Les Républicains : Nicolas Sarkozy espérait Rachida Dati et Virginie Calmels pour remplacer Nathalie Kosciusko-Morizet
Après le départ de Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy voulait "désespérément confier le poste à une femme".
Laurent Wauquiez, relégué au second plan ? C'est en tout cas ce qu'aurait souhaité Nicolas Sarkozy lors de la réorganisation des Républicains après le départ de Nathalie Kosciusko-Morizet, opposée à la stratégie du "caporalisme" de l'ancien président de la République.
Si la nomination de Laurent Wauquiez au poste de numéro 2 est apparue comme une évidence, officieusement cela aurait pu être tout autre. Selon les informations du Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy voulait "désespérément confier le poste à une femme". Premier choix ? Son ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati. Mais l'actuelle députée européenne "ne sentait pas le truc", comme elle l'aurait confié à ses proches.
L'échec aurait été similaire avec le second choix de Nicolas Sarkozy : Virginie Calmels. Celle qui s'est fait un nom lors des élections régionales, où elle était tête de liste dans la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charente, aurait elle aussi décliné le poste, selon l'hebdomadaire satirique. Le contraire aurait été des plus surprenant alors que l'ancienne productrice de la Star Academy est une proche connue d'Alain Juppé, adversaire déclaré de Nicolas Sarkozy pour la primaire.
Le futur chef des Républicains
L'ancien président de la République se serait donc rabattu sur Laurent Wauquiez, tout juste élu président de la région Auvergne-Rhône-Alpes grâce à sa victoire face à Jean-Jack Queyranne notamment. Un choix qui symbolise surtout le virage politique entrepris par Les Républicains alors que certains poids lourds du parti se tournent davantage vers le centre de l'échiquier. Surtout que la vice-présidence déléguée du parti n'est pas seulement un "titre honorifique" rappelle Le Canard Enchaîné. À quelques mois des primaires en vue de l'élection présidentielle, le numéro 2 est amené à prendre la tête des Républicains à la place de l'actuel leader et futur candidat, Nicolas Sarkozy.
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