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Mazal waqfine | Nar el ghira نار الغيرة | Chaâbou biladi (1973) شعب بلادي | |
Portrait 1 | Portrait 2 | Ergaâ lehiatek ارجع لحياتك | Houbak maouassem حبٌك مواسم |
Fi youm oua lila في يوم و ليلة | Dendana وردة مع بليغ حمدي ـ دندنة | Musique du film "Sawt el hob" | Warda & Georges Moustaki |
Ya Lahbab (Djafar Gacem) | حكايتي مع الزمن |
Elle est née en juillet 1940 en région parisienne d'un père algérien et d'une mère libanaise. Son père était gérant d'un foyer d'ouvriers à Boulogne Billancourt qui sera, dès 1936, un centre d'activités d'organisation nationaliste de lutte pour l'indépendance du Maghreb. Plus tard, il deviendra propriétaire d'un cabaret de musique arabe installé dans le Quartier Latin de Paris, dont Warda sera la vedette jusqu'à sa fermeture en 1958, date de l'exil de toute la famille au Liban. Sa mère, issue d'une grande famille musulmane de Beyrouth, a initié sa fille dès son plus jeune âge à la chanson libanaise.
Ses débuts
Le public découvre Warda grâce à une émission TV pour enfants diffusée par la R.T.F en 1951, alors qu'elle a seulement 11 ans. Chaque jeudi, elle assure la présentation de cette émission et chante une chanson devant son jeune auditoire.
En 1958, alors que la France est préoccupée par la guerre d'indépendance algérienne, la famille de Warda se réfugie à Beyrouth (Liban), où Warda continuera à interpréter des chansons militantes, en particulier "Djamila" dédiée à la résistance des femmes. Quand Warda commence à chanter dans Tanyos, une boîte de nuit célèbre, elle n'a que 17 ans et ses chansons nationalistes ne sont pas adaptées !
Une nuit, le chanteur Mohamed Abdel Wahab est dans le public. À la fin de la représentation, il lui propose de composer pour elle et elle perçoit sa proposition comme un immense honneur. Wahab deviendra ainsi son "parrain" et pour lui, le prix de la gloire est de travailler dur : ses méthodes de travail sont rigoureuses, quasi tyranniques, mais Warda lui sera reconnaissante. C'est à cette époque qu'elle décide d'apprendre l'arabe écrit et "d'effacer" son accent algérien. Jusqu'alors, Warda interprétait ses chansons d'après des textes transcrits phonétiquement en alphabet latin. Désormais, elle le fera avec des textes écrits en arabe.
En 1959, Riad Sombati (compositeur arabe important), qui n'avait entendu sa voix que sur les ondes égyptiennes qui retransmettaient "Djamila", chantée au Festival de Damas, a été séduit par sa voix. Il décide alors de la prendre sous son aile en l'invitant au Caire, où il composera beaucoup de chansons pour elle. Parmi elles, "Loubat el Ayyam" et "Nida el Dhamir". Quand elle arrive au Caire en 1960, Riad Sombati lui compose, avec l'aide d'un poète égyptien, deux poèmes : "Ya huria ana bendahlek" ("Liberté, j'écris ton nom") et "Dalia Djamila", en l'honneur de la Palestine...
Vers 1961-1962, le président égyptien, Gamal Abdel Nasser, lui demande de participer comme représentante de l'Algérie, à une chanson pour le monde arabe intitulée "Al Watan Al Akbar" ("La plus grande patrie") et composée par Mohamed Abdel Wahab. Warda a eu la chance de l'interpréter aux côtés d'autres grands chanteurs tels qu'Abdel Halim Hafez, Sabah, Fayza Ahmed, Al Sagheera et Najat.
1962 marque l'année de l'indépendance de l'Algérie. Un an plus tard, Warda y retourne chanter pour la célèbration du mariage d'un ancien officier de haut rang de l'armée nationale de libération (ALN). Puis, son mari lui demande de cesser de chanter pour s'occuper de sa famille - ce qu'elle a fait pendant dix ans et qui a failli compromettre sa carrière.
De père algérien et de mère libanaise, Warda El-Djazaïria, de son vrai nom Warda Ftouki, est née le 22 juillet 1939 en France.
Très jeune, elle montre son attirance pour la chanson. Elle commence d’ailleurs, vers 1951, à chanter dans un établissement artistique appartenant à son père, avant d’entamer une carrière en Orient.
Une belle voix, une présence sur scène, le succès est vite au rendez-vous.
Avec le déclenchement de la guerre de libération nationale, elle commence à interpréter des chants patriotiques en faveur de la cause algérienne. Des concerts, des tournées dans le monde arabe.
Les recettes étaient versées au FLN. En 1958, à cause de son militantisme, elle est obligée de quitter la France pour le Maroc, puis le Liban.
Elle reviendra en Algérie en 1962 où elle épousa un militaire qui lui interdit de chanter. En femme dévouée, elle renonce à son rêve et à sa passion.
C’est en 1972, à la demande du président Houari Boumediene qu’elle fait son retour sur la scène artistique, à l’occasion de la commémoration de l’indépendance de l’Algérie. Son époux demande le divorce, elle part en Égypte pour poursuivre sa carrière. Elle retrouve le compositeur égyptien Baligh Hamdi qu’elle épouse par la suite.
Très vite, elle collabore avec les grands maîtres de la chanson arabe, à l’image de Mohammed Abdelwahab, Riyadh Soumbati, Hilmi Bakr et Sayed Mekawi.
C’est l’une des rares rescapées de l’invasion de la chansonnette. Elle a su s’adapter à son époque. Avec “Betwennis bik”, “Haramt ahebbek”, “Nar el ghira”, “El ghorba”…, elle a rompu avec la traditionnelle chanson arabe, tout en gardant la beauté du rythme et des paroles.
Tenace, elle n’a pas baissé les bras. Forte d’un répertoire de plus de 300 chansons, Warda El- Djazaïria a vendu plus de 20 millions d’albums à travers le monde. Outre la chanson, la diva s’est essayée au cinéma et à la télévision, avec notamment “La voix de l’amour” et “Mon destin et moi”. Sa vie a été un florilège de rencontres et de duos. Elle a même chanté avec Michel Fugain, “Chante la vie chante”, ou Charles Aznavour.
Elle décéda en Mai 2012 à l'âge de 73 ans suite à une crise cardiaque au Caire.
Le président Algérien A. Bouteflika envoya un avion spécial pour son rapatriement à Alger, ou elle fut enterrée au cimetière el Alia.