Karim Kacel - Bluesville

Le “Charles Aznavour maghrébin” : tel est le surnom que l’on a pu donner à Karim Kacel. Il faut évidemment se méfier de ces qualificatifs donnés à la vavite mais on doit convenir d’une chose : de même qu’Aznavour imposa une personnalité originale sans jamais exploiter ses origines arméniennes, de même Karim Kacel aborde la chanson française dans son expression la plus pure, héritier des Reggiani, Brel, Brassens ou Moustaki qui furent idoles de sa jeunesse.

Arrivé comme un boulet de canon sur la scène française, au fil de ses différents albums comme sur scène, Karim Kacel enchante le public de sa voix exceptionnelle, recevant au passage le “Piaf du meilleur spectacle” pour son passage à l’Olympia en 1988. En 1989, c’est Léo Ferré qui le sacre en lui remettant à Montréal le “Prix Petit Robert” du meilleur parolier français.

Et avec lui, l’expression si galvaudée de “chanson française de qualité” revêt une signification réelle : poésie des textes, poésie aussi de l’interprétation, avec cette capacité à savourer chaque mot, à en transmettre le parfum à son public.

Pour la sortie de son nouvel album intitulé Une autre (Aztec Musique), Karim Kacel effectue un passage exceptionnel au Théâtre de Ménilmontant. Sur des textes et musiques qu’il signe lui-même ou sur ceux de Michel Legrand ou Mouloudji, on retrouve la tendresse, le sourire, la douceur...

• Programme

On est un peu fou quand on est musicien – Karim Kacel
Château de carte – Karim Kacel
Bluesville – Karim Kacel
Banlieue – Karim Kacel
P’tite soeur – Karim Kacel
J’ai peu d’avoir peur – Karim Kacel
Thomas – Serge Reggiani
La chanson du kabyle – Karim Kacel
Syracuse – Bernard Dimey / Henri Salvador
Les mots que l’on dit – Karim Kacel
Naufrage – Karim Kacel
N’arrête pas de rêver – Karim Kacel
Une autre – Karim Kacel
Édit – Jean Dréjac / Michel Legrand
Les coquelicots – Mouloudji
Mother mother – Karim Kacel
Comme tu me manques – Karim Kacel

• Presse

“Il y a, dans les chansons de Karim Kacel, des fêlures anciennes et de radieux soleils, des films de Frank Capra et des cachous Lajaunie, toute une enfance d’adulte qui, depuis vingt ans, parle de notre monde. (...) A l’écart du vrombissement des variétés habituelles, mais sans jamais chercher à se pousser du col, Karim Kacel n’offre ni révolution ni séisme. Juste un coeur heureux de partager”. Bertrand Dicale, Le Figaro, juin 2003

“Karim Kacel retrouve toute sa place, en challenger oublié, comme un come-back, sur le ring. Pas celui du raï, du rap, du folk ou de la musique traditionnelle : au coeur de la chanson française qui nous parle d’ailleurs, de Mouloudji à Reggiani. Ses autres pères”. Yves Jaeglé, Le Parisien – mai 2003

“Le chanteur emblématique des années 80 retrouve la scène avec bonheur. Karim Kacel joue de tous les registres de sa voix, puissance et légèreté, brûlure et caresse. Un “métier” rare pour un artiste disparu près de dix ans. Sobre et intime, son spectacle est des plus émouvants”. Bouziane Daoudi, Libération – mai 2003

“Karim Kacel porte une chanson de qualité baignée volontiers de couleurs orientales. Cela respire le voyage, l’amour, la paix, la patience, la sincérité, les hommageset confirme la sensibilité d’un artiste mésestimé”. Michel Troadec, Ouest France – mai 2002

“Le charme agit. Grâce au chant toujours, timbre chaud, inflexions ailées [...]. Ce “passager du ven” qui ne rêve” que de “s’envoler à nouveau” nous reprend toujours dans la douceur de son élan, la chaleur de sa fête nous reprend toujours dans la douceur de son élan, la chaleur de sa tête”. Anne-Marie Paquotte, Télérama – mai 2002

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