteur, été 2014.

"... Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,

Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,

Et plus que l'air marin la douceur angevine...".

- Article dans la rubrique "Du Bellay Joachim".

Détail d'un dessin de Jean-Jacques Delusse (1758 Paris-1833 Saintes) daté de la première moitié du 19ème siècle, et issu du site Joconde (www.culture.gouv.fr) notice n° 60 (1).

Professeur de dessin à Saintes (1797 à 1804), et après un bref passage à Paris, Jean-Jaques Delusse arrive à Angers en 1804 devenant le conservateur du "Museum de la ville d'Angers, à charge pour lui de donner des cours gratuits de dessin", enseignement qui dura jusqu'en 1829.

Parmi ses élèves, il aura Pierre David, dit David d'Angers et deviendra un ami de la famille. (2).

Texte à terminer...

(1) Sous le dessin complet, Jean-Jacques Delusse a légendé les différents lieux du paysage. Nous nous permettons de rectifier les noms des lieux évoqués avec la graphie actuelle.

Ainsi, nous avons la vue du coteau d'Epiré, de la Coulée de Serrant, de celle de La Roche aux Moines... on distingue également l'île de Béhuard et les Lombardières de Rochefort.

(2) P. 12 du livre-catalogue très documenté qui retrace son itinéraire dans notre région :

"Jean-Jacques Delusse (1758-1833) La  Loire et l'Anjou"

Plusieurs expositions sur ce peintre qui ont eu lieu à Châteauneuf-sur-Loire et à Angers en 1998 et 1999 (musée de la Marine de Loire, Musée Pincé et la galerie David d'Angers).

-Article dans la rubrique "Savennières".