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(YE MZE NGUENA MVU) - LE PRÉSIDENT ÉLU MOHAMED ALI SOILIHI ALIAS MAMADOU. TRAMA TSILO BOWENDZA MAGNO

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Mandela l'incorruptible

« L'honnêteté, la sincérité, la simplicité, l'humilité, la générosité, l'absence de vanité, la capacité à servir les autres- qualité à la portée de toutes les âmes- sont les véritables fondations de notre vie spirituelle. » N.Mandela.

 

N.MANDELA (1918-2013)
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CITATION DE N.MANDELA

" Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales.J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre.Mais si cela est nécessaire,c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir."  [Un long chemin vers la liberté]

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IL A PERDU SON SANG FROID

Publié le 03/05/2016 à 08:09 par mwendje Tags : voiture

Djaafar Saïd Ahmed pète des câbles et perd le CD

Djaafar Saïd Ahmed pète des câbles et perd le CD

Djaafar Saïd Ahmed pète des câbles et perd le CD

Les nerfs du colistier ayant lâché, il ne se contrôle plus

Par ARM

  On dit du sieur Djaafar Saïd Ahmed, colistier d’Azali Assoumani à la Grande-Comore, qu’il est «juriste» puisqu’il a fait des études en Droit et est un des magistrats du pays. Pourtant, il ne se contrôle plus, alors qu’il est demandé aux juristes de ne jamais perdre le contrôle d’eux-mêmes. Or, le sieur Djaafar Saïd Ahmed donne raison à tous ceux qui, nombreux, disent qu’Azali Assoumani a de drôle de cocos et de zèbres comme colistiers, de l’Anjouanais Moustadrane Abdou, le casseur de bureaux de vote, au sieur Djaafar Saïd Ahmed, le spécialiste en gaffes et imprudences pour gamin boutonneux et gommeux.

 

Mesdames et Messieurs, savez-vous ce qui s’est passé le samedi 30 avril 2016, jour de délibération par la Cour constitutionnelle? Eh bien, le sieur Djaafar Saïd Ahmed a été vu en train de récupérer un Conseiller à la Cour constitutionnelle farouchement opposé à l’organisation d’une élection partielle à Anjouan quand ledit Conseiller avait décidé de quitter l’institution pour manifester ses désaccords. Trois heures après, quand le Conseiller décida de rentrer enfin à la Cour constitutionnelle, c’est le même Djaafar Saïd Ahmed qui l’y ramena dans sa voiture, au vu et au su du Tout-Moroni.

 

Quel talent et quelle prudence pour un «juriste»! Et, ce n’est pas fini parce que l’enfant d’Itsandra se permit d’appeler des Conseillers à la Cour constitutionnelle pour protester contre l’arrêt relatif à la reprise des élections à Anjouan. C’est du jamais vu dans les annales juridictionnelles mondiales. Voilà l’homme qui veut diriger les Comores aux côtés du duo de la haine formé d’Azali Assoumani et Ahmed Sambi. Les Comoriens et la communauté internationale sauront apprécier. Fort heureusement, ce ne sont pas ces gens qui ont perdu le CD qui vont diriger les Comores de 2016 à 2021.

 

Par ARM

LE VP HOUMED MSAIDIÉ CONTRE - ATTAQUE

Publié le 03/05/2016 à 08:03 par mwendje

houmed_ministre

ELECTION PARTIELLE/ HOUMED MSAIDIE 


« Il n’y a pas de vainqueur, ni de vaincu »

 

Alors que la population des 6 localités d’Anjouan appelée aux urnes, le mercredi 11 prochain, Houmedi Msaidié a remémoré ses adversaire que rien n’est joué jusqu'à ce stade. Il a rappelé que c’est ultime bataille pour la désignation du successeur du président Ikililou, la Cour n’a pas donné des résultats contrairement a ceux qui disent le camp adverse qu’ils ont un avancé de plus de 3000 voix.

Prêt a se lancer dans la campagne pour l’élection partielle du mercredi 11 Mai prochain, le camp du candidat Mohamed Ali Soilihi par la voie de son vice-président, s’est dit stupéfié des allégations de son adversaire. « Il y a eu beaucoup de tension dans les cœurs mais les résultats proclamés par la Cour n’ont pas confirmé la tendance annoncée par la Ceni. Tout cela montre que dans l’ensemble, il n’ya pas un gagnant et un perdant », a rappelé Houmed Msaidié.

 

Lui de rappeler au respect des institutions de notre état. « La Cour n’a pas donné des résultats pour l’élection de gouverneur d’Anjouan et la présidentielle et se permettre de dire qu’il a un écart de 3000 voix par rapport a un tel candidat cela ne va pas en paire au respect de nos institutions pendant qu’on a tout vue et entendu qu’il n’ya pas eu publication de résultats. Nous on n’avance pas des chiffre car on croit à la loi et à nos institutions et nous sommes confiant qu’au final nous sortiront le gagnant de cette élection. Donc, il faut qu’ils arrêtent de mettre la zizanie et la panique dans le pays », a-t-il lâché.

Nakkidine Hassane

ELECTION PARTIELLE:Mouigni Baraka appelle à voter Mamadou

Publié le 03/05/2016 à 07:55 par mwendje Tags : image vie
 
ELECTION PARTIELLE : Mouigni Baraka appelle à voter Mamadou
 
Arrivé en troisième position au second tour du scrutin présidentiel Mouigni Baraka, a apporté son soutien à Mohamed Ali Soilihi, candidat en lice pour le partiel. Dans une déclaration officielle faite ce lundi à Moroni, le locataire de Mrodjou a fait appel à ses militants de ces localités à voter pour le candidat Mamadou pour la victoire du peuple.


Le candidat Mouigni Baraka soutenu par les 9 candidats à l'élection primaire du 21 février dernier, qui se sont regroupé autour de sa candidature, ont officialisé leur soutient au candidat Mohamed Ali Soilihi pour l'élection primaire du mercredi 11 Mai prochain. Dans une déclaration publiée ce lundi à Moroni, le candidat malheureux du scrutin présidentiel du dimanche 10 Avril dernier, a estimé que le fait qu'il n'a pas pu passé par les mailles du second tour ne change en rien aux objectifs qu'il s'était donnés. « Nous nous rassemblons par voie de conséquence autour de la candidature de Mohamed Ali Soilihi pour représenter l'avenir des Comores, améliorer de tout urgence les conditions de vie de tout un peuple qui aspire a un sursaut national pour aboutir à un véritable changement », lit-on dans leur déclaration.


Par ailleurs, Mouigni Baraka a précisé qu'il ne soutient pas Azali Assoumani tout simplement parce qu'il est convaincu qu'il a une haine contre certaines personnes qu'il s'organise pour faire des règlements des compte. « Même s'il n'y a pas des résultats définitif mais nous avons décidé de soutenir le candidat Mohamed Ali Soilihi pour cette élection partielle. Un choix murement réfléchi puisqu'on sait il veut le changement du pays par contre Azali est motivé par la haine et des règlements des comptes.


Nakidine Hassane

Les illusions perdues

Publié le 02/05/2016 à 16:29 par mwendje

« LA PROPAGANDE AZALISTE OU LES ILLUSIONS PERDUES".

Résultat de recherche d'images pour "AZALI ET SAMBI"

Il faut croire que l’annonce des partielles à Anjouan a réellement mise à terre les illusions du clan azaliste, persuadé depuis le classement de la CENI qu’ils ont déjà gagné les élections présidentielles. L’image de cette désillusion est celle du colonel Azali, hagard, ne sachant où donner de la tête, suppliant ses supporters de faire comme si le coup de massue assenée par la CC était une victoire. Mais, malgré les efforts du colonel, chacun pouvait lire sur son visage la déception.

 

Depuis samedi, les mathématiciens de la CRC veulent à tout prix faire passer l’idée que quel que soit le résultat des partielles Azali a déjà gagné. Et ils construisent pour des militants déboussolés de nouvelles illusions. Comment peut-on affirmer avec certitude que quel que soit le résultat à Anjouan, il n’aura aucune influence sur les résultats finaux ? Est-ce que les mathématiciens de la CRC pensent sérieusement que les chiffres qui sont aujourd’hui à la CC sont les mêmes que ceux fournis par la CENI ?

 

Sans même entrer dans les détails des bureaux mis en cause par certaines irrégularités dans les trois îles, qui peut penser sérieusement que la CC va valider tels quels les chiffres de la CENI, alors que chacun a pu se rendre compte que celle-ci a envoyé vers la CC un décompte des voix avec 1597 votants en plus par rapport aux votants réels ? L’erreur des Azalistes c’est de continuer à mépriser la CC et à croire qu’elle n’a aucune marge de manœuvre et qu’elle doit forcément reprendre les chiffres de la CENI tels quels, même si celle-ci a signalé des irrégularités qu’elle ne pouvait corriger elle-même. C’est de continuer à considérer que l’organe sans doute le plus important de la Constitution de 2001 ne serait qu’une caisse enregistreuse des chiffres compilés par la CENI. Le risque c’est de se réveiller en se rendant compte qu’on était dans des illusions construites par d’autres.

 

 Mahmoud Ibrahime

 

Azali Assoumani veut saboter la reprise de l’élection

Publié le 02/05/2016 à 11:37 par mwendje Tags : vie monde homme france mort signature
Azali Assoumani veut saboter la reprise de l’élection

 

Azali Assoumani veut saboter la reprise de l’élection

Azali Assoumani veut saboter la reprise de l’élection

Il dépêche à Anjouan ses casseurs pour un grand sabotage

Par ARM

  Le Colonel Azali Assoumani a décidé de ne jamais remporter une bataille de manière loyale. Il ne s’agit pas de batailles militaires, parce que celles-là, il les fuit, comme cela a été constaté en septembre 1995, quand, à l’arrivée des mercenaires de Robert «Bob» Denard renversant le Président Saïd Mohamed Djohar, il s’était caché en slip sous une table à l’Ambassade de France à Moroni alors qu’il était le chef d’État-major des Forces Armées comoriennes (FAC); il s’agit plutôt des batailles électorales. Le monde entier sait comment son ami-ennemi Hamada Madi Boléro, alors Président de la République par intérim, lui avait organisé, en 2002, une mascarade électorale d’une telle vulgarité et d’une telle bêtise que ses deux concurrents au second tour du scrutin présidentiel avaient décidé de ne pas se rendre à une élection qui n’en était pas une. En 2016, Hamada Madi Boléro, les autres Mohéliens de Beït-Salam et Azali Assoumani ont tenté de rééditer le même coup foireux par:

  • Vote de 160 morts et Comoriens vivant à l’étranger, dont Mohamed Elamine Souef, cousin et ancien ministre des Affaires étrangères d’Azali Assoumani, au Darfour, au Soudan, le dimanche 10 avril 2016, jour du second tour de l’élection présidentielle.
  • Tripatouillages et dévergondage des résultats électoraux par Hamada Madi Boléro au profit de son ami-ennemi Azali Assoumani.
  • Occultation par Hamada Madi Boléro de la vérité au Colonel Youssoufa Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND), qu’il a trahi traîtreusement et ignominieusement.
  • Dévoiement des chiffres sur les trois îles au profit d’Azali Assoumani.
  • Apparition frauduleuse de 1.597 votants fantômes sur les procès-verbaux des bureaux de vote alors que l’écart entre les deux candidats est très ténu et s’explique par cette fraude.
  • Signature des procès-verbaux de 35 bureaux de vote par la même personne.
  • Saccage de 14 bureaux de vote où l’élection n’a pu avoir lieu, suite au vandalisme des séides d’Azali Assoumani, y compris de Moustadrane Abdou, son colistier à Anjouan.

  Azali Assoumani ne voulait pas d’une reprise des élections dans les 13 bureaux de vote où la violence de ses séides exigeait un scrutin partiel. Il a lancé un véritable cri de haine contre la communauté internationale et a poussé ses partisans à menacer de mort les observateurs internationaux, obligés de se réfugier à Madagascar pour fuir la mort brutale dont ils sont menacés. Comme il n’a pas pu empêcher la Cour constitutionnelle de demander une reprise des élections là où les danseurs de bumping de rue avaient brutalement empêché la tenue du scrutin, le Colonel Azali Assoumani s’est lancé dans une nouvelle aventure qui se retournera contre lui: le dimanche 1er mai 2016, il a dépêché à Anjouan des casseurs crypto-sambistes transportés par 3 navires pour tenter, une fois de plus, d’empêcher les électeurs de se rendre aux urnes afin que le taux de participation soit le plus faible possible pour que le favori Mohamed Ali Soilihi ne lui fasse pas manger de la poussière. Oui, Azali Assoumani veut priver, une seconde fois, les Anjouanais d’une élection que Mohamed Ali Soilihi a toutes les chances de remporter. Mais, le Colonel Azali Assoumani doit se préparer à en payer le prix. S’il empêche un seul Anjouanais de voter, il en subira les conséquences. Il ne peut pas passer sa vie à «gagner» par la menace, la violence et la fraude. Un homme, un vrai, ne passe pas sa vie à tricher et à mépriser et terroriser les autres. Et cette fois, si ses hommes commettent la moindre violence en tentant d’empêcher les électeurs d’Anjouan de se rendre aux urnes, la foudre du Droit s’abattra sur lui avec une violence dont il ne peut même pas imaginer l’ampleur. Qui vivra verra…

Par ARM

Elections présidentielles 2016: Les Cyniques!

Publié le 02/05/2016 à 07:29 par mwendje Tags : image centerblog gif background homme fond soi pouvoir

Elections présidentielles 2016: Les Cyniques!

Un proverbe turc dit : Le voleur qui ne se laisse pas surprendre, passe pour le plus honnête homme.

 

Hier encore, les soutiens d’Azali nous échauffèrent les oreilles avec « la démocratie », « la souveraineté » du peuple, la légalité et blablabla pour nous soutenir avec le même aplomb aujourd’hui qu’il est normal que la CENI, sur l’injonction de l’armée, publie les résultats provisoires des élections pour éviter nous dit-on la guerre civile.

 

Sous prétexte, que Moroni était pris en otage par les nervis du parti Orange et le CRC, il fallait donner la victoire coûte que coûte au colonel Azali.

 

En somme pour « le bien du peuple comorien », il faut faire fi du droit.

 

Encore une fois, si demain la CC confirme l’élection d’Azali, vous applaudirez le courage et la sagesse de l’institution, mais si elle l’infirme, vous être prêt comme l’a suggéré M. Azali Assoumani, à égorger vos adversaires.

 

En fait, vous ne valez pas mieux que vos adversaires. On peut même subodorer que vous êtes capable du pire en menaçant de mettre le pays à feu et à sang si les institutions ne proclament pas illégalement la victoire d’Azali.

 

23 bureaux, plus de 11 000 votants manquants, des bureaux de vote saccagés à Anjouan dit-on et 1579 voix d’écart dans les décomptes de la CENI, un vice de procédure dans la proclamation des résultats. La CENI a écarté des parties prenantes du processus électoral. Notamment, le Ministre de l’intérieur et la communauté internationale. Tout cela ne vous interpelle pas ?

 

Hier encore vous accusâtes la CENI, Mamadou et son équipe de forfaiture mais aujourd’hui, vous êtes prêt à prendre le pouvoir par la force avec la complicité de Boléro et de son armée ? Vous érigez même en héros, le chef de l’armée pour son coup de force. Qu’on le veuille ou non, ces résultats sont illégaux sur la forme et sur le fond.

 

A la poubelle les institutions du pays, l’essentiel, c’est votre retour aux manettes de l’État. Vous n’avez que faire du Droit, de la démocratie, de la souveraineté du peuple, de la stabilité et de l’unité du pays.

 

Comment espérer, dans ces conditions de tourment, diriger ce pays avec une victoire mal acquise ? L’histoire retiendra que ce colonel a pris une deuxième fois le pouvoir par la force mais cette fois avec la complicité de certains d’entre vous. L’amour du pays devrait nous réunir au minimum sur la préservation et le respect des institutions pour nous protéger de l’arbitraire et des coups de force.

 

Mais la soif du pouvoir est telle que vous préférez piétiner ce que vous prétendîtes défendre hier. Mais Où est donc ce peuple qui élut souverainement M. Azali Assoumani quand plus de 11 000 de nos compatriotes manquent à l’appel contre leur propre volonté ? Vous qui prétendez avoir le soutien du peuple, pourquoi craignez-vous tant une élection partielle s’il a lieu ?

 

Aucun d’entre nous n’a intérêt à l’affaiblissement permanent de nos lois. Si nous ne prenons pas garde, les soi-disant vainqueurs du jour feront la fête aujourd’hui mais ils sont d’ores et déjà programmés pour être les victimes des mêmes procédés demain. Depuis notre accession à l’indépendance, ces procédés se répètent inlassablement et l’on s’étonne ensuite à Chatelet, Gare du Nord, place d’Aix ou à Moroni de la décrépitude du pays.

 

Je forme donc le vœu que la CC ait le courage et la sagesse de dire le Droit et rien que le Droit.

 

MAHE Ahmed

Mohamed Daoudou dit Kiki est l’individu-République

Publié le 02/05/2016 à 07:07 par mwendje Tags : maroc vie femme mort dieu

Mohamed Daoudou dit Kiki est l’individu-République

Mohamed Daoudou dit Kiki est l’individu-République

À la tête d’un escadron de la mort de la CRC, il veut la guerre

Par ARM

  Les Comoriens sont des bons pères de famille et un peuple pacifique. C’est pour cela qu’ils n’aiment pas qu’on leur marche sur les pieds. Pour tout dire, ils n’aiment ni la goujaterie, ni les goujats. Et, ils ont été choqués et scandalisés quand ils ont vu Mohamed Daoudou dit Kiki, Maire de Moroni et grand perdant de l’élection présidentielle de 2016, à laquelle il était candidat, à la manière d’un aide-chauffeur des années 1970, agrippé comme si sa vie en dépendait à l’arrière de la camionnette qui ramenait les caisses de procès-verbaux et autres documents électoraux ramenées d’urgence d’Anjouan au siège de la Cour constitutionnelle ce mercredi 17 avril 2016 pour faire les choses électorales proprement. Que faisait Mohamed Daoudou, allié d’Azali Assoumani, dans cette camionnette, lui qui déclare crânement qu’il veut assister avec les Conseillers de la Cour constitutionnelle à l’examen des documents électoraux venus d’Anjouan? Trop, c’est trop! Les bêtises sont allées trop loin. Et comme disait l’un de mes anciens Professeurs au Maroc, parlant de Saddam Hussein en 1990, «il y a un moment, il faut savoir s’arrêter». Pour n’avoir pas compris qu’«il y a un moment, il faut savoir s’arrêter», Saddam Hussein finit par être pendu. Il est mort comme il a vécu. Bêtement. Dans la violence. En ces moments de «Hitma» à Iroungoudjani, à Moroni, «Hitma» au cours de laquelle Azali Assoumani a demandé à Dieu de mettre à mort ses ennemis, «les voleurs d’élections», il aurait été déplacé de souhaiter des mauvaises choses à un être humain.

 

  Pourtant, avant qu’il n’aille plus loin qu’il ne le faut, Mohamed Daoudou doit arrêter son affaire d’escadron de la mort de la CRC dans Moroni au cas où la Cour constitutionnelle dira des choses qui déplairaient à son chef Azali Assoumani. Est venu pour lui le moment de s’arrêter. Il ne peut pas devenir à lui seul l’individu-République qu’il croit être devenu. Il est le Maire de la capitale des Comores et ne peut pas continuer à se comporter en coupeur de routes. Et comme il voulait devenir Président de l’Union des Comores, il doit comprendre que quand on aspire à une telle fonction, on s’impose une retenue et une dignité parce qu’il n’est jamais bon de ne se signaler que par des actes négatifs et par des comportements polémiques.

 

  À l’heure qu’il est, la ville de Moroni est devenue une femme enceinte jusqu’aux yeux et qui attend avec fébrilité le moment de l’accouchement et la naissance de ses deux faux jumeaux. Les pouvoirs publics viennent de siffler la fin des danses de lambada et bumping de rue. L’UPDC a fermé son quartier-général de campagne électorale dès que la puissance publique en a donné l’ordre, afin d’éviter les esclandres et l’escalade de la violence. Par contre, les Comoriens ne comprennent toujours pas pourquoi la CRC d’Azali Assoumani rechigne et répugne à évacuer son quartier général. Ses membres y sont toujours en signe de menace. La seule concession qu’a accordée la CRC d’Azali Assoumani a été l’enlèvement de sa sono assourdissante qui assommait les passants à coups de chansons débiles et insipides face au Conseil de l’Île de la Grande-Comore, en direction de la vieille mosquée de Moroni. Pour le reste, la CRC, continue à brandir ses muscles et ses menaces de violence, ne sachant à quel Saint se vouer puisqu’elle ne connaît pas la date de déclaration de la Cour constitutionnelle. Pour la CRC d’Azali Assoumani, chaque jour que Dieu fait est un jour potentiel de bagarre de rue. Pourtant, elle doit tenir compte de la fermeté du discours du Président de la République. Paix aux Comores.

 

Par ARM

Arrêt traçant la voie présidentielle à Mohamed Ali Soilihi

Publié le 01/05/2016 à 17:13 par mwendje Tags : image vie homme france dieu nature

Arrêt traçant la voie présidentielle à Mohamed Ali Soilihi

 

 

Un arrêt de la Cour constitutionnelle totalement basé sur le Droit

 

Par ARM

  Mohamed Ali Soilihi et ses partisans viennent de remporter une significative victoire du Droit sur la fraude électorale, la force physique et la violence brute. Ils ne cachent pas leur joie de voir la Cour constitutionnelle leur donner gain de cause sur la base du Droit et donc sur celle de la Justice. Le danseur de bumping Azali Assoumani et ses hommes, qui avaient préparé leurs tenues de fête pour célébrer une «victoire» fictive, après avoir vitupéré et crié contre tout projet d’élection partielle, peuvent ranger leur accoutrement et attendre 2031, en priant pour que Dieu nous prête longue vie. Cet arrêt d’une portée historique dans les annales constitutionnelles et politiques comoriennes vient constituer un frein définitif aux manœuvres frauduleuses de Hamada Madi Boléro, aujourd’hui devenu un fugitif international, même si son lascar Daroussi Allaoui, qui a pris sa place à Beït-Salam en qualité de Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, continue à incarner la détestation historique et la haine légendaire des Mohéliens de Beït-Salam envers leur propre Président, leur propre ancien camarade de classe, Ikililou Dhoinine, qu’ils voudraient voir étripé au couteau par Ahmed Sambi après une introuvable «victoire» du danseur de bumping Azali Assoumani. N’est-ce pas ce samedi 30 avril 2016 que Daroussi Allaoui recevait Mohamed Daoudou dit Kiki à Beït-Salam pour parler de leurs petites combines mesquines? Quant au Colonel Youssoufa Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND), il n’a même pas voulu recevoir Kiki quand ce dernier cherchait à le rencontrer prétendument pour parler de «problèmes de sécurité», alors que c’est Kiki lui-même qui les provoque.

  En ce jour historique, nous devons prendre connaissance de l’arrêt rendu donc par la Cour constitutionnelle pour mettre fin aux conséquences désastreuses des agissements irréfléchis et irresponsables du fugitif Hamada Madi Boléro et des autres Mohéliens de Beït-Salam. N’oublions pas que le but recherché par ces hommes foncièrement irresponsables et aux tendances et pulsions criminelles bien affirmées était de plonger les Comores dans un chaos indescriptible. Et les Comoriens ont été très scandalisés quand ils ont vu Hamada Madi Boléro pactiser avec son pire ennemi qu’est Ahmed Sambi pour livrer à ce dernier son pire ennemi, le Président Ikililou Dhoinine. Qu’est-ce qui peut pousser un être humain à une telle méchanceté, à une telle haine envers un sein qui l’a nourri? Seul Hamada Madi Boléro lui-même pourra répondre à la question. En attendant la fin de sa fuite à l’étranger et celle de son mutisme, lisons certains passages de l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle ce samedi 30 avril 2016.

  Dans cet arrêt historique, la Cour constitutionnelle constate de «graves irrégularités», la nécessité de «procéder à certains redressements et à corriger certaines erreurs», le droit qu’«il lui revient de garantir les droits fondamentaux de la personne humaine et des libertés publiques». Elle a rappelé l’article 21 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 de l’ONU, qui dispose que «toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.[…]. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics; cette volonté doit s’exprimer par des élections périodiques, honnêtes, qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote». La Cour constitutionnelle rappelle aussi l’article 25 du Pacte international relatifs aux droits civiques et politiques: «Tout citoyen a le droit de voter et d’être élu au cours des élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l’expression libre de la volonté des électeurs».

  Elle rappela également l’article 4 de la Charte africaine de la Démocratie disposant que «les États parties considèrent la participation populaire par le biais du suffrage universel comme un droit inaliénable des peuples». Après avoir rappelé ces textes fondamentaux, la Cour estime que «le non-déroulement des opérations de vote dans les bureaux de vote en question a eu comme préjudice d’empêcher l’exercice du droit de vote des électeurs». Elle enfonce le clou en soulignant que «les violences qui ont émaillé les élections du 10 avril 2016 dans l’Île autonome d’Anjouan et les saccages de treize bureaux de vote ont empêché le requérant d’exercer son droit de vote; que la privation du droit de vote dont est victime le requérant concerne également six mille trois cent cinq (6.305) électeurs inscrits sur les bureaux de vote saccagés». Plus intéressant encore, la Cour considère que «la privation du droit de vote à six mille trois cent cinq (6.305) électeurs est une irrégularité manifestement grave et une manœuvre frauduleuse susceptibles de fausser les résultats des scrutins du Président de l’Union et du Gouverneur de l’Île autonome d’Anjouan du 10 avril 2016».

  Au vu de ce qui précède, la Cour estime que, «compte tenu du faible écart entre les candidats, la gravité de ces irrégularités est de nature à influencer les résultats des élections en raison de la faiblesse des écarts de voix entre les candidats susceptibles d’être élus tant au Président de l’Union qu’au Gouverneur de l’Île autonome d’Anjouan».

  C’est pour cela que la Cour «ordonne la reprise des élections dans les bureaux de vote Mramani 1, 2, 3, 4 et 5, Namboimro 1 et 2, Mrijou 2, Bimbini 1 et 2, Mjimandra 1 et 2, Boungouéni 2», et «demande au Président de l’Union, au ministre en charge des élections, à la Commission électorale nationale indépendante et à ses démembrements, chacun en ce qui le concerne, de prendre les mesures nécessaires pour la reprise de ces élections dans les conditions légales, transparentes, au plus tard le 15 mai 2016, garantissant ainsi la passation des pouvoirs des Gouverneurs des Îles du 23 mai 2016 et du Président de l’Union du 26 mai 2016».

  Ces précisions étant faites, il est demandé aux «constitutionnalistes» de circonstance et de bazar d’arrêter leurs interprétations de souk et se fier aux vrais juristes que nous sommes pour leur dire que l’arrêt de la Cour est juridiquement bien charpenté et motivé et que la tenue de l’élection partielle est une nécessité juridique et démocratique. Naturellement, quand, dans la matinée de ce dimanche 1er mai 2016, on entend Ibrahima Hissani Mfoihaya, «porte-parole d’Azali Assoumani», pérorer inutilement sur Radio France Internationale (RFI) en parlant de «la sécurisation» des opérations électorales, on ne peut que le prendre en pitié. Le pauvre chéri! Au lieu de parler de «sécurisation» des opérations électorales, il n’a qu’à demander à son maître Azali Assoumani de se comporter en homme et non en fraudeur aidé par le fugitif Hamada Madi Boléro et les autres Mohéliens de Beït-Salam. C’est Azali Assoumani qui est en cause et dont les agissements mafieux sont dénoncés par la Cour constitutionnelle. C’est lui donc qui doit choisir de se comporter en homme et non en voleur de poules et en «voleur d’élections». Et il doit faire très attention parce que Mohamed Ali Soilihi a repris du poil de la bête, a mangé du lion et aborde cette élection partielle en bon père de famille qu’il a toujours été et dans la sérénité, alors que dans les rangs de la CRC et dans l’entourage de Kiki, le deuil a commencé à planer depuis la soirée du samedi 30 avril 2016.

Par ARM

Azali Assoumani: du 30 avril 1999 au 30 avril 2016

Publié le 01/05/2016 à 17:05 par mwendje Tags : vie monde homme article mort annonce pouvoir
Azali Assoumani: du 30 avril 1999 au 30 avril 2016
 
Azali Assoumani: du 30 avril 1999 au 30 avril 2016

Azali Assoumani: du 30 avril 1999 au 30 avril 2016

En 1999, il piétine l’État, en 2016, le Droit le terrasse

 

Par ARM

  Emporté par ses habituelles élucubrations pathétiques, ces derniers temps, Azali Assoumani avait pris la désagréable habitude de dire à ses proches, dont certains avaient déjà commencé à le regarder de manière bizarre, se demandant s’il avait tous ses esprits: «La date du 30 avril me porte chance. Je suis arrivé au pouvoir un 30 avril, plus précisément le 30 avril 1999. Or, la date butoir que doit respecter impérativement la Cour constitutionnelle pour proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle est celle du 30 avril 2016. Et, je sais que la Cour ne pourra trouver une décision avant le 30 avril 2016 et qu’elle ne doit pas dépasser cette date. Elle va donc prendre sa décision à ma date fétiche, cette merveilleuse date qui me porte chance. Dès que la Cour constitutionnelle va proclamer ma victoire le 30 avril 2016, je vais demander à l’orateur qui va animer la soirée de fête que nous allons organiser jusqu’au petit matin de m’appeler“l’homme du 30 avril”, pour qu’on m’appelle désormais ainsi. Oui, je veux qu’on m’appelle désormais“l’homme du 30 avril”, il ne se trouvera aucun autre chef d’État au monde arrivé au pouvoir à la même date, à quelques années d’intervalle».

 

  Tintin! Oui, ce fut tintin pour le danseur de bumping Azali Assoumani. Il a tout foiré. Et le 30 avril 2016 n’a pas été la date de son retour au pouvoir mais celle de l’enterrement de ses délires mégalomaniaques et narcissiques. La date du 30 avril 2016 n’a pas été celle d’une annonce de sa victoire à l’élection présidentielle, mais celle de la dénonciation des «graves irrégularités» qu’il a commises pour tenter de se faire «élire» crapuleusement. Il va sans dire que la dénonciation de ses actes de violence constitue un coup de massue préhistorique sur la tête de cet homme foncièrement arrogant qui se voyait déjà chef d’État pour la deuxième fois, uniquement pour assouvir ses appétits obsessionnels de pouvoir, aider Ahmed Sambi à mettre à mort le Président Ikililou Dhoinine et ses Vice-présidents Mohamed Ali Soilihi et Nourdine Bourhane, et à faire en 2021 du même Ahmed Sambi un Président à vie et jusqu’à ce que mort s’ensuive. Heureusement, la Cour constitutionnelle était là et a empêché un dictateur mégalomaniaque, arrogant, corrompu (l’affaire des 20 milliards de francs comoriens dévoilée par Thierry Vircoulon) et incompétent de revenir au pouvoir.

 

  Les Comoriens d’Anjouan qui vont voter lors de l’élection partielle à venir doivent savoir qu’ils ont le destin de leur pays entre leurs mains. Ils sont priés d’avoir présent à l’esprit ce petit passage de l’article du diplomate et fonctionnaire international français Thierry Vircoulon de janvier 2007. Cet article est tellement important qu’il avait été repris par le site du ministère français des Affaires étrangères. On y lit notamment: «La privatisation de l’État, le“néo-paternalisme” de type sultanique ou la“politique du ventre”, bref les racines de ce que la Banque mondiale appelle la“mauvaise gouvernance” n’ont pas été éradiquées durant la transition. Corruption et mauvaise gouvernance ont continué à prospérer sous les yeux de la“communauté internationale”: aux Comores, comme l’atteste la découverte de 40 millions d’euros dans des comptes à l’étranger, le Colonel Azali a pillé le Trésor public et distribué les contrats publics à la coterie formée par ses proches». En d’autres termes, il est reproché à Azali Assoumani d’avoir volé au peuple comorien la somme de 19.678.700.000 de francs comoriens, alors que les dépenses de l’État comorien sont de 29 milliards de francs par an. Donc, Azali Assoumani est coupable de graves crimes économiques. Il a eu une attitude criminelle par le passé et cherche à faire peur aux Comoriens, qui n’ont pas peur de lui.

 

Par ARM

Mohamed Ali Soilihi a mangé du lion et se dit «fin prêt»

Publié le 01/05/2016 à 16:45 par mwendje Tags : infos monde bonne france belle paris cadre nature femmes
 Mohamed Ali Soilihi a mangé du lion et se dit «fin prêt»

Très belles conférence et déclaration avec Mouigni Baraka

 

Par ARM

  Dans la soirée de ce samedi 30 avril 2016, quand, dans sa résidence d’Iconi, Mohamed Ali Soilihi prit connaissance de l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle pour demander la tenue d’une élection partielle à Anjouan, il déclara en privé: «C’est une victoire du Droit, une victoire sur laquelle je n’ai jamais eu de doute. Les irrégularités constatées étaient tellement flagrantes qu’il aurait été impossible de dire qu’elles n’étaient pas de nature à entacher la régularité et la sincérité du scrutin. Faisant confiance à la Justice constitutionnelle et électorale de mon pays, je me suis donc préparé à cette issue. Je suis fin prêt pour aller à cette élection partielle qui va permettre à des milliers de Comoriens de s’exprimer et de permettre au suffrage universel d’avoir tout son sens dans le cadre de cette élection que nous aller remporter. Comme d’habitude, nous n’allons provoquer aucun conflit, ni controverse. Nous sommes des patriotes convaincus, de vrais démocrates et des républicains sans concession».

 

  Mohamed Ali Soilihi a prononcé ces paroles quelques minutes seulement avant de prendre la route vers l’Hôtel Itsandra, où il devait faire une importante déclaration avec Mouigni Baraka Saïd Soilihi. Les deux candidats totalisent 60% et abordent cette élection dans une symbiose totale destinée à faire de Mohamed Ali Soilihi le prochain Président des Comores, une éventualité à laquelle personne de sérieux ne doute, comme l’a déjà indiqué la rédaction de Radio France Internationale (RFI), à Paris, une radio qui a bien compris que tout peut changer maintenant. Et tout va changer.

 

  Dans cette belle conférence tenue à l’Hôtel Itsandra dans la soirée du samedi 30 avril 2016, la Déclaration commune suivante a été rendue publique.

  «Déclaration commune

  La Cour constitutionnelle publie, ce samedi 30 avril 2016, son arrêt relatif aux résultats de l’élection présidentielle, rendu public, conformément à l’article 36 de la Constitution.

  Cette décision de la Cour constitutionnelle constitue une victoire du Droit sur l’arbitraire et les pressions politiques.

  Cet arrêt de la Cour constitutionnelle, ce juge du contentieux électoral, donne pleine confiance aux hommes et aux femmes épris de paix et imprégnés des valeurs de droit à faire valoir les voies légales de recours.

  Nous, candidats à l’élection présidentielle, MM. Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka Saïd Soilihi, arrivés respectivement 1er et 2ème de la primaire de l’élection présidentielle:

  • Saluons la décision de la Cour constitutionnelle de procéder à la tenue d’une élection partielle dans les 3 régions d’Anjouan victimes des violences ayant abouti à la privation d’une partie de la population de son droit constitutionnel à s’exprimer lors du scrutin du 10 avril 2016.
  • Félicitons tout le peuple pour cette victoire du Droit sur la violence électorale, et le triomphe de la justice et de la démocratie. Cette décision de la Cour constitutionnelle fera date dans sa contribution dans le processus de l’édification de l’État de Droit.
  • Remercions la population comorienne dans les 3 îles pour avoir su garder son sang-froid et de ne pas avoir cédé à la peur, aux intimidations et menaces de ceux qui contestent à nos institutions le droit d’exercer leur mission constitutionnelle.
  • Renouvelons notre reconnaissance à la communauté internationale pour son engagement en faveur de la paix dans notre pays, et lui exprimons nos profonds remerciements.
  • Remercions les nombreux électeurs de Ngazidja, Mohéli et Nzuwani qui nous ont apporté leurs suffrages, et nous les appelons à garder leur calme et espoir en la victoire.
  • Appelons les électeurs et l’opinion nationale et internationale à unir leurs efforts pour barrer la route à l’aventure, et donner la chance à notre pays de continuer dans la paix et la concorde, la marche vers le développement économique et social.
  • Exhortons les pouvoirs publics et tous les organes en charge des élections de prendre toutes les dispositions nécessaires afin que ces partielles se déroulent dans les meilleures conditions.
  • Exprimons notre profond respect à toutes les forces institutionnelles de l’Union qui doivent sauvegarder l’ordre public établi.
  • Appelons tous les citoyens comoriens, respectueux de la démocratie et de la bonne gouvernance à faire preuve de sérénité et de loyauté pour faire triompher l’équité et le Droit.
  • Signé: Mohamed Ali Soilihi
  • Mouigni Baraka Saïd Soilihi

Fait à Moroni, le 30 avril 2016».

 

  Naturellement, les Comoriens aimant sincèrement leur pays ne peuvent que se réjouir de cette démarche républicaine destinée à faire éviter aux Comores des aventures susceptibles de naître des alliances haineuses entre le danseur de bumping Azali Assoumani, le vendeur de rêves insensés Ahmed Sambi, le fugitif Hamada Madi Boléro et ses Mohéliens de Beït-Salam. Le temps n’est pas aux comptes d’apothicaire mais à une saine démarche patriotique, républicaine et démocratique destinée à barrer la route aux marchands de tabac à chiquer précités. Dès à présent, les Comoriens d’Anjouan pourront donner une belle leçon de civisme au monde entier par leur capacité à assumer leur rôle de citoyens faisant éviter à leur pays la dictature projetée par le danseur de bumping Azali Assoumani et le vendeur de rêves insensés Ahmed Sambi. Que nos frères et sœurs d’Anjouan n’oublient surtout pas comment Azali Assoumani les a chassés de Moroni en 1999 par les armes et par ses insanités criminelles relatives à la manière de dire «citron» en comorien, et que leur mémoire soit également vive pour ne pas oublier comment Ahmed Sambi les a toujours méprisés, en les traitant comme s’ils étaient sa propriété personnelle.

Par ARM