TERRORISMEAttentat évité de Villejuif: Deux hommes suspectés d'avoir aidé Sid Ahmed Ghlam interpellés

Attentat évité de Villejuif: Deux hommes suspectés d'avoir aidé Sid Ahmed Ghlam interpellés

TERRORISMESid Ahmed Ghlam est mis en examen pour assassinat et tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste...
Capture d'écran de la photo de Sid Ahmed Ghlam, récupérée par BFM TV-RM
Capture d'écran de la photo de Sid Ahmed Ghlam, récupérée par BFM TV-RM - BFM TV/RMC
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Deux complices présumés de Sid Ahmed Ghlam ont été interpellés ce mercredi en Seine-Saint-Denis, selon des sources concordantes, confirmant une information d’iTELE. Ces deux hommes sont suspectés d’avoir fourni une aide logistique au terroriste présumé, avance TF1, notamment en lui procurant un gilet pare-balles.

« Ils sont apparus au fil des investigations, l’enquête doit donc déterminer leur degré d’implication dans cette affaire », selon la source judiciaire. « Agés de 35 ans, les deux hommes ont été condamnés pour des faits de droit commun », a-t-on appris de même source.

>> A lire aussi : Qui est Sid Ahmed Glam ?

Sid Ahmed Glam, 24 ans, est poursuivi pour avoir tué une jeune mère de famille, Aurélie Châtelain, en avril dernier et pour avoir préparé un attentat contre des églises de Villejuif, dans le Val-de-Marne. Les policiers avaient mis la main sur un arsenal dans sa voiture et sa chambre d’étudiant à Paris, dont quatre kalachnikovs.

Mails cryptés

Il a été mis en examen pour assassinat et tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et écroué. Son ADN avait été retrouvé dans la voiture d’Aurélie Châtelain et du sang de la victime avait été retrouvé sur la parka qu’il portait. Trois complices présumés avaient déjà été mis en examen dans cette affaire.

Après avoir refusé de s’expliquer, Sid Ahmed Ghlam avait d’abord affirmé qu’il s’était blessé par accident en jetant à la Seine les armes qu’il aurait trouvées par hasard. Puis, il avait affirmé qu’il se trouvait bien à Villejuif avec un autre homme - qu’il accuse d’avoir tué Aurélie Châtelain puis d’avoir pris la fuite - et qu’il s’était tiré à dessein une balle dans la cuisse pour échapper aux représailles de l’État islamique (EI) en cas de reddition à la police.

L’enquête a montré que Ghlam a échangé des mails cryptés, en partie décodés, avec un homme se trouvant sans doute en zone syro-irakienne. Il était question de « plusieurs actions simultanées un dimanche », d’attaques d’un train pour tuer « 150 mécréants » ou contre le Sacré-Cœur.

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